Lhorizon · 21 avril 2018 à 23:38 · 158 photos 97 messages · 21 participants · 19 488 affichages | | | Bonjour à tous,
D'habitude, je sévis plutôt dans la rubrique " Indonésie" de VF, où il y a beaucoup d'interrogations. Mais aujourd'hui, pour changer, je vais essayer de synthétiser dans ce carnet de voyage toutes les infos que je donne habituellement.
En général, la première question qu'on se pose avant de partir là-bas, c'est lesquelles des 17.000 îles et îlots du pays faut-il choisir ? Pour une première découverte de l' Indonésie, et après avoir longuement pensé nous rendre sur Sulawesi, nous avons finalement tranché en choisissant Java puis Flores, et un peu Bali pour terminer.
Pourquoi ce choix ? J'ai pris trois guides et j'ai épluché les forums, puis j'ai fait une liste des plus beaux sites indonésiens selon ces différentes sources : l'île où ces merveilles sont les plus "concentrées" est Java, qui se trouve également être la moins chère pour les billets d'avion (nous sommes 4 quand même : Marie ma femme, et nos fils Victor 10 ans et Arthur 8 ans).
Quant à Flores, notre but en y allant est double. D'une part, sortir des sentiers battus : elle s'y prête bien car elle est plus reculée. En effet, les touristes se contentent généralement de faire le triptyque Java- Bali-Lombok mais poussent rarement plus loin. D'autre part, Flores est bordée à l'ouest par le Parc marin de Komodo, réputé sublime.
Enfin, nous prévoyons deux jours de battement en fin de séjour, histoire de ne pas rater notre avion pour la France en cas d'imprévu, au départ de Denpasar : ce sera l'occasion de jeter un œil sur Bali, réputée mais sur-fréquentée paraît-il en juillet.
En résumé, notre programme (qui variera finalement une fois sur place à cause des impondérables) est donc le suivant :
Java : temples et volcans (8 jours) Parc marin de Komodo : croisière d'île en île, dragons, villages de pêcheurs etc. (3 jours) Flores : la moitié ouest de l'île puis le volcan Kelimutu et les villages du peuple Lio (5 jours) L'îlot de Kanawa dans le parc de Komodo (8 jours) Bali (2 jours)
A ce programme s'ajoutent un jour par-ci un jour par-là, en guise de transitions et de trajets, pour un total d'à peu près un mois.
LES TEMPLES : BOROBUDUR ET PRAMBANAN
Sitôt sortis de l'aéroport de Yogya (prononcer Djodja), les chauffeurs de taxis, officiels ou pas, nous tombent dessus. Nous en choisissons un qui a l'air sympa et contrairement à bien des pays, les autres n'insistent pas.
Il nous emmène à Borobudur où nous avons réservé deux chambres longtemps à l'avance dans le fameux Manohara Hotel : situé dans l'enceinte du temple de Borobudur, il permet à un nombre limité de privilégiés, à savoir tous ses clients, d'y accéder avant le lever du jour, alors que le gros des visiteurs doit attendre l'ouverture du site à 9 heures pour y entrer.
Il est minuit et après une trentaine d'heures passées dans les avions et les aéroports, sans compter la fatigue due au décalage horaire, nous allons enfin pouvoir dormir un peu. Mais quatre heures seulement, car le réveil est prévu très tôt afin de ne pas rater le spectacle du lever de soleil sur le temple.
BOROBUDUR LE BOUDDHISTE
C'est donc à l'état de zombies et avec nos frontales que, après la sonnerie de ce fichu réveil, nous prenons le chemin du temple depuis l'hôtel. Nous en montons les marches abruptes et arrivons à son sommet. Il y a un peu de monde mais pas trop. Petit à petit, le soleil va se lever et nous laisser un souvenir impérissable.
L'édifice, qui est le plus grand temple bouddhiste de la planète, est cerné par des volcans majestueux et domine palmiers et rizières. A ses pieds, on aperçoit la végétation exotique nappée de brume. Deux impressionnants volcans terminent ce paysage, et c'est exactement entre eux deux que le soleil va se lever.
Les sculptures du temple se dessinent d'abord en ombres chinoises avant de prendre une teinte orangée sous les premiers rayons du soleil.
Mais ce qui nous surprend le plus, c'est l'ambiance quasi- mystique qui règne là-haut. Le paysage est en effet sublimé par le calme ambiant, car contrairement à bien d'autres sites touristiques, ici chacun respecte scrupuleusement ce lieu sacré, et chuchote donc. Quelques bouddhistes chantent sereinement, ce qui achève de rendre le moment inoubliable.
A bientôt onze et neuf ans, Victor et Arthur sont éblouis par le spectacle auquel ils viennent d'assister. Toutefois, leur estomac ne leur fait pas oublier que nous nous sommes levés très tôt sans manger. Aussi, taraudés par la faim, ils demandent à rentrer à l'hôtel pour le petit déjeuner.
PRAMBANAN L'HINDOUISTE
Tout comme Borobudur non loin duquel il est situé, le temple de Prambanan est classé par l'UNESCO au patrimoine de l'humanité. Ce temple hindouiste, merveille de l'art javanais du IXe siècle, nous impressionne par la délicatesse de ses nombreuses sculptures.
