Corserandos · 6 décembre 2018 à 18:41 · 394 photos 43 messages · 10 participants · 6 804 affichages | | |
Bonjour,
Ce carnet de voyage est le compte rendu d’un séjour de 3 semaines effectué du 6 au 29 juillet 2012.
Participants: famille de 6 personnes entre 26 et 58 ans. Organisation : agence belge Déplacements : avion, train, van avec chauffeur Climat : chaud et humide, quelques jours de pluie à Sumatra et Bali mais pas de manière continue, ciel souvent nuageux.
Nos coups de cœur :
Sumatra : - le parc Gunung Lauser pour les orangs-outangs et autres singes - les maisons batak
Java : - les temples de Borobudur et Pranbanan - le wayang kulit, théâtre d’ombre au Sono Budojo à Jogjakarta - le lever du soleil au Bromo
Bali : - le temple de Gunung Kawi (the Rocky Temple) - le temple de Pura Gunung Kawi Sebaty (the Holy Spring Temple) - plongée sur l’épave du Liberty à Tulamben - le temple de Lempuyang
Observation :- Les indications sur les logements datant de 2012, elles ne sont probablement plus d’actualité, comme certains renseignements pratiques.
Jour 1 : Bruxelles - Singapoura.m. : Vol pour Francfort. p.m. : Vol pour Singapour
Le vol pour Singapour s’effectue en A 380 (12h).C’est la première fois que nous prenons cet avion avec ses ailes courtes et sa grosse tête qui lui donne un air de cachalot. Quand on y entre, on ne se rend pas compte de son volume car l’espace est fort compartimenté.
Jour 2 : Singapour – Medan – Bukit Lawang (Sumatra)a.m. : - Vol de Singapour à Medanp.m. : - route pour Bukit Lawang - nuit à Bukit Lawang
Arrivée à Singapour à 6h30 où nous n’avons que 50 mn pour prendre l’avion pour Medan ( Sumatra). C’est évidemment trop peu mais l’avion nous attend et, apparemment, les bagages aussi. Beau temps à Singapour mais vol au-dessus des nuages. Comme on fait notre entrée en Indonésie à Medan, il faut demander un visa. Il n’y a qu’un seul guichet et ça n’avance pas. Un second guichet s’ouvre mais on nous dit qu’il faut passer par le 1er pour acheter le visa et par le 2d pour le cachet ! Ensuite, passage à l’immigration et, enfin, on peut aller chercher nos valises. Enfin, c’est ce qu’on croit, car de valises, il n’y en a guère. Aucune à nous ! On passe alors un temps fou à déclarer la « perte ». Les guides d’ Indonésie signalent que les choses ne s’y passent jamais comme prévu et qu’il faut rester zen. On l’a vite constaté. Les valises devraient arriver par le vol suivant. Enfin, on sort avec notre guide, Elie, parlant français, et on s’installe dans notre van avec son chauffeur, direction le parc des orangs-outangs de Gunung Lauser. Medan est une ville très animée de 3 millions d’habitants où le trafic est épouvantable. D’avion, ça n’avait pas l’air très exotique mais, dans les rues, c’est bien différent. Tout est déglingué, il y a plein de petites échoppes, des énormes panneaux fleuris pour annoncer des événements, des becacs (prononcer bétchac), sortes de vélotaxis. C’est assez pittoresque et il y a de quoi voir. Pareil en dehors de Medan. On traverse ensuite une énorme forêt de palmiers, bien plantés et rangés dont on coupe les grappes de fruits pour en faire de l’huile. On voit d’ailleurs plein de camions débordant de ces fruits. Le paysage devient de plus en plus vert, se vallonne et on aperçoit les montagnes. Au bord de la route, quelques petites « paillottes » en pagodes. Après 3h de route, on entre dans le parc de Gunung Lauser où se trouve notre hôtel que nous croyions perdu au milieu de nulle part et pas touristique. Un monde fou ! C’est samedi et le début des vacances indonésiennes. Bukit Lawang est un lieu de villégiature pour les Indonésiens qui s’y rassemblent, s’y baignent (les femmes tout habillées) et font du rafting sur de grosses bouées. Plein de boutiques et de petits bistrots. Déjeuner dans un bistrot de l’autre côté de la rivière.
On gagne alors notre hôtel à pied car aucune route n’y mène. Le temps qu’on boive le verre d’accueil, il se met à pleuvoir. Impossible d’aller voir nourrir les orangs-outangs comme prévu, d’autant plus qu’on n’est pas très équipés sans nos valises. Assez épuisés, on s’installe dans nos chambres, un peu sombres mais avec hamac sur la terrasse et vue sur la rivière. Des macaques se promènent sur les toits, fréquentent beaucoup la terrasse de notre fille et entrent même dans sa chambre par une toute petite ouverture dans la fenêtre ! Ça nous fait du spectacle. Il pleut de plus belle et l’orage gronde.
C’est au moment où nous allons dîner que nos valises arrivent, amenées à pied par des porteurs. Ouf ! Au menu : nasi-goreng, satés, poulet, chips. Pas mauvais. On va enfin pouvoir prendre une bonne douche... mais sans eau chaude, ni essuie, ni savon. Heureusement que nous avions prévu ça, de même que les « sacs à viande » car il n’y a pas vraiment de draps. Nuit au « Sam’s Bungalows », très simple, avec lit à baldaquin fermé par une moustiquaire et ventilateur bienvenu car il faut fermer portes et fenêtres, salle de bain originale. | | Jour 3 : Bukit Lawang (Sumatra) – Parc Gunung Lausera.m. : - parc Gunung Lauserp.m. : - parc Gunung Lauser - nuit à Bukit Lawang
Lever à 7h, après une assez bonne nuit, pour partir à 8h15. Il fait beau ! Petit déjeuner à l’occidentale. On découvre notre ranger, Sinar, qui parle anglais, mais aussi... notre « porteur de pique-nique » ! Il faut traverser la rivière dans une barque que des hommes tiennent par des cordes dans un courant impressionnant. A l’entrée de la réserve : paiement de droits pour les appareils photo et caméras (assez chers). On monte par des hautes marches jusqu’à la plate-forme de nourrissage des orangs-outangs. C’est dur et il fait déjà étouffant. Il y a beaucoup de monde. On voit une mère orang-outang et son petit, très spectaculaires, une autre femelle qu’on voit moins bien et un babouin avec une sale tête.
Mais le clou, c’est un énorme mâle dont il faut se méfier car il est sauvage. Il vient là parce que la 2ème femelle est sa femme, qui est d’ailleurs enceinte d’un mois. Il est vraiment impressionnant. Il engloutit tout un régime de bananes et jette ensuite les pelures.
Après un certain temps, tout le monde s’en va et nous commençons notre trekking dans la jungle pour en voir des sauvages. La forêt est très dense et humide. Avec tout ce qu’il est tombé hier, le « chemin » est sacrément boueux. On retrouve un peu plus haut la mère et son petit qui ont quitté la plate-forme.
Un paon vient se promener près de nous, pas du tout farouche, et nous suit très longtemps.
