Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 8xc · 1 mars 2020 à 16:06 · 3 photos 20 messages · 8 participants · 795 affichages | | | 1 mars 2020 à 16:06 Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 1 de 20 · 795 affichages · Partager Salut
Le coronavirus, officiellement nommé SARS-CoV-2, sévit.
Un spécialiste français internationalement reconnu, Didier Raoult, a relayé les travaux de scientifiques chinois indiquant qu'un médicament de base pour la lutte contre le paludisme (malaria), la chloroquine, serait efficace. Lire ici.
Ayant voulu vérifier, je me suis amusé à croiser les données graphiques, la carte des cas officiels de SARS-CoV-2 et les zones à risques pour le paludisme, là où le traitement par chloroquine est (peut-être !) utilisé par par mal de gens encore, non pour lutter contre le SARS-CoV-2 mais pour prévenir de la malaria.
Ça donne ceci pour le paludisme :
Et cela pour le SARS-CoV-2, on à partir de cette carte mise à jour en permanence, cette image ce jour :
Loin de moi d'en conclure quelque chose, mais je constate que la mise en relation de ces deux cartes expliquerait par l'hypothèse du traitement à la chloroquine un peu le gros trou que représente l' Inde entre Chine et Iran, mais aussi le manque de cas recensés en Afrique sub-saharienne et dans une partie de l' Amérique du Sud. En bref, la répartition des zones les plus touchées ressemble à celle des zones où personne ne consomme de chloroquine, et certaines zones infestées par le paludisme sont en partie les mêmes où la population est relativement préservée du coronavirus SARS-CoV-2. Et cela à latitudes égales.
Bien entendu, il peut y avoir d'autres raisons à cette coïncidence, la plus évidente étant le manque de contrôles effectués par les autorités sanitaires de certains pays.
Je mets donc ce message en guise d'information pour ceux qui suivent le dossier, personne n'est obligé de croire ce que disent les chercheurs chinois sur la chloroquine. Personnellement cela ne ma fait pas conclure dans un sens ou dans l'autre, libre à chacun de commenter et d'apporter des éléments à charge ou à décharge de cette thèse. | | À: 8xc · 1 mars 2020 à 16:46 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 2 de 20 · 788 affichages · Partager Je ne pense pas qu'on puisse tirer une relation entre la prise de chloroquine et l'absence (apparente) de Covid-19
La chloroquine ne s'utilise plus en prévention de la malaria (en tout cas dans les recommandations pour les médecins en Suisse), surtout pas en Afrique, où elle est inefficace. D'autre part la prophylaxie anti malarique ne s'adresse qu'aux voyageurs, ou personnes présentes à court terme, on ne prescrit aucune prophylaxie pour une durée supérieure à 3 mois. Donc personne ne prend chroniquement de chloroquine. Je ne connais pas la fréquence de son usage de manière thérapeutique en Amérique Centrale, seule zone où ce médicament pourrait être utilisé. Le plus probable est que soit le coronavirus n'est pas encore arrivé à certains endroits, ou plus probablement qu'on ne le sait pas car on ne le cherche pas.Je doute qu'il n'y ait aucun cas en Inde..... On sait maintenant que le coronavirus sévissait en Italie déjà en janvier, et qu'il circule aussi aux USA, où il y a peu de cas pour l'instant, mais où on commence à avoir des cas sans aucun rapport avec les zones connues comme infectées à ce jour. | | À: Sissi57 · 1 mars 2020 à 18:12 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 3 de 20 · 781 affichages · Partager on ne prescrit aucune prophylaxie pour une durée supérieure à 3 mois. Donc personne ne prend chroniquement de chloroquine.
Ok, merci de l'info. Je me basais sur ce que dit Raoult sur la consommation de ce médicament en préventif (voir mon lien du premier message):
"La chloroquine est l'un des médicaments les plus sûrs qui existent. C'est d'ailleurs aussi, sous son nom commercial de Nivaquine, l'un des plus prescrits au monde avec l'aspirine : des milliards de gens en ont absorbé quotidiennement dans les pays tropicaux dans le cadre de la prévention contre le paludisme".