Le site est assez vaste et nous prenons le temps de le visiter malgré la forte chaleur qui nous accable.
La lumière dure de la mi-journée ne le rend pas aussi féérique que Borobudur, que nous avons eu la chance de pouvoir visiter dès les premiers rayons du soleil.
De plus, l'heure de notre visite n'étant pas aussi indue que celle à laquelle nous avons découvert Borobudur, il y a du coup nettement plus de monde.
Mais le site reste agréable car ce n'est pas non plus la grande foule. Nous passons le reste de l'après-midi à déambuler tranquillement au milieu des vestiges de ce superbe temple.
Au final, Prambanan est impressionnant. Mais le lever du soleil sur Borobudur et la nature qui l'entoure est tellement beau que si c'était à refaire, nous visiterions Prambanan en premier et Borobudur en second, le lendemain au lever du soleil.
La veille, le courant était bien passé avec le chauffeur que nous avions rencontré à l'aéroport de Yogya et qui nous avait emmenés à Borobudur. Avant de le quitter, nous lui avions donc proposé de poursuivre la route ensemble quand nous aurions terminé la visite de Borobudur, ce qu'il avait accepté.
C'est donc lui qui vient de nous faire découvrir Prambanan, et qui va nous emmener jusqu'à la ville de Solo. Nous aimons bien voyager de cette manière, conduits en voiture par un local. Ça nous permet de faire les trajets tout en discutant : le chauffeur nous explique plein de choses intéressantes sur son pays, que cela concerne l'aspect touristique (les sites visités etc.) ou l'aspect pratique (la vie quotidienne avec sa famille...).
Le reste du temps, nous prenons généralement les moyens de transports locaux : trains, bus, tuks-tuks etc, grâce auxquels nous nous sentons en immersion dans le pays.
La route entre Yogya et Solo est très fréquentée, par des voitures et des deux-roues qui conduisent évidemment n'importe comment. A plusieurs reprises tout au long du trajet, nous devons d'ailleurs calmer les ardeurs de notre ami javanais au volant car il conduit lui aussi à l'indonésienne. Or, nous avons prévu d'arriver entiers à Solo ! Ce qui sera finalement le cas à la fin de la journée.
Une fois n'est pas coutume, nous allons dormir non pas dans un hôtel local mais à l'hôtel Ibis de Solo, histoire de se reposer enfin un peu après l'interminable voyage depuis la France, le décalage horaire et la longue journée de découvertes que nous venons de vivre. En plus, Victor et Arthur vont pouvoir se délasser un peu dans la petite piscine de l'hôtel. On dormira à la roots une autre fois...
Le lendemain, après une bonne nuit de récupération, nous prenons le train pour Malang. Le voyage dure six heures que nous mettons à profit à la fois pour découvrir les paysages et nous reposer.
La bonne surprise, c'est que le train n'est pas bondé. La mauvaise, c'est qu'en revenant des toilettes situées à quelques mètres seulement de nous, Victor nous informe que la porte du train à côté de laquelle il vient juste de passer est grande ouverte ! Nous vérifions et en effet, n'importe qui pourrait tomber là, alors que le train roule vite.
Juste avant d'arriver, les hauts-parleurs crachent un message que nous croyons vaguement comprendre : il y aurait plusieurs gares à Malang, mais nous ne savons pas à laquelle nous sommes censés descendre. C'est ennuyeux car nous avons rendez-vous à la gare avec un chauffeur qui nous a été conseillé par une amie depuis la France, nous ne voulons donc pas le rater. Nous demandons de l'aide aux autres passagers, qui nous expliquent avec un sourire permanent que notre gare, c'est la deuxième. Nous les remercions chaleureusement car nous avions prévu de descendre à la première !
Une fois arrivés, nous rencontrons notre nouveau chauffeur, Slamet. Lui aussi est incroyablement souriant, comme tous les locaux que nous avons rencontrés depuis hier. Cette délicieuse particularité indonésienne se vérifiera sans exception pendant un mois, jusqu'à la fin de notre séjour.
Voilà pour les temples de Java. Si vous avez eu le courage de tout lire jusque-là, alors bravo et merci ! Les volcans javanais, puis Flores et Komodo vont suivre rapidement, ainsi que toutes les infos pratiques pour ceux que ça pourrait intéresser...
Vidéo (2 mn) : volcans, temples, petits villages de pêcheurs, îles paradisiaques : l' Indonésie dans toute sa splendeur
... | | La suite...
Nous allons donc passer trois jours avec Slamet, notre nouveau chauffeur qui va nous faire traverser une partie de son beau pays, de Malang à Banyuwangi. Nous avons prévu trois haltes : les volcans Bromo et Ijen, ainsi que la plantation Margo Utomo.
LEVER DE SOLEIL SUR LE BROMO
Le meilleur moment pour admirer le Bromo, c'est l'aube car c'est à ce moment-là que les volcans du site (le Bromo et trois autres) se parent de couleurs rougeoyantes.
