Bonjour à tous,
Ayé, le carnet de notre dernier voyage, au Maroc, est en ligne ici : sibellelaterre
Bonne lecture!
Marie
Voici le texte
sans les photos :
MAROC DECEMBRE 2009
Avertissement : Je crois bien que nous avons choisi la semaine la plus pourrie de l'année 2009 pour ces quelques jours au
Maroc. Les rayons de soleil ont été rares et fugaces.
Rien d'étonnant finalement pour une fin décembre mais une chance assez insolente avec la météo pour nos précédents voyages (
Ecosse exceptée il y a quelques semaines...) m'a rendue sans doute un peu trop audacieuse...
Nous étions déjà allés au
Maroc dans le Sud il y a une dizaine d'années, en avril, et nous avions eu très chaud.
J'espérais en décembre pouvoir bénéficier de températures plus propices à la randonnée, d'une atmosphère moins brumeuse et éventuellement de neige sur les sommets.
Las, les nuages, omniprésents, descendaient bien bas, il a plu tous les jours et les sommets étaient à peine enneigés.
Dimanche 20/12
Nous atterrissons en fin de journée à
Casablanca. Le vol Easyjet a 1 heure de retard à cause de la neige (au moins.... 3 cm wouah!) sur
Paris. Avant-hier il a fait -13°C à
Nancy. Ici il fait 19°C, ça nous fait tout drôle.
Quelqu'un nous attend comme prévu à l'aéroport avec le 4X4 loué pour l'occasion. En effet, le
Maroc est à portée de camping car (avec un peu plus de temps toutefois), aussi décidons-nous de visiter des endroits inaccessibles avec ce mode de transport. C'est un vrai luxe car la location est hors de prix : 750 euro pour 6 jours (3 fois plus cher qu'aux
USA par exemple) Le Nissan Patrol est récent (juillet 2008), a un nombre de km raisonnable (90000) mais ses pneus sont bien usés... Croisons les doigts : à chaque fois qu'on loue un 4X4, on crève le 1er jour mais après on est tranquille!
Après avoir fait le plein (120l!) nous roulons vers le centre de Casa, où nous trouvons péniblement l'hôtel Maamoura, au centre de Casa (le plan du Guide du Routard est nul, comme toujours...) L'accueil est agréable, les chambres très propres et au calme. On peut se garer juste devant l'hôtel qui réserve quelques places pour ses clients.
Lundi 21/12
Beau ciel en nous réveillant mais guère rassurant pour la suite : de toute façon je ne me fais aucune illusion, ayant consulté la météo avant de partir: il va faire moche, sans doute même très moche!
Nous prenons un solide petit-déjeuner dans une ambiance très cosmopolite : beaucoup d'anglophones à cette heure assez matinale, quelques marocains aussi. La « faute » sans doute à tripadvisor qui donne une bonne critique à cet hôtel, et c'est mérité.
Nous quittons laborieusement Casa, non sans y avoir d'abord fait quelques courses : pain, vache qui rit, pâtisseries, bananes et mandarines.
Nous prenons d'abord l'autoroute vers
Marrakech (une vraie autoroute, il y a même des péages) puis la quittons à Ben Guerir car nous voulons traverser l'
Atlas par la route qui va de Demnate à
Skoura.
Nous quittons la plaine et nous élevons rapidement dans les montagnes. Les péages de l'autoroute sont vite oubliés. Nous entrons de plain-pied dans le
Maroc rural.
Les villages se succèdent, accrochés à flanc de montagne, tous parfaitement intégrés.
Village blanc si la pierre est blanche.
Village rouge si le sol est rouge.
Nous sommes agréablement surpris par l'attitude des enfants : rien à voir avec le harcèlement d'il y a 10 ans. On passe tranquillement, simplement salués par quelques sourires. Pourvu que ça dure!