Il paraît que tous les orangs-outangs de la région ont un nom et qu’on les reconnaît à leur tête. Nous faisons alors la rencontre de Mina, avec trois jeunes, dont un petit super mignon. Elle peut être agressive et on s’en méfie. On les voit vraiment de très près et on s’amuse à regarder les petits jouer et circuler ou se balancer dans les arbres. De temps en temps, Mina se manifeste, semble se diriger vers nous et nous nous éloignons quelque peu. Le plut petit est venu vraiment jusqu’à nous et Sinar lui a donné un bout de banane. On prend bien le temps de les observer.
Arrêt déjeuner à un endroit où on voit, relativement loin, trois orangs-outangs au sommet d’un arbre. Sinar nous a préparé un pique-nique dans une feuille de bananier avec... du nasi-goreng, un œuf sur le plat, des chips et un concombre. On est content d’avoir prévu nos fameux couteaux-fourchettes-cuillières tout en un. Après le repas, on observe mieux les orangs-outangs dans les arbres qui ont un peu bougé. Il y en a un dans un nid et les deux autres se promènent. Ils changent de nid tous les jours pour éviter les serpents et autres animaux dangereux.
Pendant toute la journée, on a entendu les cris des gibons mais ils sont très difficiles à voir.
C’est dans la descente, peu de temps avant d’arriver en bas, qu’on voit, dans les arbres au bord du chemin, 3 thomas leaf monkeys, de superbes petits singes gris et blancs à longue queue. Ils s’approchent de nous et ne sont pas farouches. On leur donne un peu à manger et on peut même les toucher. Ils ne sont pas du tout agressifs, mais super mignons et comiques. C’est la cerise sur le gâteau pour clôturer la journée.
Il faut de nouveau traverser la rivière en barque et c’est moins facile dans ce sens.
On nous avait annoncé une marche sportive avec de gros dénivelés. Ça n’a pas été le cas du tout mais le chemin est peu tracé, très irrégulier, avec des racines, des pierres, des branches en travers et, parfois, de grandes « marches » à franchir. Il y règne une chaleur humide assez terrible par endroits. La forêt, très dense, n’est pas une forêt tropicale exceptionnelle et n’offre pas de vues... mais on ne peut pas tout avoir !
Retour un peu avant 16h. Après un verre avec les guides et une douche froide, on s’installe sur notre terrasse. Pas de macaques aujourd’hui. Dîner dans un autre restaurant, avec des plats plus variés, assez bons... et sans nasi-goreng. Nuit à Bukit Lawang. | | Jour 4 : Bukit Lawang – Parc Gunung Lauser
a.m. : - parc Gunung Lauserp.m. : - parc Gunung Lauser- nuit à Bukit Lawang
Départ à 7h30 pour un nouveau trekking et essayer de voir les gibbons qu’on a beaucoup entendus mais pas vus hier. Cette fois, il faut traverser la rivière sur un pont en contrebas, après avoir parcouru toute la ruelle de boutiques. Il fait magnifique et déjà fort chaud. Le chemin commence par la montée d’une série interminable de marches. Endroit paisible et belle végétation. On ne marche pas depuis longtemps lorsqu’on voit quelques thomas leaf monkeys qu’on regarde à peine car, à côté, se trouvent les fameux gibbons. On ne les voit pas de très près car ils vivent dans le haut des arbres et sont très sauvages. Ils ont l’air assez mignon et se déplacent pendus par un bras, puis l’autre. Ils n’ont pas de nid et dorment pendus par les bras et la queue (ce que les orangs-outangs n’ont pas). On prend tout le temps de les observer de différents endroits.
On rencontre ensuite une grosse femelle orang-outang dont les petits sont plus haut. Elle est très proche et nous observe.
Des chiens aboient sans cesse, ce qui inquiète beaucoup les gibbons et les orangs-outangs qui se mettent à pousser des cris pour prévenir du danger. Les petits orangs-outangs cassent de vieilles branches et les lancent vers « la foule » (il y a beaucoup de monde), comme le leur a inculqué leur mère, pour nous tenir à distance. La mère pose pas mal, accepte toute la nourriture qu’on lui donne et continue à tendre la main comme une mendiante. Pas si sauvage que ça, donc !
On voit encore des thomas leaf monkeys, toujours aussi irrésistibles. On leur donne à manger, les caresse, leur met la queue sous le nez... sans qu’ils bronchent le moins du monde.
Les chemins sont nettement plus sportifs qu’hier car on va plus à travers tout et il fait encore plus boueux.
On aperçoit, dans le haut d’un arbre, un orang-outang qui semble très costaud. C’est un gros mâle solitaire, comme tous les mâles. Il bouge un peu, puis s’installe dans son nid. Sinar embroche une banane au sommet d’un petit arbre pour l’attirer et ça marche. Il commence à bouger et on doit alors reculer. Attiré par la nourriture, il vient jusqu’à nous et nous offre un spectacle de première qualité. C’est probablement le mâle qu’on a vu hier à la plate-forme.
On voit aussi toute une série de macaques au même endroit.
Assez fatigués, on marche encore un peu pour trouver un endroit de pique-nique. Il est grand temps de faire une pause. Pendant notre déjeuner, toujours composé de nasi-goreng, œuf, chips, tomates et concombre dans une feuille de bananier, nous avons la visite d’un paon. A 12h30, on entend l’appel du muezzin mais aucun guide ne réagit. On reprend notre route pour « simplement » rentrer au village. Il faut descendre jusqu’au ruisseau, puis tout remonter de l’autre côté. Épouvantable ! C’est raide, peu tracé, avec des racines, des pierres, de la boue. Horriblement casse-gueule ! La montée n’est pas vraiment mieux tellement ça glisse. Sinar est attentif et aidant.
On est content d’arriver à un chemin plus facile. Et dire qu’hier, on ne trouvait pas ça très sportif ! On n’aura vu aucune bestiole épouvantable (ni serpent, ni araignée, seulement des sangsues). Rentrée par le même chemin et le même pont. Quelques maisons pittoresques.
Dernier verre avec Sinar qui a vraiment été un très bon guide. Dîner au même restaurant que la veille, plats variés et bons.
Nuit à Bukit Lawang, mais au Jungle Inn cette fois, juste à côté. Notre chambre est un vrai palace, avec des meubles locaux en bois foncé, haut plafond et murs rouge foncé, salle de bain extérieure ocre avec des plantes et douche chaude, terrasse avec banquettes, fauteuils et hamac. Superbe ! Les chambres qui donnent directement sur la rivière sont très sombres et humides. | | Jour 5 : Bukit Lawang – Lac Tobaa.m. : - route vers Medan - visite d’une forêt de palmiers et d’un cimetière musulman - marché et déjeuner à Brastagip.m. : - cascade de Sipiso Piso- palais batak de Pematang Purba - ferry pour l’île de Samosir - nuit à Tuk Tuk
Départ à 7h45 pour le Lac Toba. On nous porte heureusement nos valises à travers tout le village jusqu’à notre van où le chauffeur nous attend. Nous reprenons la route dans l’autre sens jusqu’à Medan. On fait une halte dans la forêt de palmiers où des ouvriers sont en train de faire tomber les grappes de fruits avec d’interminables tiges métalliques coupantes. Les grappes pèsent entre 10 et 40 kg et sont destinées à la production d’huile de palme, celle-là même qui est tant contestée à cause de la déforestation qu’elle cause et, par conséquent, de la destruction de la zone d'habitat des orangs-outangs et autres grands animaux. Je ressors de la forêt avec une grosse sangsue accrochée à la cheville. Beurk ! Seul un jet de spray anti-moustique la fera se décoller.