Comme on doit donc se lever tôt, il y a deux possibilités : soit on passe la nuit précédente loin du site et il faudra se lever encore plus tôt pour avoir le temps de faire la route, soit on passe la nuit dans l'un des hôtels du petit village de Cemoro Lawang, situés dans un cadre incroyable sur le rebord de la caldeira face aux volcans. Dans ce cas, la route est moins longue. Elle consistera à traverser la Mer de Cendres dans la nuit noire, puis à monter jusqu'au point culminant de la zone, le Mont Penanjakan qui culmine à 2800 mètres d'altitude. Nous avons choisi la deuxième option et passons donc la nuit dans ce petit village aux allures de camp de base du Bromo.
Avant d'aller nous coucher, nous dînons dans un petit warung, l'un de ces minuscules restos typiques : la salle ne dépasse pas les dix mètres carrés, il n'y a presque rien à manger et nous sommes les seuls clients. Pourtant, nous nous régalons et l'accueil, comme partout en Indonésie, est incroyablement souriant. Une panne d'électricité générale ajoutera au côté "bout-du-monde" de ce village subitement plongé dans un noir d'encre. Victor et Arthur, qui éclairent le chemin de l'hôtel à la frontale, se sentent subitement une âme d'aventuriers...
Le Bromo est l'un des volcans les plus visités de toute l' Indonésie, et il suffit de s'y rendre dès les premières lueurs du jour pour comprendre pourquoi.
Après une nuit glaciale passée dans notre petit hôtel, nous nous levons vers quatre heures du matin pour monter dans la Jeep qui va nous emmener au sommet du mont Penanjakan.
Là-haut, nous comprenons vite que nous ne sommes pas les seuls à avoir choisi cette option matinale : des dizaines de Jeep stationnent déjà sur le bord de l'étroite route de montagne, en attendant le retour de leurs passagers descendus comme nous pour admirer l'aube sur ce site très prisé.
C'est donc au milieu de deux ou trois cents personnes que nous allons assister au lever du soleil qui, ici, est si réputé.
En contrebas de notre perchoir, trois volcans se font face : le Bromo, dont le cratère béant laisse échapper en permanence une épaisse colonne de fumée, ainsi que le Batok et le Kursi. En toile de fond, un quatrième volcan, le Semeru, domine ce paysage du haut de ses 3676 mètres.
Photo ci-dessus : à l'extrême-gauche, les petits points blancs sont les hôtels situés sur le rebord de la caldeira...
A l'horizon se succèdent à perte de vue les silhouettes de volcans nappés dans la brume : c'est la colonne vertébrale de Java, qui constitue une bonne partie de la fameuse ceinture de feu du Pacifique.
BALADE SUR LA CRÊTE DU VOLCAN
Puis on reprend la Jeep pour descendre au fond de la caldeira, d'où les dernières brumes disparaissent peu à peu. On se retrouve alors dans une vaste mer de cendres où la végétation tente en vain de reprendre ses droits, entre deux éruptions.
Victor et Arthur sont ébahis par le paysage lunaire de ce volcan actif. Nous marchons jusqu'au Bromo, sur le flanc duquel a été construit un long escalier : ce lieu est en effet sacré pour les hindouistes qui sont 200.000 à s'y rendre lors de leur pèlerinage annuel. L'escalier facilite donc leur ascension à cette occasion, et celle des touristes le reste de l'année.
Au sommet, on peut se balader sur l'étroite crête sachant qu'en cas de chute, il ne semble pas possible de s'accrocher aux parois du volcan. Seule une rambarde sur les cinquante premiers mètres de la crête, empêche les accidents. Au-delà, c'est aux risques et périls de chacun.
C'est de cette zone sécurisée que nous décidons donc d'admirer en famille le cratère béant, qui recrache en permanence une épaisse colonne de fumée. C'est l'occasion pour Victor et Arthur de découvrir la désagréable odeur d'œuf pourri qui vient chatouiller leurs narines : c'est celle du soufre, qu'ils reconnaîtront immédiatement, deux jours plus tard, en arrivant au sommet d'un autre volcan réputé, l'Ijen.
En attendant, il nous faut repartir pour notre prochaine étape : Kalibaru.
LA PLANTATION DE MARGO UTOMO
220 kilomètres en 4h30, c'est le programme de notre après-midi post- Bromo. Nous avons réservé deux chambres doubles au Margo Utomo Agro Resort. Elles sont situées dans de petits bungalows posés au milieu d'une végétation tropicale luxuriante, fleurie et très bien entretenue. Avec une grande piscine en prime, ce complexe semble luxueux mais reste en fait très abordable.
Il existe la possibilité de faire une visite guidée de la plantation. Ça tombe bien car nous voudrions montrer à Victor et Arthur comment se présentent certains produits exotiques à l'état naturel, avant d'atterrir complètement transformés, dans leur assiette en France.
Notre guide, dont le sourire ne quitte jamais le visage, nous explique et nous montre comment on cultive le café, le cacao, la muscade, la vanille etc. Elle nous fait tout sentir, voire goûter quand c'est possible.
Ainsi, lorsqu'elle fait humer la cannelle à Arthur les yeux fermés sans lui dire ce que c'est, il fait immédiatement une association d'idée : "Mmmh, ça sent le gâteau" !
