RECIT DU VOYAGE AU
MAROC DU 22 MARS
DUREE: UNE SEMAINE
J’arrive à
Marrakech à 14 heures environ avec l’avion Ryanair venant de Gérone en
Espagne.
Je rencontre un monsieur provenant de l’Arè désirant faire un treck en montagne; je lui renseigne le bus à prendre pour rejoindre le centre ville.
Chacun suit son chemin.
Moi, rendez-vous à mon hôtel préféré « le Faouzi » à deux pas de la médina. Je suis accueillie bras ouverts comme d’habitude; cette fois, j’ai pris une chambre simple sans douche puisque mon intention était de me diriger directement au hammam; chose faite le jour même chez « Didi » mon salon habituel où le hammam se termine par un excellent massage aux huiles essentielles. Je vais aussi voir ma copine qui tient une herboristerie et qui m’avoue que Didi n’utilise pas de vraies huiles essentielles pour ne pas augmenter trop son prix. Il est vrai qu’un massage pour 20 euros, corps complet, une heure, ce n’est pas cher. A l’avenir, j’irais chez « Didi » avec ma propre préparation d’huile. Je passe aussi à la recherche d’un film que je ne trouve pas « le Loup ».
L’après-midi se passe de façon inattendue puisque je fais un tour dans la médina et me perd un peu « volontairement » je l’avoue; le plaisir des souks... Puis après les tanneurs, je sors de la médina et désire de rejoindre « Bab Doukkala » à pied! Ho là là, le chemin est long; je contourne les remparts sans jamais voir au loin « Bab Doukkala ». Quand enfin, je demande le chemin à de sympatiques marocains, un me dit à gauche, l’autre à droite.... Facile, on a le choix.... Bref, je décide d’aller tout droit! Un peu plus loin, mon instinct me dit d’aller à gauche... Toujours s’y fier dit-on. J’étais sur le bon chemin et ai profiter d’une brocante à la marocaine! Génial mais pour y trouver quelque chose d’intéressant, bonjour la galère... J’arrive enfin à la gare routière où je m’empresse de prendre le premier bus pour la « Koulouba ». C’est dès lors, que je passe à la grand’place pour me régaler d’un michoui et voir mon copain Mustapha! Je crois!! Enfin, il m’offre le thé et tous ses services dont je me passe aisément à part le thé... Mais le repas est bon, comme d’habitude....
Le 23 mars, j’ai rendez-vous avec un couple de Charbourg pour entamer un petit circuit pédestre que j’avais mis sur pied avec Said, un guide que j’avais rencontrer lors d’un précédent voyage avec mon compagnon.
9H30, le couple arrive au rendez-vous et nous partons prendre le bus qui nous conduira à
Amizmiz. Petit village au pied de la montagne. Une heure de bus où nous pouvons faire connaissance. Le courant passe bien. Le périple se présente bien.
A midi, nous sommes attendus par Said à la station prévue. Il nous invite tout d’abord à découvrir les alentours de son village charmant avant de nous conduire à sa maison où le couscous nous attend.
L’accueil est sympatique dans la famille de Said. Malheureusement, j’ai appris une mauvaise nouvelle concernant ma sœur et je ne peux pas mettre une cueillère de couscous en bouche; je crois que je le regretterais longtemps tellement il avait l’air appérissant. Après mon coup de blues et le régal de mes nouveaux amis, nous partons à l’aventure. Pas de chance, moi les coups durs, j’ai du mal à les supporter et ma tension m’a fait défaut « chute à 10/6 » donc un peu de mal pour démarrer le circuit.
Mais tout doucement, nous avançons. Nous passons par des paysages magnifiques; la montagne est ensorcelleuse; les chemins sont excitants; bref, quand bien même, je suis obligée de grimper sur l’âne pour finir mon périple. Heureusement qu’il était là pour m’aider à finir cette superbe balade dont j’ai quand même bien profité « à dos d’âne ». On aurait dit celui de Skrek, vous savez le dessin animé!!!
Je dois préciser que le couple et le guide ont été très à mon écoute et soucieux de mon bien-être.
Vers 18 heures, nous arrivons chez le « mulier », qui nous recevait pour la nuitée. Là bas, une tagine berbère « maison on ne peut plus » nous attendait; Heureusement, mon appérit était revenu et ai pu profiter de ce plat succulent.
La soirée se passe à discuter et à visiter les lieux; je signale que le papa a plus de 95 ans et est en pleine forme. La sœur du mulier nous a fait du pain au four manuel, au bois, j’ai des photos superbes de ce souvenir.
A 22 heures, nous rejoignons chacun nos chambres ayant refusé à Said et le mulier de jouer aux cartes! Nous avons dormi comme des bébés jusqu’au petit matin.
