Cher Kyle,
Tu écris dans ton texte:
"Une fois inspectés, les avions dont les moteurs ne présenteront pas de défaut seront remis en circulation, certains le seront dès demain".
Cette affirmation me semble être bien optimiste, car tous les spécialistes s'accordent pour dire que l'avion A220/CS-Series continue à voler
mais ayant toujours le même défaut!
Avec ces contrôles impromptus on ne contrôlera
"que" la probabilité (les chances) de tomber de nouveau en panne en vol. Mais certainement pas pour éliminer le défaut en soi (qui nécessite des changements techniques (apparemment P & W travaille d'arrache pied pour développer et certifier ces changements nécessaires)).
Le défaut des Pratt & Whitney concerne apparemment la chambre de combustion (le premier étage du réacteur) des moteurs PW1500G (et autres modèles). Cette chambre à basse pression affiche des risques de vibrations et des fissures précoces conduisant à des défaillances du moteur. Mais pour le moment on ne peut que réduire les cycles, changer les pièces plus tôt, vérifier et anticiper un échange et, (si possible) limiter les charges réacteur (en essayant de voler moins avec des régimes élevés)....
Avec ces vérifications à cycle rapproché on essaye à détecter des signes de fatigue (ou des microfissures) pour prédire (avec une maintenance préventive) une défaillance proche à venir en vol et/ou en opération - rien de plus. Mais ces vérifications ne résoudront nullement le problème, c'est juste une réduction des chances/probabilités d'une panne en vol!
Ici on travaille clairement dans une logique de prévention et de contrôle rapproché en attendant que les pièces plus résistantes (et mieux adaptés) arrivent et peuvent être montées.... (dans quelques mois)
Nuance!
Merci Chris
PS Je trouve la communication de Swiss un peu "léger" car on ose pas le dire ouvertement.