Puis un employé fait l'admiration des enfants en grimpant aux cocotiers à mains et pieds nus, aussi facilement que si c'était un escalier, pour cueillir quelques noix de coco.
Ensuite, la guide nous montre du teck... sous forme d'arbre. Ben oui, nous n'en avions jamais vu que sous forme de tables de jardin jusque là !
Elle cisaille également l'écorce d'un hévéa, le fameux "arbre à caoutchouc" : les enfants sont subjugués par cette substance qui se transforme en quelques secondes en latex.
Nous terminons la visite par le four au-dessus duquel bout du jus de coco, auquel nous avons le droit de goûter et qui s'avère un pur régal.
Bref, une superbe petite leçon de choses que cette visite guidée, parfaitement adaptée aux enfants mais aussi aux adultes. L'après-midi, nous partons pour Banyuwangi où nous allons passer la nuit, et qui sera notre point de départ au petit matin pour l'excursion au Kawah Ijen (qui signifie "cratère de l'Ijen").
Le calvaire des mineurs de l'Ijen, c'est la suite à venir. | | Merci pour ce sympathique récit. Pour l'instant çà me rappelle de bons souvenirs, mais j'attends la suite car vous êtes allés sur des îles que je ne connais pas et qui me tentent ! | | salut de Flores Mr. Lhorizon.
Vous avez prévu un bon voyage pour votre famille.
ici, je ne veux pas commenter beaucoup sur vos projets de voyage à l'île de Java. Je veux donner des informations sur l'île de Flores.
Flores est une île idéale pour explorer la beauté naturelle, les habitants, visiter les villages traditionnels et séjourner dans des maisons traditionnelles, visiter les lacs de Kelimutu (3 lacs de différentes couleurs) situés à 1600 mètres d'altitudevisiter les cascades, les rizières et autres,.
une bonne option pour voyager sur l'île de Flores est de partir de l'est-ouest avec un voiture. Après avoir voyagé pendant 5 jours sur l'île de Flores, vous pouvez vous sentir un peu fatigué. Après votre arrivée à Komodo, vous pourrez vous détendre sur le bateau en visitant le parc national de Komodo pendant 3 jours. la plupart des touristes, voyagent comme ça. afin qu'ils puissent se détendre à la fin d'un voyage sur un bateau local.
à Flores, vous pouvez également trouver des guides franchophon. mais pas beaucoup comme à Bali. Peut-être qu'il n'y a que 8 personnes.
riyand Flores | | Merci pour ton partage d'info ! Même si je suis déjà allée consulter ton blog, j'attends la suite avec impatience | | Bonjour Noëlle, Oui, moi aussi l'Indo ne me rappelle que de bons souvenirs : de magnifiques paysages mais aussi des habitants tellement gentils. Je manque un peu de temps pour rédiger mais la suite arrive, j'espère que vous aurez l'occasion de retourner là-bas et pourquoi pas, de découvrir Java, Flores et le parc de Komodo... | | Bonjour Riyand, Merci pour cet appel à aller visiter Flores, Komodo et son superbe parc, j'espère qu'il sera entendu et je suis sûr que ceux qui iront là-bas ne le regretteront pas... | | Bonjour Anne,
Je me souviens bien sûr de nos discussions récentes sur ce forum, j'espère que tu te régaleras là-bas car ton départ approche lentement mais sûrement, et peut-être nous feras-tu un retour toi aussi le moment venu ?...
Puisque tu as jeté un œil sur mon blog, je précise que j'ai beaucoup plus détaillé mon récit ici dans ce carnet de voyage que sur mon blog. Car à force de consulter VF, j'ai noté que les VFistes étaient souvent des voyageurs expérimentés et donc à la recherche de précisions, ce qui m'a amené à refaire tout mon récit de manière plus complète et plus détaillée. Mais quel boulot | | LE CRATÈRE DE L'IJEN : BIENVENUE EN ENFER
Pour la énième fois en huit jours, nous nous levons avant le soleil et je dois bien avouer que ça commence à se voir sur nos visages ! Mais une fois de plus, nous n'allons pas le regretter. Arrivés aux pieds de l'Ijen en Jeep, il faut marcher sur un agréable sentier qui serpente en montant à travers la végétation à flanc de volcan. C'est notre hôtel qui s'est occupé de la réservation de la Jeep, avec Ahmat, le guide pour l'ascension. Ce dernier est un jeune qui adore raconter son pays. Ça tombe bien, nous sommes venus pour le découvrir.
Assez rapidement, il nous montre un volcan en éruption, le Raung. Ahmat nous l'a déjà montré une heure plus tôt lorsque nous sommes passés à proximité en voiture, mais nous ne l'avions pas bien vu car il faisait nuit. Alors que maintenant, on en est plus éloigné mais on voit bien les quantités de cendres noires qu'il recrache dans le ciel bleu.
Nous poursuivons notre chemin tranquillement, en discutant avec les gens que nous croisons, comme ce ramasseur d'eucalyptus rencontré au milieu de nulle part.