On reste donc sur une sous estimation des cas par manque de contrôle dans certains pays. Un peu comme en France, où seules les personnes susceptibles d'avoir rencontré un malade avéré sont contrôlées, sauf qu'on ne détecte même pas dans certains pays les cas de malades ayant développé la maladie, alors que c'est le cas en France.
On en est à plus de 100 cas en France, on va voir ce qui va se passer après la reprise de l'école et le regroupement de gamins, dont certains partis en vacances un peu partout, pendant des heures.
Bonne nouvelle, en Chine le nombre de décès journaliers serait en baisse (35 morts ce jour contre 47 hier) et hors de la région d'Hubei l'activité reprendrait timidement, même si c'est peu révélateur de ce qui peut se passer chez nous. Là-bas c'est masque pour tous et des millions d'habitants mis en quarantaine, chose qu'en France nos dirigeants ne veulent pas (ou ne peuvent pas) faire. | | À: 8xc · 1 mars 2020 à 20:29 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 4 de 20 · 771 affichages · Partager Le masque de type simple (pas FFP2) est une fausse protection pour les gens en bonne santé: - on peut être contaminé par les yeux si on vous tousse ou éternue dessus, la conjonctive est très perméable à un virus - le masque n'est pas strictement adhérent au visage - quand on l'enlève, si sa face externe est contaminée et qu'on l'enlève sans une certaine procédure (l'enlever par les élastiques sur les oreilles, ne pas le toucher, replier l'extérieur à l'intérieur et le jeter sans toucher l'extérieur), on va s'en mettre plein les mains, à désinfecter quoi qu'il en soit après avoir enlevé le masque - dès qu'il est humide, par la vapeur d'eau de la respiration, il devient plus perméable et moins efficace, il faut le changer toutes les 3-4 heures - et les virus peuvent passer à travers, ils sont trop petits pour être arrêtés par la structure du masque.
Par contre le masque est utile pour les personne malades, pour empêcher qu'ils pulvérisent du virus partout. Mais le masque doit être très ajusté.
Il est parfaitement exact de dire que la chloroquine est un médicament sûr et dont on connait bien les effets secondaires, car c'est un vieux produit. | | À: Sissi57 · 1 mars 2020 à 21:03 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 5 de 20 · 765 affichages · Partager Merci d'informer sur la façon de procéder avec ces masques. Par contre doit-on les considérer peu efficaces pour se protéger du simple fait que la taille du virus est inférieur au niveau de filtration? Ce virus ne se balade pas tout seul, il est associé à des éléments qui eux devraient être stoppés par un masque modérément fin, après la discipline du porteur de masque pourra poser problème, mais ce problème n'existe-t-il pas quelque soit la qualité du masque?
Je suis en revanche effrayé d'apprendre que la France n'aurait que 15 millions de ces masques en stock. Même pas un par habitant quand il faudrait en changer plusieurs fois par jour!!! Pourtant ces masques ne coûtent pas une fortune, ne se périment pas rapidement et sont stockables facilement. J'espère que quelqu'un devra rendre des comptes quant à leur rareté.
Par ailleurs la grande pénurie en personnel médical dont souffre la France depuis plusieurs années maintenant peut faire craindre le pire si jamais ce virus s'avérait être le grand méchant redouté. De toute évidence la France n'est pas préparée à lutter contre une épidémie sérieuse.
Pour en revenir au sujet de ce fil merci de l'avoir lancé car même si on peut effectivement envisager bien d'autres raisons pour expliquer que l' Inde soit ainsi apparemment épargnée cet angle de vue demeure intéressant. | | À: Ludomero · 1 mars 2020 à 21:54 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 6 de 20 · 759 affichages · Partager - Ce virus ne se balade pas tout seul, il est associé à des éléments qui eux devraient être stoppés par un masque modérément fin
Il semblerait- je reste au conditionnel- que ce virus ne se balade pas dans l'atmosphère associé aux gouttelettes d'humidité, comme le fait le virus de la grippe et que ce soit les projections directes qui contaminent. Et le virus est plus petit que la trame des masques standards. Les masques sûrs sont les FFP2. Certains disent que la distance de sécurité est de 2 mètres.