Arrêt ensuite dans un petit cimetière musulman aux petites tombes bleues, quelques-unes rouges ou ocre plus sophistiquées.
On n’est pas obligés de traverser tout Medan et son épouvantable trafic mais c’est quand-même lent.
Arrêt déjeuner à Brastagi pour manger la spécialité locale, du porc (eh oui, on est là en terre chrétienne !), plutôt bon mais plein de graisse. Nous entrons dans le pays batak. Petit tour au marché de fruits et légumes, assez beau et coloré, avec un tas d’espèces qu’on ne connaît pas. Quelques amusantes scènes de rue.
Apparaissent alors des bâtiments en forme de pagode, typiques de la région.
La route est assez épouvantable, trous, chantiers provoquant de longs ralentissements, menaces de collision à tout instant. En arrivant au sommet d’une route, on aperçoit le lac Toba. On s’arrête au point de vue sur la cascade de Sipiso Piso, assez belle mais dans un environnement pas extraordinaire. Le lac est énorme, de la taille du lac Léman.
Il se met malheureusement à tomber des cordes quand on arrive au palais batak de Pematang Purba, palais de tous les rois de la région, en forme de pagode aux bois ouvragés.
On y fait un tour rapide car on doit prendre le dernier ferry de 18h pour nous mener à l’île de Samosir où nous allons loger deux nuits.
9h de trajet en tout de Butik Lawang à Samosir ! L’île est énorme mais on ne voit pas grand-chose car on arrive à l’hôtel à Tuk Tuk quand il fait noir. Dîner à l’hôtel, bon (avec du porc !). Nuit à Tuk Tuk à l’hôtel « Silington », le premier qui a vraiment l’air d’un hôtel, avec une vraie réception, un grand domaine, beaucoup de chambres et une énorme salle de restaurant fermée alors que nous avons toujours mangé sur des terrasses couvertes. Grande chambre, salle de bain avec eau chaude, essuies, savon et de vrais draps. Image attachée: | | Jour 6 : Lac Tobaa.m. : - Ambarita : maisons batak - Simando : spectacle de danse sur un site de maisons batak - déjeuner à l’hôtel Toledo à Tuk tukp.m. : - Tomok : sarcophages et tombeaux des derniers rois - promenade dans les rizières - nuit à Tuk Tuk
Départ prévu à 7h30. Premiers problèmes digestifs pour deux d’entre nous. Arrêt à Ambarita pour voir un ensemble de maisons batak. Le village est entouré d’un grand mur de pierres avec quelques sculptures. Chaque groupe de maisons est précédé d’un porche sculpté.
Elles sont toujours groupées en nombre impair, ici 7, pour porter chance. Les maisons sont sur pilotis, il y a un étage et, au-dessus, le toit en pagode. Maintenant, les toits de chaume sont malheureusement remplacés par des toits en tôle ondulée. Certaines sont encore occupées et on y voit même une dame pendue à son GSM avec une grande télévision à l’intérieur. Le contraste est étonnant.
Beaucoup de belles boiseries en façade, sculptées et peintes, toujours dans trois couleurs : noir (le passé), blanc (le ciel), rouge (la terre, le présent).
Au bout de deux rangées de maisons se trouvent une table et des chaises en pierre avec des sculptures sous un banian. C’est le lieu où l’ennemi était tué.
Les bataks étaient des gens violents et cruels. On les dit cannibales, ce que n’admet pas notre guide. D’après elle, ils ne faisaient que manger le cœur de l’ennemi qu’ils tuaient pour être sûrs de tuer le mauvais esprit. On fait un tour dans le petit cimetière au-dessus du village, spécial, avec de belles vues sur le lac. L’île est gigantesque mais les choses intéressantes semblent être concentrées au nord.
Nous allons alors à Simando, assister à un spectacle de danse sur un site de maisons batak devenu plutôt un musée. Il y a d’ailleurs un tout petit musée avant l’entrée où se trouve une belle barque batak (barque royale), sculptée et peinte en noir, blanc et rouge.
Le spectacle de danse est joli, avec de beaux costumes, mais un peu fastidieux. Danse est un bien grand mot car il s’agit plutôt de marche et de mouvements des mains avec une musique très peu variée.
Nous visitons un peu plus loin un autre ensemble de maisons, tout à fait vivantes celles-là, avec des enfants qui jouent et des femmes qui papotent.
Nouvel arrêt pour voir un sarcophage de sultan, pas très intéressant.
Déjeuner à l’hôtel Toledo à Tuk tuk, sur une terrasse au bord du lac assez agréable. Image attachée: | | Jour 6 : Lac Toba (suite)
p.m. : - Tomok : sarcophages et tombeaux des derniers rois - promenade dans les rizières - nuit à Tuk Tuk
Visite de Tomok pour voir des sarcophages et des tombeaux des derniers rois.
En contrebas, se trouve un joli ensemble de statues de musiciens et autres personnages avec un animal au milieu. C’est très traditionnel.
De Tomok, nous partons à pied par les rizières pour, normalement, rejoindre l’hôtel. Il y en a peu en terrasses mais c’est très beau quand-même.
Nous croisons du monde et, de partout, les enfants nous crient « hello ».
Là aussi, quelques maisons batak mais très peu élaborées au niveau des boiseries.
On assiste brièvement à une fête de mariage. Beaucoup de monde, d’animation, de confusion, de couleurs, mais on ne verra jamais les mariés.
Comme il se met à pleuvoir, le chauffeur vient nous chercher à mi-chemin et nous rejoignons la route. Dommage, on a eu un petit goût de trop peu. Belle végétation entre lac et montagne avec des cascades. Au retour à l’hôtel, nous faisons les boutiques du coin. Achat d’un ulos, grande écharpe censée garder l’esprit, qu’on met sur son épaule pour entrer dans certains lieux saints, ou autour d’un bébé ou d’un couple pour les protéger. Agréable tour du jardin de l’hôtel, assez beau, avec beaucoup de cultures de fleurs et belle vue sur le lac.
Dîner en dehors de l’hôtel et coucher tôt car demain, au lieu de prendre le bateau public de 7h qui nous ferait peut-être arriver à l’aéroport de Medan un peu tard, nous prenons un bateau privé à 6h. Nuit à Tuk Tuk. | | Jour 7 : Lac Toba – Jogjakarta (Java)a.m. : - bateau pour Parabat - route pour Medan et visite de la mosquéep.m. : - vol pour Jakarta - vol pour Jogjakarta - nuit à Jogjakarta
Lever 4h45 ! Et une troisième malade ! Nous prenons le bateau à 6h jusqu’à Parabat où nous attend notre chauffeur passé la veille.
Ensuite, la route pour Medan.
Comme on y est en avance, on y visite la mosquée, sans grand intérêt. Nous devons évidemment y enlever nos chaussures et porter un foulard sur la tête.