La randonnée prend environ deux heures pour arriver au sommet. Elle ne présente aucune difficulté particulière mais comme le chemin monte en permanence, et qu'il est situé à une altitude non négligeable (2300 mètres environ à son arrivée), il peut s'avérer un peu fatigant pour qui n'a pas l'habitude. Dans la deuxième moitié, nous finissons par nous retrouver au-dessus d'une mer de nuages.
Et enfin, c'est l'arrivée sur le rebord du cratère, qui culmine un peu plus loin à 2386 mètres d'altitude. Au bout du chemin avec lequel nous en terminons, nous laissons derrière nous la mer de nuages et quelques arbres morts, qui n'ont pas apprécié l'inhospitalité des lieux.
Et face à nous, c'est le volcan. Une épaisse colonne de fumée à l'odeur fortement soufrée s'en échappe.
En contrebas de cet univers minéral s'ouvre un cratère tapissé de roches jaunes, dont la couleur étonnante est due aux dépôts de poussières de soufre.
Au fond et sous un ciel d'un bleu profond repose un joli lac vert. D'apparence calme, ce lac d'acide fume de partout. Certains viennent s'y baigner, paraît-il, pour soigner divers problèmes cutanés. Et au vu de la fumée qui s'échappe de la surface, on peut comprendre qu'ils ressortent de leur bain complètement décapés. Il faut dire que parmi tous les lacs d'acide de la planète, c'est celui-là qui détient le record du monde d'acidité : 0,15 de PH !
UN BAGNE A CIEL OUVERT
L'endroit est irréel. Pourtant, le contraste s'avère vite saisissant entre la beauté des lieux et le calvaire des hommes qui y travaillent.
Car en effet, le soufre constitue une matière première précieuse pour les industries pharmaceutique et cosmétique notamment. Il jaillit un peu partout au fond du cratère et passe successivement par les trois états : gazeux, liquide puis solide. C'est ce qui provoque la grosse colonne de fumée.
Une centaine de mineurs ramassent les blocs de soufre, en inhalant à longueur de journée cette épaisse fumée jaune qui encrasse leurs poumons. Parfois, des bulles d'acide pouvant mesurer plusieurs dizaines de mètres de diamètre remontent le lac jusqu'à la surface. Là, en éclatant, elles peuvent remplir de gaz toxiques la partie profonde du cratère, celle justement où travaillent les mineurs. Dans les années 80, certains d'entre eux y ont laissé la vie.
Après avoir collecté le soufre, les mineurs chargent les blocs dans leurs paniers qu'ils portent sur leurs épaules à raison de... quatre-vingts kilos par mineur !
Et pourtant, leur calvaire ne fait que commencer : voûtés sous leur charge de soufre - lequel n'a jamais aussi bien porté son nom - il leur faut plusieurs heures pour transporter leur marchandise sur quelques vingt kilomètres, soit l'équivalent d'un semi-marathon ! Ils remontent d'abord les pentes escarpées du volcan (deux cents mètres de dénivelé) sous un soleil de plomb. Puis arrivés au sommet, il leur reste encore une longue marche avant de pouvoir enfin se délester de leur fardeau.
Certains d'entre eux ont le corps marqué par les séquelles de ce métier inhumain : leurs épaules sont déformées par des excroissances parfois aussi grosses que des boules de pétanque.
Évidemment, ils sont payés une misère : l'équivalent de deux cents euros par mois. Et comble du cynisme, la société chinoise qui les exploite se permet de leur faire payer tous les matins le bref trajet en camion qui les emmène de leur village à l'Ijen, serrés comme du bétail. Leur espérance de vie est estimée entre 40 et 50 ans...
Mais plus que leur souffrance quotidienne, ce qui nous aura marqués chez ces mineurs, c'est leur sourire finalement assez fréquent malgré une telle adversité. Une leçon pour moi, qui décide sur le champ que je ne me plaindrai plus jamais au bureau...
J'en profite pour remercier ici Géo.fr, qui a sélectionné quelques images de cet article sur l'Ijen pour illustrer sa page Facebook.
Voilà pour notre périple à Java, la prochaine fois je vous parlerai de l'île de Flores, beaucoup plus reculée, ainsi que du parc marin de Komodo, que nous avons trouvé magique... | | Hello, Merci pour le partage et toutes ces belles photos qui nous rappellent notre voyage de cet été à Bali et Java. Je suis étonné de tes commentaires sur le site de Borobudur que nous avons visité à quelques jours d'intervalle. Nous avons aussi pris le Sunrise Tour, qui était censé nous faire vivre, dans une pseudo-intimité, le lever de soleil. Finalement, il n'y avait pas "un peu de monde" comme pour vous, mais j'ai estimé à environ... 400-500 personnes le nombre de touristes . Du coup, belle déception par rapport à nos espérances. En revanche, 30 mn après le sunrise, la plupart des gens étaient déjà repartis, et c'était nettement plus calme. Cela aurait été à refaire, on n'aurait certainement pas payé le supplément "Sunrise" assez cher, monopole du Manohara Hotel. Ce voyage a t-il bien été réalisé l'été dernier ?