il semblerait- je continue le conditionnel- qu'il puisse cependant rester vivant et infectieux quelques heures (3?) sur des surfaces (boutons d'ascenseur, touches d'ordinateur, portes, etc etc. D'où l'utilité de se désinfecter les mains en rentrant chez soi, de ne pas se toucher le visage, d'éviter poignées de mains et embrassades. | | À: Sissi57 · 1 mars 2020 à 23:44 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 7 de 20 · 752 affichages · Partager Le masque de type simple (pas FFP2) est une fausse protection pour les gens en bonne santé
Je ne pense pas que quelqu'un ait pu dire ici ou dans les médias que le masque est destiné à protéger le porteur sain, il est clairement destiné à éviter ou limiter la diffusion de virus par les gens infectés le sachant ou ne le sachant pas. Rendre obligatoire le masque, c'est protéger l'ensemble de la population en limitant la diffusion. C'est exactement comme la quarantaine, pas destinée à protéger ceux qui sont en quarantaine mais ceux qu'ils auraient pu rencontrer. Ces deux mesures sont d'ailleurs celles utilisées conjointement à très grande échelle en Chine, ça revient moins cher et c'est bien plus efficace que de mobiliser toute une équipe médicale autour de chaque cas grave en laissant le reste de la population libre de toute mesure, comme c'est actuellement fait en France.
C'est pourquoi le port du masque doit être soit recommandé fortement à tous s'il permet de limiter la diffusion, soit être déclaré inutile à tous. Si seul le personnel médical en porte, cela signifie que toute personne qui rencontre d'autres personnes devrait aussi en porter un, commerçant, travailleur en atelier ou grande usine, enseignant, guichetier d'administration, etc. Et simple citoyen qui a une vie sociale. Mais actuellement, celui qui arriverait au boulot avec un masque serait moqué voire fui car suspecté d'être malade et de la savoir.
Le discours de notre premier ministre à la télé, ici en France (voir www.tf1.fr/...r-2020-27591312.html ou télécharger avec captvty) m'est resté en mémoire : " si vous ou moi portons un masque dans la rue, cela ne sert à rien". Cela est totalement faux, l'absence de consigne concernant le port du masque est juste dû au fait que notre gouvernement est incapable de faire appliquer cette mesure sanitaire, pas qu'elle est inutile. | | À: 8xc · 2 mars 2020 à 6:59 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 8 de 20 · 742 affichages · Partager Je ne pense pas que quelqu'un ait pu dire ici ou dans les médias que le masque est destiné à protéger le porteur sain, il est clairement destiné à éviter ou limiter la diffusion de virus par les gens infectés le sachant ou ne le sachant pas. Rendre obligatoire le masque, c'est protéger l'ensemble de la population en limitant la diffusion.
Tu mènerais jusqu'à où ton principe ? Parce que la grippe étant aussi ce qu'elle est, au nom de quoi cette mesure de prévention universelle serait-elle levée un jour ? Au nom de quoi la prévention de ce virus précisément justifierait-elle une mesure qui ne serait pas appliquée de même pour les autres maladies ainsi contagieuses ? Tu fais quelle différence qualitative entre ce virus et les autres ? Masque pour tous, obligatoire, toute l'année ?
Ces deux mesures sont d'ailleurs celles utilisées conjointement à très grande échelle en Chine, ça revient moins cher et c'est bien plus efficace que de mobiliser toute une équipe médicale autour de chaque cas grave en laissant le reste de la population libre de toute mesure, comme c'est actuellement fait en France.
Les asiatiques ont une culture de ce port de masque ; en général ils y voient, sans doute à tort, une protection contre la pollution urbaine par particules. Laquelle fait sans doute d'ailleurs, et en cela ils ont raison, beaucoup plus de victimes chaque jour que le coronavirus chinois n'en fera jamais.
C'est pourquoi le port du masque doit être soit recommandé fortement à tous s'il permet de limiter la diffusion, soit être déclaré inutile à tous. Si seul le personnel médical en porte, cela signifie que toute personne qui rencontre d'autres personnes devrait aussi en porter un, commerçant, travailleur en atelier ou grande usine, enseignant, guichetier d'administration, etc. Et simple citoyen qui a une vie sociale. Mais actuellement, celui qui arriverait au boulot avec un masque serait moqué voire fui car suspecté d'être malade et de la savoir.