Premier vol en début d’après-midi pour Jakarta avec la compagnie Garuda (pas de vol direct pour Jogjakarta), peu spectaculaire au-dessus d’interminables champs plats, puis dans les nuages. Jakarta et son port nous paraissent gigantesques. Des bateaux attendent en mer par centaines de pouvoir charger ou décharger. Bel aéroport. Vol ensuite pour Jogjakarta et arrivée vers 19h30 avec tous nos bagages. Morris, notre guide, nous accueille avec des colliers de jasmin très parfumés. Dîner à l’hôtel où, sans guide, on est un peu perdus pour choisir nos plats. Nuit à Jogjakarta, à l’hôtel Ruman Palagan, très joli, beaucoup de charme avec décoration javanaise et balinaise, piscine, chambres sombres, malheureusement loin du centre.
| | Jour 8 : Jogjakarta (Java)
a.m. : - relax - déjeuner à Prambananp.m. : - temple de Prambanan - temple de Plassan - nuit à Jogjakarta
Petit déjeuner à 9h. On a décidé de la faire cool aujourd’hui et de profiter de l’hôtel. Notre guide vient nous chercher en fin de matinée et nous allons déjeuner sur la terrasse d’un restaurant avec vue sur Prambanan. Belle situation, bon repas.
Le site de Prambanan est un grand plateau avec plusieurs temples hindouistes, assez impressionnants, un pour chaque dieu, Brahma le créateur, Civa le destructeur, et Vishnu le protecteur, construit en 900.
Dans chaque temple, appelé candi, se trouve une statue du dieu.
En face de chacun, son « garage », petit temple contenant le moyen de transport du dieu. Pour Brama le cygne (disparu), pour Civa le buffle, pour Vishnu l’aigle (disparu aussi).
Tous ces monuments sont en pierre de lave et entourés de bas-reliefs retraçant la vie des dieux.
A cause du tremblement de terre de 2006, on ne peut plus entrer dans le temple de Civa. Il y avait en fait 250 temples dans la région. Beaucoup sont réduits à des tas de pierres, mais on peut encore en visiter quelques-uns. Très belle visite, sans trop de monde.
Morris, notre guide, nous avait prévenus que les touristes indonésiens, qui ont rarement vu des occidentaux, voudraient nous toucher pour comparer nos peaux ou toucher des poils. Ils demandent aussi à être pris en photo avec nous pour montrer à leurs amis qu’ils ont des amis dans le monde entier. Nos enfants sont fort sollicités, soit pour leur taille, soit pour leur teint clair. Nous reprenons la voiture pour aller au temple de Plassan. C’est un temple original car un mélange d’hindouisme et de bouddhisme. Beau site, avec deux temples carrés, pas très élevés, assez massifs, et des stupas... et beaucoup de blocs de pierre effondrés au sol.
A l’entrée des temples, il y a toujours deux statues représentant le bien et le mal. Ici, ce sont de véritables sumos.
A l’intérieur des temples, trois petites salles dont une avec deux statues hindouistes avec une pause bouddhiste.
Au bout du site, au milieu des blocs, une terrasse entourée de statues, fort abîmées mais certaines encore très belles.
Belle vue de là sur tout le site. Belle vue aussi sur le volcan Merapi, particulièrement dangereux, dont le sommet est dégagé et fume un peu.
Retour à l’hôtel où on ne profite toujours pas de la piscine. Il faut dire qu’il fait noir à 18h et qu’on rentre tard. Dîner près de l’hôtel, au Sapi Bali, très local avec carte en indonésien uniquement, serveurs très souriants. On évite les plats marqués « hot », mais cela ne nous empêchera pas de cracher des flammes. Au retour, on se rue sur le mini supermarché pour acheter des glaces qu’on mange dans le jardin de l’hôtel. Nuit à Jogjakarta. | | Jour 9 : Jogjakartaa.m. : - temple de Borobudur - Candigero : balade à vélo dans le villagep.m. : - déjeuner à Candigero - visite d’un atelier de batik - Kota Gede : visite d’un atelier de travail de l’argent - wayan kulit (théâtre d’ombre) au musée Sono Budojo - nuit à Jogjakarta
Départ à 8h et premier arrêt à un petit temple bouddhiste, à côté d’un énorme banian, où on se fait coller comme des mouches par des petits vendeurs.
Arrivée à Borobudur où on n’aperçoit le temple qu’à la dernière minute. Il date des 8è-9ème siècles. En montant, on franchit l’étape des désirs, puis des apparences, pour atteindre finalement le nirvana. C’est un temple bouddhiste de 9 étages, énorme et carré à la base.
Les étages du bas sont couverts de bas-reliefs sur tous les côtés sur 4 kms, une vraie BD. Ils retracent la vie de Bouddha.
Les trois derniers étages sont ronds et couverts de stupas ajourés contenant un bouddha. C’est le niveau du paradis, avec un grand stupa au sommet. Parvenir à toucher le bouddha à travers les trous du stupa porterait chance. Superbe !
Dommage qu’on n’ait pas une vue d’ensemble avec suffisamment de hauteur et de recul. Pour cela, il aurait fallu, paraît-il, aller à l’hôtel Pondok Tingal et monter 1/4h à pied pour la vue sur le site, de préférence au lever du soleil.
Nos enfants sont de nouveau très sollicités par les touristes indonésiens pour des contacts et des photos. | | Jour 9 : Jogjakarta (suite)
p.m. : - déjeuner à Candigero et balade à vélo dans le village
- visite d’un atelier de batik - Kota Gede : visite d’un atelier de travail de l’argent - wayan kulit (théâtre d’ombre) au musée Sono Budojo - nuit à Jogjakarta
Nous nous rendons ensuite au village de Candigero pour y déjeuner et faire un tour à vélo. C’est une jeune guide locale, parlant français et anglais et travaillant pour la coopérative du village, qui nous emmène à vélo, de vieilles bécanes avec un seul frein opérationnel. Elle commence par nous annoncer la visite de sa future maison. On est un peu surpris quand on découvre un petit cimetière musulman. Les morts sont célébrés de nombreuses fois, jusqu’à 100 jours. Une tombe est surmontée d’un parasol. C’est celle d’un enfant, protégé de la sorte de la pluie et du soleil. Les stèles des hommes et des femmes sont différentes.
Nous nous dirigeons alors vers la rivière où de jeunes garçons se baignent. De gros pneus, radeaux de rafting local, servent à transporter les récoltes. Un radeau arrive plein de verdure qui est ensuite transportée sur le dos d’un homme.
Tous les enfants du village, et même les adultes, nous disent « hello » à notre passage.
Des chips de manioc sèchent au soleil sur des grillages. Après en avoir appris le mode de fabrication, nous pouvons les goûter et c’est très bon.
Arrêt déjeuner dans une maison traditionnelle javanaise au toit à 4 versants et deux inclinaisons.
On nous sert une variété de plats traditionnels, tous aussi bons les uns que les autres... et pas épicés. Une poule court au milieu de la salle. Comme les habitants ici n’ont pas les moyens de manger de la viande, elle est remplacée par du tofu qui, préparé à l’indonésienne, est très bon. Très sympathique petite expédition.