Pour les sites du Kawah Ijen et Bromo, on a eu malheureusement la même foule avec 250-300 personnes. Mais malgré le monde et l'obligation de devoir "jouer des coudes" pour avoir une vue sympa, le sunrise au mont Bromo reste un moment magique et inoubliable... | | Selamat Pagi Guillaume,
il n'y avait pas "un peu de monde" comme pour vous, mais j'ai estimé à environ... 400-500 personnes le nombre de touristes . Du coup, belle déception par rapport à nos espérances. En revanche, 30 mn après le sunrise, la plupart des gens étaient déjà repartis, et c'était nettement plus calme.
Ça alors !! Pour nous, il y avait quelques dizaines de personnes, moins d'une centaine en tout. La plupart sont restées après le lever, et quand le site a ouvert aux autres visiteurs à 9h00, il y a eu peu de nouveaux arrivants, ce qui n'a donc absolument pas été gênant. Cette différence est sans doute due au fait que, d'une part nous y étions l'été 2015 et non pas l'été dernier, et d'autre part c'était début juillet, à une période où selon notre guide, le gros des touristes n'est pas encore arrivé.
Pour les sites du Kawah Ijen et Bromo, on a eu malheureusement la même foule avec 250-300 personnes. Mais malgré le monde et l'obligation de devoir "jouer des coudes" pour avoir une vue sympa, le sunrise au mont Bromo reste un moment magique et inoubliable...
Pour le Bromo, c'était noir de monde pour nous aussi mais pour l'Ijen nous étions très peu nombreux : il n'y avait que quelques visiteurs sur le rebord du cratère et surtout pendant 20 minutes, j'étais le seul non mineur au fond du cratère !! J'ai juste croisé deux ou trois touristes en descendant et autant en remontant. On y est arrivé après le lever du soleil, il est donc possible qu'il y ait eu un peu plus de monde juste avant qu'on arrive mais ça m'étonnerait car en allant au cratère, nous avons croisé très peu de personnes qui redescendaient... | | Selamat malam! Il y a donc deux différences notables : - 2 ans se sont écoulés entre ton périple et le notre, et comme Java- bali est devenue une destination à la mode, la fréquentation a dû bien augmenter. - On a visité les 3 sites principaux ( Kawah Ijen, Bromo et Borobudur) entre le 27 et le 31 juillet, en plein saison de pointe. Je déconseille donc notre période de visite, surtout si, début juillet, il est possible de se retrouver quasiment seul dans 2 des 3 sites.
Au Kawah Ijen, on a effectué la montée vers 3h du matin pour profiter des Blue Fire, mais on était très souvent à 4 de front sur le sentier, avec une foule continue du début jusqu'à la fin. Si on ne s'était pas levés exprès à 1h30, je crois qu'on serait repartis en sens inverse...
Au mont Bromo, comme on a dormi au Bromo Permai, on est monté à pied en démarrant la rando à 3h. Et s'il y a trop de monde au point de vue principal où des centaines de jeeps déversent leurs touristes, on a repéré plusieurs points de vue un peu plus bas, beaucoup moins fréquentés.
En PJ, quelques photos du Sunrise à Borobudur pour avoir un ordre d'idée : c'est moins sexy que ce qu'on a l'habitude de voir sur le net . Et pas un endroit un peu plus tranquille, mais, heureusement, la situation s'est améliorée vers 7h (dernière photo).
Merci pour le partage! Images attachées: Photo postée par le membre Marati. Photo postée par le membre Marati. Photo postée par le membre Marati. | | Bonjour Super retour, photos et film magnifiques, bravo et un grand merci ! | | Bonjour Cathie, et un grand merci à toi pour tes commentaires Je suis un peu long à écrire mais la suite arrive... | | Merci Guillaume pour tes commentaires et tes photos, qui serviront sans doute à ceux qui préparent un voyage là-bas. | | La suite...
Après avoir admiré les merveilles de Java, nous nous dirigeons vers l'île de Flores et le parc marin de Komodo : ce dernier vient tenir compagnie, entre autres, aux temples de Borobudur et de Prambanan sur la liste des sites indonésiens classés au patrimoine de l'humanité par l'Unesco.
Il est situé dans le fameux "triangle de corail", considéré par les biologistes marins comme l'épicentre de la vie sous-marine dans le monde. En d'autres termes, les fonds sous-marins sont ici d'une beauté et d'une richesse exceptionnelles.
La plupart des îles de ce parc sont soit désertes et paradisiaques, soit habitées par des pêcheurs vivant dans de petits villages sur pilotis. Mais quelques-unes d'entre elles abritent aussi les fameux "dragons" de Komodo, ces varans géants carnivores uniques au monde.
Pour visiter tous ces sites, nous allons faire une croisière de rêve sur un petit bateau typique, avant de terminer notre visite de la région par l'île de Flores, qui borde le parc de Komodo.
LA CROISIÈRE
Nous quittons Java par la petite ville de Ketapang, à l'extrémité orientale de l'île. Nous n'allons pas tarder à comprendre pourquoi le bus dans lequel nous montons s'appelle "Express" : le ticket de bus Ketapang ( Java) - Denpasar ( Bali) comprend la courte traversée en bateau entre les deux îles, puis nous emmène à grande vitesse vers le centre de Bali, au prix parfois de quelques slaloms rapides entre les voitures qui arrivent en face. Notre chauffeur n'ayant pas l'air d'avoir été informé que son bus est doté d'une pédale de frein, c'est assez vite que nous arrivons à bon port.