Le masque efficace pour le personnel médical n'est pas le même masque.
Le discours de notre premier ministre à la télé, ici en France (voir www.tf1.fr/...r-2020-27591312.html ou télécharger avec captvty) m'est resté en mémoire : " si vous ou moi portons un masque dans la rue, cela ne sert à rien". Cela est totalement faux, l'absence de consigne concernant le port du masque est juste dû au fait que notre gouvernement est incapable de faire appliquer cette mesure sanitaire, pas qu'elle est inutile.
A part en Asie, pour des motifs qui tiennent à la culture confucéenne et à la pollution endémique, une telle mesure n'est envisageable nulle part : elle ne peut être suggérée dans le monde occidental individualiste qui est notre héritage culturel commun qu'au prix de la peur de masse ; que certains s'emploient à cultiver en effet. Ton goût pour les totalitarismes me laisse une fois de plus songeur, même si je vois assez bien à quelle arrière-pensée idéologique tu le dois.
Michel | | À: 8xc · 2 mars 2020 à 7:14 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 9 de 20 · 737 affichages · Partager Rendre obligatoire le masque, c'est protéger l'ensemble de la population en limitant la diffusion.
Tu dois être un expert medical de haut niveau pour contredire les dispositions de l'OMS ou juste venir foutre le B..... ou te défouler contre le Gouvernement Donc tu vas pouvoir m'expliquer, Ayant passé 5 j a Saigon au VietNam- 90% des conducteurs de 2 roues portent un masque - 90 % DES AUTRES n'en portent pas réponse, la mienne POLLUTION
PS j'ai posté il y quelques jours les recommandations de l'OMS visiblement tt le monde s'en fout préférant se gaver d'infos de médias | | À: Tatra · 2 mars 2020 à 7:47 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 10 de 20 · 734 affichages · Partager Au nom de quoi la prévention de ce virus précisément justifierait-elle une mesure qui ne serait pas appliquée de même pour les autres maladies ainsi contagieuses ? Tu fais quelle différence qualitative entre ce virus et les autres ?
Tu as l'air de répondre à propos d'un sujet que tu ne connais pas bien. C'est dit et redit, la létalité de ce virus est très nettement supérieure à celle des virus grippaux classiques de contagion similaire, les études le montrent clairement, de l'ordre de 2 à 3 % selon les personnes contre 0,1 à 0,3% pour la grippe saisonnière classique. Cela justifie de trouver d'autres mesures dans la vie de tous les jours que le simple lavage des mains recommandé habituellement. | | À: 8xc · 2 mars 2020 à 8:28 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 11 de 20 · 733 affichages · Partager C'est pourtant ce que MON médecin m'a dit... mêmes précautions que pour la grippe... c'est un virus grippal... lavage des mains fréquents | | À: 8xc · 2 mars 2020 à 13:24 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 12 de 20 · 726 affichages · Partager Au nom de quoi la prévention de ce virus précisément justifierait-elle une mesure qui ne serait pas appliquée de même pour les autres maladies ainsi contagieuses ? Tu fais quelle différence qualitative entre ce virus et les autres ?
Tu as l'air de répondre à propos d'un sujet que tu ne connais pas bien. C'est dit et redit, la létalité de ce virus est très nettement supérieure à celle des virus grippaux classiques de contagion similaire, les études le montrent clairement, de l'ordre de 2 à 3 % selon les personnes contre 0,1 à 0,3% pour la grippe saisonnière classique. Cela justifie de trouver d'autres mesures dans la vie de tous les jours que le simple lavage des mains recommandé habituellement.