Morris nous emmène alors visiter un atelier de batik « pas touristique » et nous en explique la fabrication avec les différentes étapes de cire à chaque couleur qui prennent des mois. Des coqs de concours de chant chantent interminablement dans la cour. On les étranglerait bien. Il y a des batiks pour tous les goûts, traditionnels ou modernes et abstraits. On se laisse quand-même tenter par un traditionnel.
Ensuite, visite d’un atelier de travail de l’argent à Kota Gede. Visite assez inintéressante où on ne comprend rien de ce que la guide locale tente de nous expliquer. Retour interminable à l’hôtel à cause du trafic.
Nous repartons alors, sans le guide, en taxi vers le centre-ville pour voir le théâtre d’ombre au musée Sono Budojo. A l’entrée, un artisan travaille la peau de buffle, future marionnette.
Un drôle de bonhomme, au sourire édenté et à la coiffure rasta, nous donne de nombreuses explications. Le spectacle, wayan kulit, peut se voir des deux côtés. D’un côté d’une toile, on voit le marionnettiste agitant toute une série de personnages et faisant seul les dialogues. Il est entouré par des musiciens jouant sur des instruments traditionnels, assis jambes croisées, et quatre femmes qui chantent, assises sur les genoux. L’ensemble est impressionnant et très beau même si la musique est grinçante et ennuyeuse.
De l’autre côté de la toile, on ne voit que les marionnettes en ombres chinoises. Très poétique.
A la sortie, nous retrouvons notre drôle de bonhomme, toujours aussi souriant et qui parle pas mal français. Il doit être une sommité dans son domaine car il donne un cours sur les marionnettes à l’université et a écrit une anthologie sur le sujet, une véritable brique. On se laisse tous tenter par l’achat de marionnettes. Elles sont plates et articulées, pleines de petits trous et peintes des deux côtés. En sortant, on traverse la place Alun Alun où il y a encore plein d’échoppes et de warungs (échoppes où on peut manger). Dîner dans un restaurant chinois, le « Royal Garden », sans caractère, qui nous appelle un taxi pour rentrer car impossible d’en trouver un dans la rue. Nuit à Jogjakarta. Image attachée: | | Jour 10 : Jogjakartaa.m. : - marché - musée Sono Budoyo - visite du Kraton (palais des sultans) - promenade dans Maliboro, la grande artère commerciale - déjeuner près de Maliborop.m. : - les bains du sultan - nuit à Jogjakarta
Départ à 8h30. On commence la journée par la visite du marché de fruits et légumes pour ne pas arriver trop tôt au Kraton, en même temps que les autocars. Marché haut en couleurs. Vente de pâtes aux couleurs d’épices et aux vertus médicinales.
A la sortie, des femmes vendent des roses coupées dans des paniers pour les offrandes.
Nous allons ensuite en becak (vélo taxi) jusqu’au musée Sono Budoyo. Expérience amusante, d’autant plus qu’il n’y a pas trop de trafic et qu’on n’a pas l’impression de risquer notre vie à chaque carrefour.
Le musée Sono Budoyo retrace l’histoire de l’ Indonésie. Belle salle remplie d’instruments de musique disposés comme dans les représentations musicales et théâtrales. On peut même les essayer. Beaucoup d’espèces de gongs et de « xylophones ».
Une autre très belle salle est celle des marionnettes du wayan kulit, théâtre d’ombres que nous avons vu hier.
Le reste n’est pas d’un très grand intérêt, sauf des meubles en bois sculpté et le lit d’une déesse. Tout près, de l’autre côté de la place Alun Alun, se trouve le Kraton, palais des sultans dont le site est protégé par une enceinte blanche avec plusieurs portes. Le sultan y vit toujours – il est gouverneur de la province – mais cette partie n’est pas visible. Il y a différents pavillons à l'architecture d'intérêt variable, un musée sans intérêt avec tous les cadeaux que le sultan a reçus, dont du cristal du Val Saint-Lambert des rois belges !
Un endroit est consacré aux spectacles de musique et de danse.
Un grand pavillon couvert de dorures sert encore aux grandes cérémonies, comme mariages et circoncisions.
Sans Morris, nous allons alors nous promener dans la grande artère commerciale, Maliboro. C’est dimanche mais les magasins sont ouverts et il y a une animation folle. On n’a jamais vu autant de motos ailleurs. Il faut dire que c’est le seul moyen d’avancer dans ce trafic.
Déjeuner au « Superman » sur une terrasse couverte, fort sombre, à la cuisine locale et internationale. Certains se réjouissent de manger... un hamburger.
Nous redescendons Maliboro pour aller voir les bains du sultan, près du Kraton, difficiles à trouver et nous devons nous faire aider par un local qui nous guide à travers un dédale de ruelles, assez sympas, avec beaucoup d’oiseliers et des cages qui pendent dehors.
Les bains qui ont dû connaître des jours meilleurs. A part quelques belles portes, tous les bâtiments sont dans un état assez pitoyable et les bains quasi vides.
Belles scènes de rue.
On voudrait rentrer à l’hôtel en taxi mais ils ne sont stationnés nulle part, même aux endroits les plus touristiques. On parvient quand-même à en héler un. Enfin, un bain dans la piscine de l’hôtel mais, curieusement avec la chaleur qu’il fait ici, l’eau n’est pas très chaude. Dîner à l’hôtel et nuit à Jogjakarta. | | Jour 11 : Jogjakarta – Bromoa.m. : - train pour Surabayap.m. : - route pour Wonotoro - nuit à Wonotoro
Départ à 6h pour prendre le train jusqu’à Surabaya. Nous quittons donc Morris qui nous aura appris beaucoup de choses sur la vie des Indonésiens : il n’y a que des très riches et des très pauvres, il existe une sorte de contrôle des naissances en recommandant un maximum de 2 enfants par couple mais sans punition si le nombre est dépassé, l’école est obligatoire jusqu’au milieu du secondaire, est censée être gratuite mais il faut payer les uniformes et les tenues de scoutisme qui est obligatoire, que dans son village il y a des tournées où les hommes se relaient la nuit pour prévenir des dangers. Ils tapent sur des bâtons (des kuls kuls) de différentes façons pour dire ce qu’il se passe. A une certaine heure, ils tapent aussi pour rappeler aux femmes de prendre leur pilule.
Chaque soir, chacun qui le peut, met cinq cuillères de riz dans un bol devant sa porte. Ce riz est collecté et vendu 5 fois moins cher et l’argent provenant de cette vente sert à aider les pauvres...
Train à 7h15 en « eksecutif », la 1ère classe locale.
Le trajet devient intéressant quand on arrive dans la campagne. On voit bien le Merapi.
On traverse les champs de riz et on peut voir les gens y travailler avec leur chapeau pointu bien typique.
Les gares ne sont malheureusement pas pittoresques du tout.
Arrivée à Surabaya à 12h après un trajet sympa mais pas extraordinaire. Nous découvrons notre guide, Anona, qui parle anglais. Surabaya est la deuxième ville d’ Indonésie, commerciale et portuaire. Le trafic y est aussi épouvantable qu’ailleurs mais les voitures sont nettement plus chic. On voit que c’est une ville riche. Tout y est aussi plus net et plus propre. On y roule à tombeau ouvert, face à des camions en sens inverse, à contresens, on dépasse par la bande des pneus crevés, et j’en passe. On quitte la grand route à Probolinggo et on grimpe alors sérieusement sur une petite route très jolie, très verte, avec des rizières ou des plantations maraichères à perte de vue sur les flancs des collines.