Il faut dire que l'isolement de certains villages est tel que l'on comprend que certains touristes aient été tentés de « faire plaisir » en offrant quelques bricoles d'Européen qui prennent ici une autre valeur. Le revers de cette générosité étant que les enfants ramenaient plus de « richesses » que leurs parents en manquant l'école pour mendier au bord des routes. Une situation malsaine qui semble s'améliorer.
La route, goudronnée « au milieu » n'offre aucune difficulté ce jour-là : les très nombreuses coulées de boue ont été déblayées et il n'y a pas de neige, bien que nous passions assez haut.
Les paysages sont splendides, très arides comme nous les aimons.
Ce doit être moins drôle pour les habitants de ces vallées : il n'y a quasiment plus d'arbres donc pas de bois. Est-ce la conséquence du surpaturâge comme le laisse penser la vision de quelques arbres rescapés dont les branches sont réduites à l'état de moignons, là où les chèvres ne peuvent pas grimper?
Toujours est-il que l'érosion en profite comme en témoignent les nombreuses coulées de boue qui menacent la route.
On voit des paysans labourer des pentes improbables dont on se demande comment ils ont pu y accéder avec âne et soc?
Nul doute qu'à la première forte pluie tout le champ glissera en bas de la montagne...
Certains villages, mieux organisés, exploitent des cultures en terrasses, certainement mieux adaptées à la géographie locale, mais quel boulot! Certainement plus rentable sur le long terme...
La collecte des ordures est un problème dans les campagnes. Les alentours des villages sont jonchés de sacs plastiques parfois à des km à la ronde, tout dépend des vents dominants.
Toutes ces cochonneries si elles ont échappé aux buissons épineux, finissent parfois dans le lit des rivières : on ne peut pas trouver 10 m de rivière sans souillure...
Après avoir franchi un dernier col, nous plongeons vers la vallée du Dadès.
Quelques tardifs rayons de soleil nous offrent un spectacle magnifique.
On n'a jamais compris par quel phénomène physique les rayons du soleil -dans notre dos- ont l'air de diverger à partir de l'horizon?!
J'ai réservé pour 3 nuits chez Talout, une auberge idéalement située en surplomb de la palmeraie avec vue sur les montagnes de l'
Atlas-du moins quand elles ne sont pas dans les nuages!
Nous avons réservé la suite Tishka, très joliment décorée. SDB et chauffage (avec un système de clim réversible) bienvenu car le fond de l'air est frais.
Très bon tajine poulet-citron au coin du feu, précédé d'un bon assortiment de crudités, puis salade de fruits frais et hop au lit! On est crevé...
Mardi 22/12
Réveil pluvieux! Les montagnes ont disparu, la palmeraie absorbe goulûment ce don du ciel. Ça sent bon la pluie et l'humidité, soyons positifs!
On pense se consoler de cette météo avec le petit déjeuner de chez Talout, vanté régulièrement ici et là (et dans le guide du Routard en particulier)
Déception! Un jus chimique orange, Oasis ou équivalent, du pain traditionnel berbère à peine tiède, un fond de soucoupe de confiote quelconque, du beurre, thé, chocolat. Bof, bof, bof. Tout ça pour 9 euro/pers.! Je n'en reviens pas...
Le seul autre client de l'auberge, marocain, demande des crêpes marocaines: bah non, pas possible..
En quelques minutes de discussion nous réalisons que nous nous connaissons : il s'agit de Larazou, membre éminent du forum
Maroc-entre autres- sur Voyage Forum.
Quelle chance d'être tombés sur ce fin connaisseur des pistes marocaines. Il nous conseille un parcours pour la journée, nous expliquant avec patience par où passer. Quelle mémoire, ça m'épate! (bon il faut dire que je suis un peu tête en l'air au volant et qu'il m'est déjà arrivé de louper la sortie d'autoroute que je prends tous les jours pour aller bosser)
Nous voilà donc partis vers l'est pour d'abord remonter la
vallée des roses en admirant au passage la
Kasbah du Glaoui (je crois).