Les études sur une maladie connue depuis 2 mois ont-elles le recul nécessaire pour être fiables? Si je prends la Lombardie (que je connais bien ), les épidémiologistes ont déterminé que le virus, un peu différent du chinois, y circulait depuis début janvier. Sa présence a été identifiée le 20 février. Depuis il y a été réalisé environ 10 000 tests, sur tout l'entourage des malades identifiés et toute personne présentant des symptomes coronacompatibles. On y a identifié un peu moins de 1000 cas au moment où j'écris. Dont 51 % complètement asymptomatiques (nada de chez nada) priés de rester chez eux. 41 % avec des symptomes de type état grippal, hospitalisés, 8 % avec des symptomes graves en thérapie intensive. 31 décès, tous avec des pathologies lourdes pré-existantes. Combien sommes nous ici d'asymptomatiques réels? Combien sommes-nous puisque le virus se balade depuis 2 mois à avoir cru nous faire un petit état grippal, ce que penserait avoir les 41 % d'hospitalisés actuels si on ne leur avait pas fait de test, qui était en fait un covid 19? Sans réponse à ces questions le taux de létalité est impossible à déterminer. Catherine | | À: UnaMilanese · 2 mars 2020 à 13:36 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 13 de 20 · 718 affichages · Partager Effectivement il faut prendre les chiffres actuels avec beaucoup de circonspection. Tout ce qu'on peut vraiment calculer pour l'instant c'est la létalité des cas hospitalisés. Pour le reste, sans connaître le nombre réel de personnes infectées on est dans la boule de cristal.Le virus a aussi certainement circulé environ 2 mois en Chine avant qu'il y ait une prise de conscience qu'il s'agissait de quelque chose de nouveau et comme on le sait, les autorités ont tenté de brimer ces constatations, on a donc encore perdu bien du temps. | | À: Michelzen · 2 mars 2020 à 15:26 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 14 de 20 · 706 affichages · Partager C'est pourtant ce que MON médecin m'a dit... mêmes précautions que pour la grippe... c'est un virus grippal... lavage des mains fréquents
Les coronavirus ne sont pas des virus grippaux mais des virus qui donnent des symptômes assez semblables à ceux de la grippe.. (les différents virus de la grippe sont des orthomyxovirus) La transmission du Covid-19 se fait par les mêmes voies que la transmission des virus grippaux, donc, en effet, mêmes précautions pour limiter la transmission, lavages des mains etc.. | | À: Sissi57 · 2 mars 2020 à 15:31 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 15 de 20 · 704 affichages · Partager Je ne pense pas qu'on puisse tirer une relation entre la prise de chloroquine et l'absence (apparente) de Covid-19
La chloroquine ne s'utilise plus en prévention de la malaria (en tout cas dans les recommandations pour les médecins en Suisse), surtout pas en Afrique, où elle est inefficace. D'autre part la prophylaxie anti malarique ne s'adresse qu'aux voyageurs, ou personnes présentes à court terme, on ne prescrit aucune prophylaxie pour une durée supérieure à 3 mois. Donc personne ne prend chroniquement de chloroquine. Je ne connais pas la fréquence de son usage de manière thérapeutique en Amérique Centrale, seule zone où ce médicament pourrait être utilisé. Le plus probable est que soit le coronavirus n'est pas encore arrivé à certains endroits, ou plus probablement qu'on ne le sait pas car on ne le cherche pas.Je doute qu'il n'y ait aucun cas en Inde..... On sait maintenant que le coronavirus sévissait en Italie déjà en janvier, et qu'il circule aussi aux USA, où il y a peu de cas pour l'instant, mais où on commence à avoir des cas sans aucun rapport avec les zones connues comme infectées à ce jour.