Petit arrêt pour se dégourdir les jambes dans une jolie rizière en terrasse.
On arrive alors au village de Wonotoro, à 1700 mètres d’alitude, où se trouve notre hôtel. Dîner à l’hôtel, cher et mauvais. Il faut dire qu’on en a un peu marre de la cuisine indonésienne et qu’on a choisi plus européen. Ce n’est sans doute pas ce qu’ils font de mieux. On se couche tôt car demain on part à 3h30 ! Nuit à Wonotoro, à l’hôtel « Java Banana », avec plusieurs bâtiments dans un beau jardin, magnifique réception avec décoration locale, belle boutique, superbes chambres très confortables avec très belle photo du Bromo tout en longueur. Dommage qu’on n’en profite pas plus.
Images attachées: | | Jour 12 : Bromo – Ubud (Bali)a.m. : - 3h : route pour le mont Pena Jankan - lever du soleil sur le Bromo - promenade à cheval et à pied jusqu’au sommet du Bromo - retour à Wonotoro et petit déjeuner - route pour Surabayap.m. : - vol pour Bali - nuit à Ubud
Lever à 3h pour partir dans deux jeeps qui nous mènent par une très mauvaise route ou piste à un point de vue sur toute la caldeira, le mont Pena Jankan à 2.770 m d’altitude. Il y fait encore tout noir et froid, mais supportable. Plutôt que de rester du côté du lever du soleil, on s’installe là où on voit le mieux le Bromo et ses voisins, le Batok et le Semeru. Vu le monde, il y a intérêt à prendre sa place tôt.
Le Bromo est encore en activité et peut être très dangereux. Le Semeru (point culminant de Java à 3.676 m) fume théoriquement toutes les 20 à 30 minutes. Il ne nous a pas fait de grande démonstration.
La caldeira se découvre petit à petit et la lumière devient belle, il n’y a aucun nuage.
Anonar nous avait dit que si la veille, il y avait plein d’étoiles à 20h, il ferait clair sur le Bromo. Ça vaut ce que ça vaut mais c’était le cas. On y reste assez longtemps puis on reprend les jeeps pour descendre dans la caldeira qui fait 11 km de diamètre. On traverse la mer de sable jusqu’à un petit temple hindou.
Nous sommes au pays des Tenggers, peuplade hindoue, au milieu d’une région très musulmane. C’est là que nous attendent des chevaux. On nous donne des masques pour nous protéger de la poussière. Les chevaux, braves et très petits, nous emmènent à travers l’extrémité de la mer de sable jusqu’au pied de l’escalier qui monte au Bromo. Il y a un monde fou et ça cale dans la montée.
L’espace d’observation sur la crête du cratère (2.392 m) est assez limité car le cratère s’est assez fort effondré lors de la dernière éruption de 2010. Des barrières sont tombées et n’ont pas été remplacées. Donc, si chute il y a, c’est jusque dans le fond, dans un lac d’acide qui fume et dégage une légère odeur de soufre. Le cratère n’est pas très beau car uniformément gris. Lors d’une cérémonie, les pèlerins y jettent des offrandes. Le Bromo ressemble à un amas de cendres grises. On n’est pas sur des coulées de laves.
Le Batok, par contre, est bien conique et assez vert.
Quant au Semeru, il a la forme typique d’un volcan et est assez imposant dans le fond de ce paysage tout à fait époustouflant. Retour à l’hôtel à 8h30 pour un petit déjeuner bien mérité, une douche et un tour dans le jardin.
Départ à 10h pour retourner à Surabaya et prendre l’avion pour Bali. Pendant le vol, on aperçoit quelques volcans dont, sans doute, le Semeru qu’on voyait du Bromo mais de l’autre côté. Plus loin, quelques crêtes dépassent des nuages dont un petit sommet conique avec un cratère. Ensuite un gigantesque cratère.
Arrivée à l’aéroport de Denpasar dont la façade hindouiste nous met vite dans l’ambiance. 1h30 de route pour Ubud où on arrive dans le noir complet à 20h (+ 1h à Bali). Dîner sur une terrasse dans le premier établissement où on trouve de la place avec des nouilles et des satés. Il pleut un peu. Nuit à Ubud, à l’hôtel « Samhita Garden », très beau, pavillons à deux étages dans un joli jardin avec piscine, belles chambres. Adresse très agréable. | | Jour 13 : Ubuda.m. : - marché artisanal - déjeuner près du marchép.m. : - maison du sculpteur Lempot - balade dans la ville - nuit à Ubud
Il est tombé des cordes toute la nuit et ça continue ! Pas de chance pour une fois qu’on avait décidé de faire grasse matinée et de profiter de la piscine. Ici, nous sommes en autonomie et organisons notre séjour nous-mêmes. Premier bon petit déjeuner en Indonésie. Vers 13h, il ne pleut plus et on part au marché artisanal. Sur le chemin vers le marché, on ne sait où regarder tellement il y a des bâtiments étonnants. Derrière chaque porte entrouverte, on aperçoit des petits temples ou des bâtiments à l’architecture hindouiste. C’est vraiment étonnant.
Grand marché avec de nombreuses boutiques où on retrouve souvent les mêmes choses. On y vend des bites de toutes les couleurs et de toutes les tailles, notamment sous forme de porte-clés. On achète notamment de très jolis sarongs qui vont nous servir pour la visite des temples.
Amusantes scènes de rue.
Déjeuner en face du marché sur une agréable terrasse. On visite alors l’étonnante maison du sculpteur Lempot, avec des monuments hindouistes partout dans la cour-jardin, des fleurs exubérantes, une énorme chauve-souris en cage, d’étranges sculptures sur arbres, de beaux masques...
On continue à se balader dans les ruelles où il y a quelques très belles boutiques, dont une bijouterie (Yin) où nous nous laissons tenter par de jolis bijoux en argent aux motifs traditionnels. Il fait déjà noir quand nous rentrons à l’hôtel ce qui ne nous empêche pas de nous baigner dans la piscine, pas très chaude non plus. Dîner au « Terazo », restaurant de cuisine fusion, bon et agréable, où nous fêtons un anniversaire. Pour la première fois du séjour, on y boit du vin, du balinais, assez bon et fruité. On est surpris par de curieux cris dans le toit. C’est un énorme gecko.
Nuit à Ubud. Images attachées: | | Jour 14 : Ubuda.m. : - Neka Museum (peinture balinaise) - promenade dans les rizières - déjeuner à Ubudp.m. : - Monkey Forest - balade dans la ville et boutiques - dîner au Café Lotus et spectacle de danses balinaises - nuit à Ubud
N’ayant pas réussi à rassembler les troupes, nous partons à deux, en taxi, pour le Neka Museum consacré à la peinture balinaise, moyennement intéressant. Les peintures qui nous ont le plus plu sont dans les premières salles et représentent des légendes ou la vie dans les campagnes.
Retour à l’hôtel pour rechercher les autres effectifs et repartir faire une promenade dans les rizières. On descend la grand-rue près de l’hôtel, puis on monte en passant la rivière sur un petit pont. Le chemin est bien marqué et assez fréquenté. Il domine la rivière et traverse une végétation très luxuriante.
