J’ai écri ce mail dans la nuit de mardi à mercredi... c’est seulement ce matin que la connexion marche... enfin, laborieusement ! Si j'y arrive, je vais m'offrir... un lassi!
Sur mon i book cette fois, qui a des accents, J’écris tranquillement, de ma chambre, à bientôt une heure du mat, sans le stress de ce que l’on nomme fort raisonnablement des « cyber ». On se croirait presque sur Jupiter là-dedans ! Voici ce que vos messages m’inspirent.
Le « on ne voit bien qu’avec le cœur », de Sandrine : le cœur, dans le pays qui m’a nourri aujourd’hui et me nourrira demain, le cœur donc, est évoqué par le mot « Hirday ». Le Hirday est le siège de tant de choses dont on ne soupçonne pas l’existence dans nos contrées... En prenant des bribes des uns et des autres sur le même sujet, on parvient à se faire une idée. Tous en parlent au village, des pandits comme des illettrés ! Attention, l’illettrisme est associé à l’ignorance, comme chez nous, mais aussi à son contraire, la connaissance, pas comme chez nous) Ceux qui m’ont parlé du Hirday avec le plus d’intensité, de profondeur dans la voix sont de ceux là. Gitendre, le premier, brahmane, musicien, joueur de tabla, a éveillé mon attention en m’en parlant sur le plan philosophique. Ce que nous appelons l’esprit est ici un corps à quatre membres : man (mental), chitt, conscience (elle siège dans le Hirday), ahankar ou égo, et budh, ou sagesse. Budh discerne, Budh fait la crème, Budh baratte les informations envoyées... par les stimulations des trois autres, ainsi m’en parlent les amis. Puis le coupeur de bois m’a présenté son hirday, et là j’ai voyagé dans les étoiles, et puis tant d’autres voyages, sans bouger du village. Budh entre en contact direct avec la conscience du Hirday dans le centre (chakra) de la gorge, la gorge qui prononce des mantras. Le Hirday est le siège des émotions, et contient un lotus qui cherche à s’épanouir. Tel est l’essentiel. Chacun a un lotus dans son cœur, sous une forme subtile, invisible pour les yeux... Merci Sandrineinde pour cette signature. (Je mets cet article en ligne sur le journal d’eli, sous le titre « Le lotus du cœur », comme ça vous avez des liens pour approfondir, si le cœur vous en dit : le fil conducteur : mantr. De là on part sur les nadi, et de là... bonne lecture ! N’est-ce pas, Memphre ? Cette histoire de lotus est un puits sans fin de rebondissement de sens en sens, elle voyage du bout des pieds jusqu’au sommet du crâne, longue route riche de toutes les constellation de l’Univers.
La crêpe d’odonate continue de sauter sur la page téléchargée de l’ordi déconnecté, la Bretonne me nargue du coin de l’oeil... Mmmh, c’est bon, les crêpes ! Je retourne son compliment à Odonate : sympa, la « présentation »... Eh ! ça me donne une idée : je pourrais faire une pop de mamie aux chapattis, devant son feu de joie en bois !
Ensuite y a notre canadien, qui ne connaît absolument rien sur l’
Inde, « absolument rien » !!! Quelle merveille !!! quelle perle rare !!!! Si des questions te viennent à l’esprit, chum, hésite pas ! Tu vas voir, Sandrineinde, on va y arriver... Au fait, Memphre, j’aime bien ta « présentation » : ON MET LONGTEMPS A DEVENIR JEUNE... avec un gosse qui pisse ! adorable. Et après ça, tout est dit, n’est-ce pas ? Non, un mot de trop : « JEUNE ».
C’est très nouveau pour moi de discuter sur des forums... !
Amitiés au Var, à la
Bretagne, au
Québec, à la
Provence et au
Cambodge... C’est magique le net, non ? Vous trouvez pas ? Dites ?
Amitiés
Eli
PS. Merci à odonate pour la leçon de Breton. C'est mignon, Kenavo... l'entendre dire doit l'être encore plus