Bonjour,
Il y a très peu d'eau potable dans l'
Atacama, et elle se trouve dans les rares oasis, qui sont habitées et cultivées. Les lacs sont salés. Votre projet n'est réalisable que si vous louez une voiture pour transporter les 25kg d'eau nécessaires en plus de tout le reste.
Sinon, beau projet.
Bonjour, merci pour cette réponse. Effectivement je me suis penché sur le problème de l’eau. Et c’est pour cela que de toute manière je vais quand même devoir faire mon camp de bases non proche des lagunes où je puisse pomper de l’eau avec ma filtreuse pour m’alimenter.
Par contre, est-il possible de faire des treks en solo à pied dans ce
désert d’atacama ou bien est-ce complètement interdit par les autorités ?
Bonjour,
Concernant l'eau des lagunes, certaines d'entre elles, font partie de la réserve nationale et il est totalement interdit d'y prendre de l'eau (ou même de s'en approcher). Quant à la filtres d'eau, il faudra qu'elle fasse aussi "désaliniseuse" à certains endroits.
Concernant les ascensions en solo ou les trekking en solo, suite à la mort en une semaine de deux touristes au cours d'ascensions de volcans, le commissariat de San Pedro de Atacama a publié le communiqué suivant (ci-dessous l'original, puis la traduction) :
2ª Comisaría de San Pedro de Atacama
CARABINEROS ENTREGA RECOMENDACIONES PARA EXCURSIONISTAS
En sólo una semana dos turistas extranjeros fallecieron practicando andinismo
En una diferencia de sólo una semana un turista polaco y uno brasileño fallecieron mientras ascendían el Ojos del Salado en la Región de
Atacama y el Volcán Lascar en
Antofagasta.
Ante esto y en consideración del creciente turismo que se desarrolla en la zona fronteriza de la Provincia del El Loa respecto a excursiones, tracking y andinismo es que Carabineros recordó algunas de las recomendaciones preventivas para que esta actividad no se convierta en una tragedia.
En este sentido el capitán Roberto Toro Godoy Subcomisario de la 2ª Comisaría de San Pedro de Atacama (F), experto en montañismo, entregó algunas orientaciones a aquellos turistas nacionales y extranjeros que deseen realizar actividades recreativas, deportivas o científicas de andinismo en los sectores fronterizos de la región.
Entre estas observaciones, el oficial recordó la obligatoriedad de presentarse en cualquier unidad o destacamento de Carabineros antes de efectuar la expedición, entregando un formulario que recabará la mayor cantidad de antecedentes acerca de la actividad como la identificación de los participantes; el destino de la excursión; los días de permanencia; la ruta que se utilizará; la experiencia de los exploradores; el equipo con que cuentan y algunos números de contacto con familiares o personas cercanas.
Esto permitirá a Carabineros, explicó, que en caso de una tardanza, los efectivos se vean alertados y vayan en su ayuda. Estos datos serán de vital importancia, para poder planificar una operación de salvataje y rescate con mayor rapidez en caso de emergencia”, señaló.
El capitán Toro manifestó además que Carabineros verificará si se cuenta con el equipamiento necesario para la expedición y se les indicará a los participantes las medidas de seguridad que deben adoptar para la realización de este tipo de actividad.
En este sentido el capitán Toro recomendó a los turistas que no conocen el área, contratar servicios de guía que esté acreditado por la Escuela Nacional de Montaña y que la empresa que contraten para esos servicios esté asociada a seguros de vida y accidentes. Se tiene que exigir también que las firmas cuenten con los implementos necesarios, paramédico y equipos satelitales para un óptimo servicio
Es importante también que el excursionista “sea honesto consigo mismo en cuanto a sus reales condiciones físicas, que deben ser óptimas para emprender ese tipo de aventuras”. Por ello, es importante realizarse de manera previa un chequeo preventivo y contar con certificados que así lo acrediten, explicó el oficial.
