Mardi 26/10/04Les Dieux ont bon goût! Moi aussi, j'habiterais bien là-haut!
8h pétantes, départ de l'ascencion du
Mont Olympe pour le refuge "A" : il fait très beau mais un peu frais. La montée nous réchauffe vite ; nous ne rencontrons qu’un seul randonneur qui redescend après avoir passé la nuit au refuge A.
Ca monte mais le paysage est agréable.
10h30 pour les enfants, 10h40 pour les vieux, nous arrivons au refuge A à 2200 m : il n‘y a que les deux gardiennes. Nous sirotons des sodas bien frais et bien mérités tout en profitant du paysage et d’un énorme chat roux plein de poils. On voit les nuages se former en bas, (sans doute sous l’action de la chaleur du soleil puisque la mer n’est qu’à quelques km à vol d’oiseau) et ils montent tout doucement.
Nous n‘irons pas plus haut : au-delà, c’est de l’escalade, facile, mais il faudrait faire cela après une bonne nuit de repos au refuge et nous n’avons pas assez de temps. Dommage car le refuge est très bien équipé et dispose de tout le nécessaire pour le couchage. L’ascension semble devoir se faire le matin car après, le temps se couvre, c’est en tout cas ce que nous avons remarqué sur la côte est.
Nous redescendons d’un bon pas, mais il nous faudra tout de même 2 bonnes heures pour arriver. Nous croisons plein de grecs qui montent, les pauvres...
Repas de midi sur place puis descente jusqu’à
Dion :
très vaste cité antique, plus ou moins laissée dans son jus, c’est le cas de le dire car elle était enfouie sous 5 m de limon dans un marais. Ici aussi chat super collant qui nous suit partout, pas grand monde : très belles mosaïques, allées majestueuses, bains, thermes...
Goûter à
Dion puis on reprend la route pour
Delphes.
22 h : arrivée à
Delphes, OUF !! Nuit sur route en terre en contrebas de la route principale pour être au calme.
Mercredi 27/10/048 h Visite du site de
Delphes. Le paysage est encore nimbé de brume...
Nous sommes seuls, à part les chats...
C'est super, le soleil se lève alors que nous arrivons tout en haut du site au niveau du stade, qui est parfaitement restauré.
On redescend ensuite tranquillement en dégustant les éléments archéologiques et le paysage.
Ce n’est qu’en arrivant tout en bas que nous croisons un couple de touristes. Quel luxe !
Puis visite du musée : là, c’est la foule.
Repas de midi à
Antikira, au bord du golfe de
Corinthe, tout près de
Delphes, baignade (la première), sieste (à l'ombre au mois d'octobre!).
Puis visite par hasard du Monastère d’
Osios Loukas :
magnifique endroit, calme serein, belle vue, plein de mosaïques, icônes,
le tout datant du XIème siècle.
Puis route jusqu’à
Epidaure.
21 h arrivée à
Epidaure, repas du soir sur le parking puis on va dormir un peu plus loin pour être plus au calme
Jeudi 28/10/048h30 Nous sommes encore une fois seuls pour visiter le site d'
Epidaure. Les gardiens nous laissent d’ailleurs entrer gratuitement. Nous sommes accueillis par un jeune chien fou et joueur qui nous fait la fête.
Un peu plus tard nous le voyons « jouer » avec un renard qui n’est pas du tout d’accord : la rage est-elle présente en
Grèce ? En tout cas on se lavera bien les mains.Si le spectacle était médiocre, on pouvait toujours reporter son attention sur le paysage...
Le théâtre d'
Epidaure est très bien restauré et d’ailleurs utilisé pour un festival en été, ce qui fait qu’il est balisé par des piquets métalliques, sans doute pour indiquer les numéros des places : c’est un peu dommage.
Le reste du site, très vaste,
est très intéressant car il permet de bien voir le dur labeur des archéologues, l‘infinie patience dont ils doivent faire preuve, et les techniques de restauration, de taille de la pierre.
10h30 départ pour le sud
Arrêt à midi sur une plage
entre Nauplie et Leonidio : galets, eucalyptus, quelques grecs qui pêchent au lancer, bateau à sec.
On essaie les loukoum dont le goût hésite entre shampoing et parfum : Marion et Arnaud vont faire la distribution sur la plage aux quelques grecs présents mais en général- c’est bizarre d’ailleurs- soit ils n’ont plus faim, soit ils ont mal aux dents. Baignade puis le ciel se couvre alors on décide de continuer.
Passage à Léonidio, très étroit, une seule voie pendant peut-être 1 km, heureusement, c’est sans doute l’heure de la sieste qui fait que nous ne devrons croiser personne.
Puis route très belle dans la montagne jusqu’à Skala.
Arrêt pour la nuit sur une plage- de sable, ce qui est rare-
juste avant Githio :
il y a d’ailleurs un autre camping car (depuis notre arrivée en
Grèce, nous n’en avons pas vu plus de 4 ou 5) : il y a un grand chalutier échoué un peu plus loin qui a encore fort belle allure. Baignade puis nous ramassons du bois sur la plage en évitant les nids de tortue signalés par des branches de bambous. Dès que la nuit est tombée, nous allumons le feu que les enfants tenaient prêt depuis longtemps.
Caroline nous raconte des histoires de barbe bleue, heureusement, c’est la pleine lune et la nuit est très claire. Puis... crêpes !