Après une nuit passée dans un hôtel sans charme, nous gagnons l'aéroport où nous sommes censés prendre l'avion pour Labuan Bajo (Flores). Car cela fait quelques jours que le Raung, un volcan situé dans l'est javanais, crache ses cendres sans discontinuer dans le ciel. Rien de très inhabituel dans ce pays volcanique sauf que depuis deux jours, la situation a empiré : ses rejets sont de plus en plus hauts, noirs et denses, ce qui commence à menacer la circulation aérienne dans toute la région.
Nous pouvons finalement prendre notre avion mais nous apprendrons le lendemain que juste après notre vol, l'aéroport de Denpasar a dû fermer. Cela durera une quinzaine de jours, après quoi il rouvrira quelques jours puis refermera etc. Au total, ce sera plusieurs dizaines de milliers de voyageurs du monde entier qui seront bloqués soit à Bali, soit à l'étranger en direction de Bali. Nous avons donc eu beaucoup de chance cette fois-ci. Nous ne le savons pas encore mais cela ne sera plus le cas dans quelques jours...
Le port de Labuan Bajo
A Labuan Bajo, nous passons la soirée à flâner sur une longue plage déserte où les enfants se baignent jusqu'à la tombée de la nuit. L'endroit est calme et la douceur de vivre qui baigne les lieux rend le moment à la fois simple et inoubliable.
Après une nuit passée dans un excellent petit hôtel situé sur les hauteurs de la ville (Golo Hilltop Hotel), nous nous dirigeons vers le port au petit matin. Nous y faisons la connaissance de Sofyan, le capitaine d'un bateau traditionnel de vingt mètres de long par trois de large, avec qui nous allons naviguer pendant trois jours dans les eaux magiques du parc marin de Komodo.
Il n'est pas difficile de se concocter une petite croisière de rêve de ce type : il suffit de déambuler sur les pontons où sont alignés les bateaux colorés et de discuter avec leur capitaine. On peut soit chartériser un bateau à plusieurs afin de faire baisser le prix, soit s'offrir une croisière privée. Dans les deux cas, on détermine à l'avance le trajet à réaliser.
Nous nous retrouvons donc tous les quatre sur ce joli bateau conduit par Sofyan et son équipage : Juna le cuisinier, Yon le mousse et Kevin le mécano. Dans la plus pure tradition indonésienne, ils seront tous les quatre adorables avec nous de bout en bout.
Pour ne rien gâter, la nourriture de Juna est simple mais succulente, et ça nous fait tellement de bien de manger enfin autre chose que du Nasi Goreng, après une semaine de ce menu quasi-unique sur Java et Bali.
Au moment d'appareiller, le ciel est étonnamment noir et n'incite pas à l'optimisme.
Ça tombe mal car nous n'avons qu'une envie : jeter l'ancre à proximité d'une petite île déserte afin d'aller piquer une tête dans ses eaux tièdes et translucides, dont nous avons rêvé tout l'hiver depuis la France ! Heureusement, après avoir pris la mer, les nuages vont disparaître petit à petit et c'est sous un ciel plus clément que nous accostons sur notre première île.
Nous plongeons, nageons et observons enfin nos premiers poissons. Ce modeste site de snorkeling, sans être exceptionnel, nous permet déjà d'apercevoir de nombreux coraux et poissons multicolores.
Puis vient le soir, où nous allons avoir la chance de vivre une expérience inattendue. Le bateau s'arrête tout d'abord à quelques encablures d'un îlot d'apparence anodine : il est entièrement recouvert d'une mangrove inextricable et ne dépasse pas les cent mètres de long.
Au fur et à mesure que le soleil se couche, de petits cris s'échappent de la végétation. Ils deviennent de plus en plus forts, jusqu'à ce qu'un volatile s'extirpe de la mangrove. C'est ce que les locaux appellent un "renard volant". Un deuxième le suit, puis un troisième et ainsi de suite.
Il s'agit de chauve-souris géantes de 1,50 mètre d'envergure, qui survolent toutes notre bateau à grands cris pour aller passer la nuit sur une autre île. Elles sont finalement des milliers et des milliers à suivre inlassablement ce chemin pendant plus d'une heure. Comme tous les jours, elles reviendront le lendemain matin juste avant l'aube, et ainsi de suite...
Nous reprenons la mer dans la pénombre pour aller jeter l'ancre une heure plus tard, à l'abri d'un îlot. On distingue vaguement son ombre non loin du bateau mais nous ne verrons réellement à quoi il ressemble que le lendemain matin, au lever du soleil. Pendant le dîner sur le pont avant, nous surprenons parfois une tortue qui vient sortir la tête de l'eau afin de prendre une bonne bouffée d'air à un ou deux mètres du bateau, et avant de replonger tranquillement au milieu du plancton phosphorescent.