Además, en el caso de los extranjeros, deben estar autorizados por la Dirección Nacional de Fronteras y Límites del Estado (Difrol), que avisa de las excursiones a Carabineros y ésta, a su vez, al retén más próximo.
Otras recomendaciones son utilizar equipo apropiado para realizar trabajo de ascenso o descenso en la montaña; conocimiento y condiciones físicas adecuadas para llevar a efecto esta actividad; llevar alimentación y agua suficiente para tales tareas; portar en lo posible equipos de comunicación, tales como: radio portátil, celular, radio musical, silbato, espejo para hacer señales, bengala, linterna, etc; llevar equipos de supervivencia, tales como: encendedor, fósforos, mapas, G.P.S., brújulas, vela de cera,
manta protectora, entre otras y no olvidar portar un botiquín con los elementos de primeros auxilios básicos.
Traduction :
En seulement une semaine, 2 touristes étrangers sont morts en pratiquant l'andinisme.
Face à ces événements et prenant en compte l'expansion du tourisme dans la zone frontalière de la Province del Loa concernant les excursions, les trekking et l'andinisme, les policiers rappellent quelques unes des recommandations préventives pour que ce type d'activité en se transforme pas en tragédie.
Le capitaine Roberto Toro Godoy, sous-commissaire du 2nd commissariat de San Pedro de Atacama, expert en andinisme, à communiqué quelques orientations pour les touristes étrangers et nationaux qui souhaitent réaliser dans ce secteur des activités récréatives ou sportives.
Parmi ses observations,
l'officier a rappelé l'obligation de se présenter auprès d'une unité de policier avant d'effectuer l'expédition, pour fournir un formulaire récapitulant le maximum d'information concernant l'activité prévue et les participants : l'objectif de l'excursion, les dates de l'expédition, la route qui sera emprunté, un récapitulatif de l'expérience des participants, la liste du matériel qui sera à disposition et les numéros à contacter en cas de problème.
Ces informations permettront aux policiers, en cas de retard sur la date et l'horaire de retour prévu, de lancer l'alerte et de mobiliser les secours. Ces informations seront d'une importance vitale au moment de planifier une opération de secours, et permettront une meilleur efficacité en cas d'urgence.
Le capitaine Toro a également expliqué que les policiers pourront vérifier également que les participants ont avec eux le matériel nécessaire et pourront à cette occasion leur rappeler les mesures de sécurité qu'ils devront adopter pendant ce type d'activité.
Il recommande aux touristes qui en connaissant pas la région de passer par les services d'un guide accrédité par l’École National de Montagne et de s'assurer que l'entreprise choisie pour embaucher le guide soit titulaire d'assurances, de matériel de sécurité nécessaires, de matériel de secours et d'un équipement satellitaire pour un service optimum.
Il est également important que les participants “soient honnêtes avec eux-même quant à leur réelles conditions physiques, lesquelles doivent être optimum pour ce type d'aventure”. Pour cela,
il est important de réaliser avant d'envisager ce genre d'excursion de réaliser un check up médical préventif, et de demander à son médecin les certificats qui attestent de l'absence de contre-indication.De plus, dans le cas des touristes étrangers, ceux-ci doivent être autorisés par la Direction National des Frontières et Limites de l'Etat (DIFROL), organisme qui préviendra les autorités et les postes de police les plus près du lieux de l'excursion.
Autres recommandations : utiliser du matériel déjà connu des participants pour réaliser les ascensions ; avoir les connaissances et la condition physique adéquates pour réaliser ce type d'activité ; apporter de la nourriture et de l'eau en quantité suffisante : avoir des équipements de communication comme radio portable, téléphone satellitaire, cellulaire, miroir pour faire des signaux, lanterne, etc...; apporter un équipement de survie comme par exemple, briquet, allumettes, cartes, GPS, boussole, bougie, couverture de survie, entre autre, sans oublier une trousse de premier secours.