Nous prenons ensuite une piste vers l'ouest pour admirer de l'autre côté le beau village de El Hot mais nous préférons rapidement faire demi-tour car la pluie a transformé la piste en véritable patinoire et nous avançons parfois en crabe, comme sur du verglas, ceci grâce à nos pneus presque lisses. Nous croisons deux touristes occidentaux accompagnés d'un guide marocain, tous lestés d'un bon kilo de glaise à chaque pied!
Nous allons ensuite visiter El Hot à pied, en toute tranquillité! On n'en revient pas! C'est l'heure de la récré et on croise plein d'enfants avec des super bonnes têtes, qui nous disent simplement bonjour avec le sourire. Rien que de très normal en fait mais ça fait plaisir!
Un peu plus loin, après avoir traversé Amejgag, nous entrons dans les gorges d'Ameskar, à sec, assez jolies malgré l'aqueduc en béton qui la parcourt. Nous continuons après les gorges à remonter le lit de la rivière, c'est très ludique et sans difficulté et parvenons enfin à la partie haute du village d'Ameskar. Les nuages ne sont plus très loin et le décor est pour le moins austère. Dans tous ces villages de montagne nous ne verrons jamais de fumée, même au cœur de l'hiver : le chauffage est un luxe d'occidental ou de citadin. Brrr...
Pour redescendre nous prenons une piste de contournement, récemment construite, qui permet de désenclaver le village quand la rivière est en eau.
Très bonne piste qui offre une vue panoramique sur les montagnes alentours, magnifiées par une éclaircie.
Ah là là, avec du soleil, ça change tout, grrr!
Retour prudent vers
Skoura à la nuit tombée : il y a plein de vélos sans lumière, c'est hyperdangereux. La nuit tombe à 17h30, on vit les jours les plus courts de l'année...
Nous retrouvons avec plaisir Larazou qui a passé la journée à visiter toutes les kasbah de
Skoura et il y en a! Planification de la journée du lendemain : au programme les
gorges du Todra puis celles du Dadès. La piste qui relie ces deux gorges par Tamtattouchte est fermée, dommage!
Dîner correct avec soupe, couscous et fruits.
On retrouve avec plaisir notre « suite ». Il faut dire que le fond de l'air est frais et que le salon, ouvert, reste frisquet malgré le feu dans la cheminée. Heureusement on a prévu les anoraks qui sont les bienvenus pour prendre nos repas. Quel dommage de ne pas pouvoir profiter de la terrasse mais le temps est vraiment pourri!
Mercredi 23/12
La nuit porte conseil, nous allons écourter notre séjour chez Talout, ce qui nous évitera de refaire cette route dangereuse la nuit ce soir et demain matin.
Certes ce matin nous avons eu droit à des crêpes presque chaudes et à du vrai jus d'orange frais mais je trouve que l'endroit n'est finalement pas donné. 80 euro la nuit pour 5, 12 euro le dîner/pers, 9 euro le petit déj. Un peu chéro quand même!
En route donc vers les
gorges du Todra, en repassant par Kelaa M'Gouna.
Un peu après le Tizi n' Taddert, nous remarquons un énorme nuage de cigognes!
Coup de chance incroyable, elles se posent dans le lit du Dadès, à un endroit facilement accessible par une piste opportunément placée. Nous nous approchons à pied, aussi discrètement que possible dans ce paysage minéral, pas facile, hum! Elles finissent bien sûr par décoller pour se poser un peu plus loin près d'un champ planté d'oliviers. Super! On peut les approcher d'encore plus près!
Quels magnifiques oiseaux. Moi qui adore les oiseaux migrateurs-qui me fascinent- je suis servie.
Quel spectacle avec en arrière-plan le Djebel Sargho! C'est en grande partie ce fascinant massif qui est à l'origine de notre voyage au
Maroc...
Nous reprenons la route, tout émoustillés de cette rencontre inattendue et arrivons enfin à
Tinerhir, point de départ des
gorges du Todra. Le bas de la vallée est très beau, la palmeraie lovée au creux d'une vallée cernée de falaises ocres est immense.