Le lendemain matin, nous partons faire une courte escale au mouillage sur un site nommé Manta Point : c'est un spot de plongée où l'on est susceptible d'observer des raies mantas (6 mètres d'envergure). Quand nous arrivons, il n'y a qu'un seul bateau de plongée sur le site, qui ne restera d'ailleurs pas bien longtemps, nous laissant rigoureusement seuls au monde dans ce site de rêve.
Avant de nous mettre à l'eau pour faire du snorkeling, nous la trouvons si translucide que nous avons l'impression... qu'il n'y a pas d'eau du tout, et que les coraux sont à l'air libre !
C'est dans ce cadre paradisiaque qu'il m'arrivera pourtant une mésaventure : le petit caisson étanche (enfin, en théorie) de mon appareil photo compact prend subitement l'eau. Je me dépêche de gagner le petit îlot de rêve qui nous tend les bras un peu plus loin mais c'est trop tard : le compact et l'excellente optique Leica dont il est doté sont morts. Pour moi qui suis plongeur et qui rêvais depuis si longtemps de faire des photos et des films sous-marins dans cette région du monde (le fameux triangle de corail), c'est une catastrophe.
Mais bon, je repense aux mineurs de l'Ijen qui m'ont décidément marqué, et je comprends vite que j'ai beaucoup de chance d'être là. Je savoure donc ce petit îlot de 80 mètres de long à peine pour une dizaine de large. Avec Marie et les enfants, nous marchons le long de sa longue bande de sable blanc à l'extrémité de laquelle quelques oiseaux de mer picorent à manger dans le sable, les pattes dans l'eau transparente. Pour les photos, j'utiliserai désormais le petit appareil compact étanche des enfants. Il est basique mais finalement, les photos sous-marines sont correctes :
Au cours de la croisière, outre les tortues, nous observerons deux dauphins depuis le bateau.
La suite de ce carnet, ce sera les petits villages de pêcheurs, puis les dragons de Komodo et Flores l'authentique... | | J'adore tes photos de coucher de soleil, et certaines compositions sont vraiment originales .
c'est un spot de plongée où l'on est susceptible d'observer des raies mantas (6 mètres d'envergure)
Avez-vous eu la chance d'en voir ? Si non, vous avez tout de même eu un beau lot de consolation, et les enfants ont dû être ravis de voir des dauphins, tortues et Nemo . | | Je me souviens bien sûr de nos discussions récentes sur ce forum, j'espère que tu te régaleras là-bas car ton départ approche lentement mais sûrement, et peut-être nous feras-tu un retour toi aussi le moment venu ?...
A relire ton récit, j'ai décidément hâte ! Un peu moins de 6 mois encore à attendre oui je compte bien faire profiter le forum de l'expérience que nous vivrons en Indonésie...
Puisque tu as jeté un œil sur mon blog, je précise que j'ai beaucoup plus détaillé mon récit ici dans ce carnet de voyage que sur mon blog. Car à force de consulter VF, j'ai noté que les VFistes étaient souvent des voyageurs expérimentés et donc à la recherche de précisions, ce qui m'a amené à refaire tout mon récit de manière plus complète et plus détaillée. Mais quel boulot
... mais il faut du temps ! Je suis bien d'accord avec toi, quel boulot ! Sans être autant détaillé que toi, je n'arrive déjà pas à trouver le temps de faire mon récit d'un séjour en février en Norvège à admirer les aurores boréales | | J'adore tes photos de coucher de soleil, et certaines compositions sont vraiment originales .
Merci. C'est vrai qu'au niveau couchers (et levers) de soleil, nous avons été gâtés là-bas. Un soir sur Kanawa ( parc de Komodo), j'ai photographié le coucher et le ciel était presque violet, c'était une couleur étonnante. J'ai recommencé les soirs suivants mais il avait retrouvé ses tons bleutés habituels.
Mantas :
Avez-vous eu la chance d'en voir ? Si non, vous avez tout de même eu un beau lot de consolation, et les enfants ont dû être ravis de voir des dauphins, tortues et Nemo .
En termes de faune sous-marine aussi on a été gâté. On a vu bon nombre de poissons exotiques classiques mais que les enfants n'avaient jamais vus : rascasses volantes, raies pastenague à pois bleus, poissons porc-épics, un requin pointe noire etc. Tout ça rien qu'en snorkeling dans un à deux mètres de profondeur.
Et oui, nous avons vu quelques mantas, mais en plongée (baptème à 4 m pour les enfants, snorkeling pour Marie juste au-dessus d'eux, et plongée à 10-15 m pour moi)) et pas à Manta Point : c'était sur un autre spot spécifique situé non loin de Kanawa (décidément c'est le pied cette île). Voir ces immenses raies (6 m donc) totalement inoffensives venir à tour de rôle nous frôler lentement à une trentaine de centimètres, c'est quelque chose d'inoubliable. Le spectacle a duré 20 minutes... | | Bonjour,
Merci pour ce magnifique récit qui me fait voyager et quitter la grisaille parisienne. Vos photos sont magnifiques et j ai hâte aussi de découvrir la suite de vos aventures! | Carnets similaires sur l'Indonésie: Heure du site: 2:51 (21/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 269 visiteurs en ligne depuis une heure! |