Arrivés à une sorte de col, on devrait voir le Mont Batur mais il est dans le brouillard. On passe le long de maisons qui ont vraiment l’air de temples. Elles sont tout entourées de hauts murs dont dépassent des décorations hindouistes. On a envie d’entrer partout.
Le chemin doit être assez fréquenté car il y a plein de magasins de peintures et d’artisanat. On arrive enfin dans les rizières en terrasses, assez belles mais un peu raides. Peu de gens y travaillent mais, à mon grand désespoir,... ils ne portent pas de chapeau pointu.
Au bord des champs, on voit partout des petites constructions en bois pour déposer des offrandes. On quitte ce chemin pour prendre la route à gauche qui descend vers Ubud. Ici, les rizières en terrasses sont courbes. Superbe paysage !
On monte et descend sur cette petite route en passant par différents temples où on ne peut pas entrer. Sur un muret, un chien mange les offrandes.
Retour à Ubud par la grand-route, moins agréable.
Déjeuner dans un petit restaurant où on fait appeler un taxi pour nous conduire à la Monkey Forest. Il y a beaucoup de monde mais ce n’est pas gênant. L’endroit est assez beau, avec de nombreuses sculptures étranges et trois temples.
Les macaques se promènent en toute liberté, autant sur le chemin que dans les arbres. Ils sont évidemment attirés par les bananes que les gens leur donnent. Ils sont amusants à voir, surtout les tout petits avec leur mère.
Certains sont agressifs quand on les approche et montrent d’énormes canines menaçantes.
Retour à pied à Ubud par une rue pleine de boutiques où nous ne pouvons pas résister à l’achat d’un kul kul, sorte de tuyau de bois qu’on tape dans les villages pour prévenir du danger dont nous avait parlé Morris à Java. Passage par la pharmacie. Ici, on ne vend pas des boîtes de médicaments, mais des plaquettes sans notice. Passage aussi par le syndicat d’initiative qui semble ici être le grand organisateur et la source de toutes les informations, même des crémations pour lesquelles il organise des visites. On réserve pour demain un minibus avec chauffeur à un prix défiant toute concurrence. Retour à l’hôtel et bain dans la piscine. Dîner au « Café Lotus » à 19h15 pour y assister à un spectacle de danses balinaises que nous avions réservé en passant ce matin. Derrière ce restaurant et son étang de lotus, se trouve un beau décor hindouiste qui accueille la scène. Malheureusement, des spectateurs sont assis devant la scène, ou même debout, ce qui fait qu’on ne voit pas grand-chose de notre table, à part les musiciens. On est aussi un peu loin. Dommage parce que c’est vraiment très beau, avec de magnifiques costumes et beaucoup de grâce. Il y a aussi des danses au palais du sultan mais nous avons préféré la formule dîner-spectacle. Agréable rijstafel.
Nuit à Ubud. | | Bonsoir Françoise
Bravo pour ce récit de voyage accompagné par de très belles photos, cela m'a fait revivre un voyage fait il y a 10 ans. Pas de détails inutiles dans le texte, l'essentiel pour commenter quelques photos, les autres parlent d'elles mêmes et sont fort réussies. J'ai suivi votre parcours d'une traite en me laissant porter avec plaisir. Encore merci pour ce témoignage Eric | | Jour 15 : Ubuda.m. : - Goa Gajah, la grotte de l’éléphant - temple de Penataran Sasih à Pejeng- temple de Gunung Kawi (the Rocky Temple) - temple de Pura Gunung Kawi Sebaty (the Holy Spring Temple)- Temen : plantation de café - déjeuner à Kiutamanip.m. : - lac Batur - Sebatu : artisans de bois - Penusuang : promenade dans les rizières en terrasses - nuit à Ubud
Départ à 9h en minibus avec chauffeur pour un circuit qui doit nous mener au Mont Batur. Il fait tout gris. Premier arrêt à Goa Gajah, la grotte de l’éléphant. C’est plutôt une tête de démon qui garde cette grotte dans laquelle se trouve une statue de Ganesha, divinité hindoue à tête d’éléphant.
De grands bassins sont alimentés par des nymphes.
Comme pour tous les temples que nous visitons aujourd’hui, nous devons nous couvrir d’un sarong. On a fière allure ! Jolie petite balade en boucle pour retourner au parking en passant par les rizières. Nous faisons un détour par Mas, village d’artisans du bois, et nous arrêtons dans un atelier-magasin assez moche mais où il y a quand-même quelques jolis petits masques peints.
Ensuite, visite du temple de Penataran Sasih à Pejeng, réputé, paraît-il, pour son tambour de bronze de 2 mètres de diamètre et son décor gravé. Pas vraiment intéressant. Deux petits temples plus richement décorés méritent l’attention.
Visite du temple de Gunung Kawi (the Rocky Temple), creusé dans la roche. L’endroit est beau, dans les rizières avec des cocotiers.
Il faut descendre un long escalier pour arriver à un premier groupe de temples funéraires, sortes de façades creusées dans la roche dans des niches de 7 m de haut, mais dans lesquelles on n’entre pas. Après avoir traversé la rivière, on trouve 5 temples pareils, en face des premiers.
Toute la visite se passera sous la pluie. Ce site est original, très différent des autres temples que nous visitons, et se trouve dans un très beau site. A l’entrée de tous ces temples, il faut passer par des allées interminables de boutiques.
Visite du temple de Pura Gunung Kawi Sebaty (the Holy Spring Temple) : nombreux petits pavillons richement décorés, superbes portes en bois sculpté peint, belles sculptures, bassins remplis de carpes, bains où les locaux viennent se purifier dans l’eau de la source sacrée.
On aperçoit la source dans un des bassins qui « jaillit » et fait des bulles comme une source chaude.
Le site est très beau, très riche. Ce qui a ajouté au charme de la visite, c’est qu’il y avait une petite cérémonie de méditation avec des offrandes. Très belle visite.
A Temen, nous nous arrêtons pour voir une « plantation de café ». Guère de plantation visible mais une visite avec explications et dégustations dans un assez bel endroit. On nous montre aux arbres les grains de café et les cabosses de cacao. Deux loirs dans une cage servent à digérer le café pour le ressortir en « animal coffee ». Pendu à un arbre, un citron de taille monumentale : un citron-papaye. Les fruits de la passion sont aussi énormes ici. Dégustation de toute une série de cafés, thés et cacaos parfumés, assez bons. Et tout cela se termine évidemment à la boutique où tout est prohibitif.
On monte enfin vers le sommet de la caldeira du lac Batur. Arrêt à Kiutamani pour déjeuner et voir la vue. Il fait un peu brumeux mais on voit le mont Batur en entier, avec ses coulées de lave et le lac qui n’a rien d’exceptionnel vu de là. Le spectacle est un peu décevant (peut-être pas pour ceux qui n’ont jamais vu de coulées de lave. Tout est relatif !).
Il faut payer pour entrer dans cette zone. Le resto a une vue panoramique et propose une formule buffet, pas trop mal mais chère. Nous décidons de ne pas aller voir le temple de Batur car on commence à se lasser un peu des temples. Dommage peut-être.