Les gorges en elles-mêmes nous ont un peu laissés sur notre faim : bof quoi... Ni très longues ni très profondes ni surtout très sauvages. Bien que nous y soyons passés hors-saison, c'est une succession de camelots. Un peu plus haut, des gens y font de l'escalade au bord de la route, drôle d'idée quand même car ce ne sont pas les parois qui manquent dans ce pays...
Arrivé à Tamtattouchte, le paysage s'élargit et on respire un peu. Un gamin nous confirme gentiment que la piste vers les
Gorges du Dades est fermée: 2 voitures déjà ont du rebrousser chemin. Vraiment dommage...
Larazou nous avait conseillé de continuer vers Ammellago puis de redescendre vers le sud par Goulmina : la route est très belle parait-il mais nous n'en avons pas le temps, hélas.
Les
gorges du Dadès, elles, nous ont bien plu! Belle architecture, pas grand monde (j'ai cru comprendre que ce n'était pas toujours le cas!) On aurait aimé avoir le temps de découvrir plus en détail les fameux doigts de singe!
Nous choisissons de passer la nuit à l'Hôtel Berbère de la Montagne, au km 34, recommandé par Larazou. Avant de dîner, nous nous baladons un peu dans les jardins menant au village situé juste au-dessus de l'auberge.
Bon dîner (soupe, tajine, salade de fruits) dans un joli salon bien chauffé (cheminée + clim)
Il y a une petite dizaine d'autres clients dont 2 jeunes français Elsa et Sylvain qui approchent de la fin de leur voyage sac au dos d'un mois au
Maroc)
Un famille de 6 personnes arrive d'Agoudal : la piste est ouverte mais verglacée. Il semble y avoir moins de neige cette année que d'habitude. Ils ont essuyé des trombes d'eau dans la région de
Meknès. Bref, le mauvais temps est généralisé...
Le vent souffle très fort cette nuit et une bâche située en contrebas de la chambre des enfants a fait un bruit infernal toute la nuit.
Jeudi 24/12
Ce soir c'est Noël et notre cadeau c'est le
Djebel Saghro!
Après un très bon petit-déjeuner, nous redescendons sur Boumalne où nous déposons Elsa et Sylvain puis nous prenons la piste vers le Tizi N' Tazaert.
Quel massif! Roches volcaniques noires, torturées par les éléments, vallées maléfiques, superbe!
Et encore, on le voit sans soleil, snif!
Vers le col, il y a 2 petites auberges.
Après le col, un village perdu au milieu du massif, planté au bord d'une gorge hérissée de pics noirâtres, prenant un inquiétant éclat métallique à la moindre lueur solaire.
Il doit y avoir des légendes effrayantes qui courent dans ces coins-là!
La piste n'est pas difficile mais très cahotique avec des rochers tranchants qui ne nous inspirent pas compte-tenu de l'état de nos pneus. Tiens au fait, on n'a toujours pas crevé! Pourvu que ça dure, inch'allah!
Nous croisons 2 courageux cyclistes anglais qui viennent de N'KOB: ils ont bien roulé, belle santé!
Un peu avant d'arriver aux tours de Bab N'Ali, une voiture conduite par un sympathique guide marocain accompagné d'une famille de touriste. Il nous confirme, comme Larazou, qu'il vaut mieux prendre la piste qui passe par les tours, plus facile et plus belle (plutôt que celle qui passe par les gorges de Akka Akhbach)
Enfin les fameuses tours apparaissent au loin!
Nous apercevons en fond de vallée un convoi de mules lourdement chargées. Je devine qu'il s'agit de l'intendance d'un groupe de touristes à pied.
Au prix d'un détour de quelques centaines de mètres, nous allons voir la cascade de Tazlout, qui doit avoir un charme plus évident en plein été (si toutefois elle coule encore car elle était déjà bien maigrelette)
Nous y retrouvons les mules, enfin libérées de leur fardeau : le camp est déjà dressé. Une rando à pied dans ce massif ne doit pas manquer de charme!