Le 24 mars au matin, quel plaisir de se réveiller au pied de la montagne avec le chant des oiseaux, le brouillard se fondant derrière la montagne et l’âne mangeant dans la charrette, près à redémarrer le parcours. Mais quelle surprise de découvrir un petit déjeuner berbère; il y avait de tout, et tout de bon!
Nous faisons nos adieux à la sœur du mullier et démarrons notre journée; le parcours sera d’environ 8 km à travers sentiers battus.
Le paysage est indescriptible; une beauté de la nature encore ignorée par les touristes; quel plaisir de partager cela en petit groupe, avec des gens bien sympas.
A Midi, nous arrivons à
Amizmiz village pour manger une tagine et se reposer un peu, ce que je ne manque pas de faire puisque je m’endors un moment sur un matelat après le repas.
Nous reprenons notre balade parmi toujours ce payage majestueux et arrivons vers 16 heures chez Said où ses parents nous attendent avec le thé à la menthe et les gâteaux. Le papa viticulteur ne manque pas de nous expliquer sa passion et nous faire cadeau d’un peu de miel. Nous les remercierons chaleureusement et reprendrons l’autobus vers 17 heures pour notre retour à
Marrakech.
Ce soir là, j’ai été mangé un kaibab près de la place puis douche et dodo.
Le 25 mars, je quittais
Marrakech avec le bus de supratour de 12h45 pour me rendre à
Agadir. Le chemin est merveilleux. Plus on avance sur
Agadir, plus les paysages changent de couleurs.
Aussitôt à
Agadir, je prends un louage pour
Taroudant où je découvre mon petit hôtel pas très chouette mais bon, vu le prix!
Le soir est arrivé, je dors après avoir été faire un bon petit gueleton dans un resto local.
Le 26 mars, visite de
Taroudant: jolie petite ville. Je découvre une partie des remparts, à pied, et me promène dans la ville avant de rentrer dans le souk. Mon premier contact me conduit direct dans une bijouterie où je me laisse séduire par un collier de pierre de
Taroudant; je l’ai payé un peu cher mais bon « coup de coeur ». Je continue les souks pendant un bon moment avant d’aller visiter un riad qui fait la préparation d’huile d’argan.
L’après-midi, je décide de faire le tour des remparts avec une calèche; 7 km. Je sympathise avec le garçon qui me propose d’aller le lendemain dans son village à la montagne;j’accepte mais malheureusement, ma tension ne m’a pas permis de respecter ce programme.
Concernant notre tour en calèche, il m’arrête au lieu dit où le film « Ali Baba et les 40 voleurs » a été filmé. Lieu magnifique d’ailleurs. Nous continuons les remparts et en fin de parcours perdons une roue! Ça n’arrive qu’à moi ce genre de chose...
La soirée se terminera par un hammam traditionnnel puis un repas local avant de faire un gros dodo. Mais je n’aime pas trop ma chambre.
Le 27 mars, au matin, ne me sentant pas l’âme à faire la montagne, je prends le louage directement pour rejoindre
Agadir. Serrer comme des sardines pendant une heure, nous arrivons enfin à
Agadir où je vais directement à mon hôtel « Tiznine »; pas déçue du tout du choix.
Mais ma tension me jouant toujours de mauvais tours, je dors toute l’après-midi et le soir ne prend qu’un jus de fraise comme souper, qui d’ailleurs sera fini par une petite fille. J’ai mon compagnon au téléphone et fini par pleurer tellement, je suis à bout de la situation que ma sœur vit.
Le 28 mars, je me réveille en pleine forme et bien décidée à visiter
Agadir, que j’avais déjà fait de façon négligeable il y a cinq ans.
Je commence par prendre un taxi qui me conduit à l’ancienne Kasba à 2 km du centre, bien au-dessus. Elle fut détruite par le tremblement de terre en je ne sais plus quelle année et qui fit 15000 morts: 2000 au dessus et 13000 dans la vallée.
Je continue par la découverte par la médina reconstituée « payante » où j’étais seule pour cette visite; je me laisse quand même séduire par des bouche d’oreilles allant avec le collier acheté à
Taroudant.
Je termine ma visite par la
vallée des oiseaux où je découvre perroquets, kangourous, etc...
Je dois un peu accélérer le pas; Je dois partir pour l’aéroport et n’ai pas envie de prendre un taxi trop cher. j'y vais par le bus mais dois d’abord prendre un petit taxi puis un louage pour Inergane. Puis le bus pour l’aéroport.
Mon voyage se terminera là.
A Bientôt le
Maroc.
Marie