On redescend alors en passant par les rizières. En traversant les villages, on découvre plein d’artisans de bois à Sebatu. C’est beaucoup plus intéressant qu’à Mas et dix fois moins cher. Nous nous laissons tenter cette fois par des grands masques, sans marchander tellement les prix sont dérisoires.
Arrêt à Penusuang et promenade dans les rizières en terrasses en contrebas de la route en face du village, petites, très étagées et courbes. Superbe ! Il y manque juste un petit rayon de soleil. Là aussi, il faut payer pour entrer dans le village et la zone des rizières.
Notre chauffeur prend ensuite des petites routes pour nous faire passer par des rizières, moins spectaculaires mais jolies, et des petits villages. Retour à l’hôtel vers 18h et baignade dans la piscine. Dîner au restaurant voisin, le « Café des Artistes », tenu par un Belge. Drôle de carte avec des plats indonésiens, mais aussi européens et belges bien sûr, comme des carbonnades flamandes. C’est plein tous les jours alors que c’est dans une petite rue sans vrai passage. Nuit à Ubud. | | Jour 16 : Ubud – Ameda.m. : - balade autour du palais du Sultan - route vers Amedp.m. : - piscine - promenade sur la plage - nuit à Amed
Balade autour du palais du Sultan où se prépare une cérémonie de crémation pour un membre de la famille qui vient de mourir, prévue le 28 juillet, malheureusement après notre départ. Il paraît que cela attire des foules considérables et que des gens viennent spécialement d’ Australie pour ça.
Le bûcher, sorte de haute tour en bambou, est déjà dans la rue. Une énorme passerelle a été érigée pour relier le palais et le haut du bûcher en passant au-dessus des murs d’enceinte.
Des dizaines d’artisans sont occupés depuis des jours à préparer les décorations, notamment des énormes têtes d’animaux en frigolite qu’ils peignent et dorent et des grands panneaux avec des bouts de coton qui forment des espèces de fleurs.
A voir les préparatifs, la cérémonie doit être vraiment très spectaculaire.
Départ à 11 h pour se rendre à notre prochaine étape, Amed. La route est moyennement intéressante, à part un bel endroit de rivières en terrasses.
On aperçoit enfin la côte et une plage remplie de barques de pêche à balancier. Arrivée à Amed après 2h de route. Il n’y a pas vraiment de centre. Les villages s’étirent le long de la côte. C’est malheureusement une plage de galets qui nous attend, pas de sable noir, où il est impossible de se tenir. Il n’y a d’ailleurs aucune installation mais plein de barques de pêche.
Pour une fois, on prend son temps autour de la piscine de l’hôtel où l’eau n’est pas plus chaude qu’ailleurs. Il y a beaucoup de vent ici et, comme à Ubud, on y joue beaucoup au cerf-volant. On en voit d’ailleurs de superbes dans les boutiques.
Petite promenade sur la plage où paissent des vaches auxquelles on donne un bain dans la rivière. En arrière-plan, la montagne et le sommet du mont Agung.
Même ici, sur cette plage déserte, on se fait harceler par des vendeurs de bateaux miniatures ou de snorkeling. Dîner au « Grill », un peu plus loin que l’hôtel, qui ne paie pas de mine de l’extérieur mais qui ne manque pas de raffinement, tenu par un anglophone original. Plats de poisson au BBQ. Ça change des nouilles et des satés. Très bon et très agréable. Nuis à Amed, à l’« Arya Amed Resort », pavillons à 2 étages dans un jardin, belle piscine, restaurant près de la plage, chambres quelconques et un peu tristes. | | Jour 17 : Ameda.m. : - retour de pêche des bateaux sur la plage - plongée sur Japanese wreck - déjeuner à l’hôtelp.m. : - piscine - nuit à Amed
Lever à 6h45 pour voir sur la plage les bateaux qui rentrent de la pêche. Ils fonctionnent à voile et au moteur. Ils sont encore nombreux à l’horizon mais, sur notre plage, ils sont déjà en train de rentrer.
Il y a un homme par bateau. Par contre, quand il faut les ramener sur la plage, il en faut au moins quatre.
Leur pêche semble assez misérable, des petits poissons qui ressemblent à des harengs ou des mini-bonites.
Petit déjeuner assez moche mais avec des pancakes.
Départ à 10 h pour aller plonger sur une épave japonaise ( Japanese wreck) un peu au sud d’ Amed, avec Antoine, moniteur de plongée au Baruna diving center, un Français très zen, installé ici depuis 2 ans. Essayage du matos dans son centre et départ en pick-up vers le site de plongée. Départ de la plage car l’épave est à 50 mètres. On peut y aller aussi en snorkeling. Pour les snorkeleuses, l’expérience n’a pas été très concluante. Elles auraient dû voir l’épave et une belle zone de coraux mais le courant était tel qu’il les empêchait d’aller vers le large et les entraînait dangereusement sur le côté. Il a fallu palmer désespérément pour retourner vers la plage, non sans angoisses. Par contre, les plongeurs sont revenus ravis. Ils n’ont pas trouvé l’épave d’un grand intérêt mais ont vu beaucoup de poissons intéressants et des coraux gigantesques. Moniteur très sympa et attentif.
Retour à l’hôtel pour déjeuner. Tout le monde est un peu sonné. Après-midi au bord de la piscine. Dîner au « Santai », à une dizaine de minutes de l’hôtel, recommandé par Antoine comme gastronomique mais pas exceptionnel. Nuit à Amed. Images attachées: | | Jour 18 : Ameda.m. : - Tulamben : plongée sur le Liberty - plongée sur Coral Garden - déjeuner à l’hôtelp.m. : - piscine - promenade au coucher du soleil - nuit à Ubud
Les plongeurs partent à 7h pour aller à Tulamben et plonger sur l’épave du Liberty, bateau américain coulé par les Japonais en 1942, site 3 étoiles au Michelin et très fréquenté. Ils terminent leur première plongée ravis. Ils ont plongé autour de l’épave et un peu à l’intérieur. C’est impressionnant et il y a beaucoup de vie autour. On y accède aussi directement de la plage.
Pendant qu’ils se reposent, les snorkeleuses, arrivées plus tard, profitent d’une eau plus claire que la veille, sans courant et remplie de poisons. Petite pause à la buvette de la plage où le thé est délicieux. Deuxième plongée, sur Coral Garden cette fois, magnifique aussi où ils ont vu un énorme barracuda et un requin.
C’est une longue plongée de plus d’une heure et ils en sortent un peu frigorifiés. Le thé de la buvette est de nouveau bienvenu. Déjeuner à l’hôtel et après-midi carpette.
Petite promenade en fin de journée vers un endroit très réputé pour le coucher de soleil. Il y a un monde fou comme si c’était « the place to be », des motos et des petits vendeurs. Le coucher de soleil n’est pas exceptionnel mais la vue sur toute la baie, le mont Agung et le mont Batur est très belle.
Dîner près de l’hôtel, au « Beer & Grill », un petit truc qui ne paie pas de mine mais très sympa, gentil service et bonne nourriture. Nuit à Amed. Image attachée: | Carnets similaires sur l'Indonésie: Heure du site: 2:50 (21/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 270 visiteurs en ligne depuis une heure! |