Je ne peux qu’ajouter deux choses : - il y a belle lurette que la chloroquine n’est plus utilisée dans le traitement prophylactique et dans le traitement curatif du paludisme, le parasite y étant devenu résistant - inutile de chercher de la chloroquine, il n’y en a plus dans les pharmacies (réquisition ??????) : cela évitera la constitution de stocks par ceux qui psychotent, comme à l’époque de la grippe H1N1, où certains ont commencé à acheter des quantités de Tamiflu... | | À: Titere · 2 mars 2020 à 16:04 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 16 de 20 · 697 affichages · Partager - inutile de chercher de la chloroquine, il n’y en a plus dans les pharmacies
En Suisse ce médicament ne figure même plus au Compendium, il n'est plus commercialisé. Si nécessaire les pharmacies d'hôpitaux pourraient s'en procurer. | | À: UnaMilanese · 2 mars 2020 à 21:44 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 17 de 20 · 677 affichages · Partager un peu moins de 1000 cas au moment où j'écris. [..]31 décès
On en est à l'heure actuelle à 2036 cas officiels et 52 décès en Italie, donc 2,55% de létalité sur les cas connus, dans la fourchette qui est indiquée depuis le début, soit entre 2 et 3% des cas confirmés. | | À: Michelzen · 3 mars 2020 à 18:50 · Modifié le 3 mars 2020 à 19:19 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 18 de 20 · 663 affichages · Partager C'est pourtant ce que MON médecin m'a dit... mêmes précautions que pour la grippe... c'est un virus grippal... lavage des mains fréquents
Il serait tout de même important que chacun se modère et évite de dire l'inverse de ce que dit la science, juste par esprit de contradiction. De grâce, merci d'éviter ce faux message " C'est une grippe" diffusé par des personnes peu informées qui disent l'inverse des messages qu'essaient de diffuser les autorités médicales et sanitaires mondiales au milieu du tumulte de la désinformation.
" La situation en Corée montre aussi que ce virus est particulier et qu’il a des caractéristiques spéciales. Ce n’est pas le virus de la grippe. " Si le lien ne marche pas, c'est le message du 2 mars 20.
Merci donc d'être au moins en phase avec les autorités sanitaires mondiales en ce qui concerne les faits scientifiques, même si on a chacun son idée sur le reste (action gouvernementale et autres).
Je rappelle que depuis le 7 février, le nom officiel de ce virus est SRAS-CoV-2 (severe acute respiratory syndrome). C'est donc un virus conduisant à un syndrome respiratoire aigu sévère.
Merci ! | | À: 8xc · 10 mars 2020 à 1:32 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 19 de 20 · 608 affichages · Partager Un spécialiste français internationalement reconnu, Didier Raoult, a relayé les travaux de scientifiques chinois indiquant qu'un médicament de base pour la lutte contre le paludisme (malaria), la chloroquine, serait efficace.
1. Spécialiste certes, mais pas en coronavirus. 2. L'étude chinoise rapporte un effet positif mais aucun chiffre. 3. Son argument personnel est que la chloroquine est efficace en éprouvette.
Je trouve cela un peu léger de la part d'un professionnel de la médecine. D'autant plus que le simple port d'une blouse blanche confère une autorité pas forcément légitime, cf. expérience de Milgram.
Sa communication climato-sceptique ne me le fait pas apparaître comme fiable, plutôt comme un habitué à intervenir sur des sujets où sa compétence est discutable.
Fabrice | | À: FabGreg · 5 avril 2020 à 12:35 Re: Malaria, paludisme, chloroquine et SARS-CoV-2 Message 20 de 20 · 557 affichages · Partager Pour compléter, voici ce que déclarait le Professeur Raoult dans le JDD du 01/02/20.
Ce virus n'est pas si méchant, ce n'est pas un meurtrier aveugle. Le taux de mortalité, estimé aujourd'hui aux environs de 2 % c'est-à-dire équivalent à celui de toutes les pneumonies virales présentes à l'hôpital, va probablement diminuer une fois que les cas qui n'ont pas donné de symptômes seront pris en compte. Sans être devin, je doute que le virus chinois fasse augmenter de manière très significative, chez nous tout au moins, les décès par pneumonie.
Une partie de ce qu'il déclare est juste, cf. réévaluation à la baisse du taux de mortalité dès lors qu'on passe à côté des infectés asymptomatiques. Pour le reste, on a connu plus clairvoyant...
Fin mars, il persistait dans sa comparaison avec la grippe, ce qui ne me semble pas très responsable car faisant fi d'une contagiosité très supérieure. Sans parler du fait qu'il n'y a pas de vaccin.
Par ailleurs, le classement international dont se prévaut le Professeur Raoult se base sur le nombre d'articles scientifiques co-signés. En la matière, il est très productif. Jusqu'à 3 articles co-signés en 2 jours très récemment.
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