Nous retournons sur la piste principale : il y a là une auberge d'une certaine importance et quelques maisons, des pistes un peu confuses permettent de se rapprocher encore un peu des tours puis nous continuons à pied. Ça fait du bien de se dégourdir un peu les jambes car pour le moment on a surtout roulé, au point que les enfants nous ont réclamé des randos! C'est une première!
Nous croisons un autre campement de randonneurs. Eux aussi doivent pester contre la météo.
Nous grimpons jusqu'au pied du monolithe solitaire puis il nous faut redescendre (les enfants évoquent la rando de cet été aux US à Castle Rock mais c'est heureusement beaucoup plus facile)
Le ciel nous récompense de nos efforts en nous gratifiant d'une éclaircie d'au moins.... 2 minutes 30 sec! Ah là là, ça change tout avec du soleil, regrrr!
On est tout content quand même, il ne faut pas faire les difficiles, hum!
La fin de la piste après Bab N'Ali est beaucoup plus roulante, non sans charme puisqu'elle longe un oued parsemé de quelques villages et jolis jardins : ça repose l'oeil après toute cette caillasse hostile et austère! Même si on adore les cailloux!
2ème cadeau de Noël : la
Kasbah Imdoukal!
Vraiment une excellente adresse : luxe, calme et volupté, aucune faute de goût, chauffage très efficace dans notre « suite familiale », dans le joli salon, plein de jolis détails de déco, jardins fleuris avec encore des roses, belle piscine et nourriture excellente avec pour la première fois une carte et non pas un menu unique. Nous ne verrons que 2 autres clients...
Tout ça pour moins cher que chez Talout....
Grosse averse en soirée, ça fait tout drôle...
Vendredi 25/12
Excellent petit-déjeuner, à la hauteur du repas de la veille, puis nous prenons la route vers la
vallée du Drâa. Il pleut bien sûr (on ne doit pas dire ça souvent dans ce coin-là)
Comme nous l'avions déjà visitée auparavant, nous décidons de filer directement vers le nord pour parcourir la piste de
Ait Benhaddou à
Telouet.
Il fait si moche qu'on ne s'arrête même pas pour visiter la
Kasbah de Aït-Benhaddou. On fait le tour de celle de Tamdaght, bofff.
La piste est très jolie, facile mais rendue très glissante par la pluie. Heureusement il n'y a quasiment pas de fortes pentes. On se fera doubler par une Logan dont le chauffeur a une conduite pour le moins « rallye » : il nous laisse sur place, enchaînant dérapages, conduites en crabe... Ce sont des européens dans une voiture de location : un peu gonflé par ce temps mais sinon faisable je pense en roulant doucement (sachant qu'on n'est sans doute pas assuré sur les pistes) Des travaux de dynamitage nous bloquent pendant une vingtaine de minutes, ce qui nous permet une fois le bouchon levé de croiser en une fois la vingtaine de 4X4 pleins de touristes venant de
Marrakech pour une excursion à la journée.
C'est la partie goudronnée avant de rejoindre le col du Tizzi N'Tichka, qui nous est apparue la plus belle et originale : beau plateau d'altitude parsemé de conifères avec (on suppose car on n'a rien vu à cause des nuages) de hauts sommets en toile de fond (enfin je crois, hein!)
On arrive enfin, toujours sous la pluie à notre étape du soir, au Coq Hardi près du Pont du Zat, à 40 km de
Marrakech.
Je voulais faire étape après le col (en cas de neige) car nous reprenons notre avion demain en milieu de journée et cette auberge m'est apparue comme une solution potable « de dépannage »
Elle se situe au bord de la route principale mais heureusement nous avons des chambres qui donnent sur l'arrière et le beau jardin (dont nous ne profiterons pas malheureusement) Chambres quelconques mais propres, bouffe quelconque et service longuet. Chauffage électrique en supplément (50dh/chambre, l'avantage c'est que c'est silencieux) Bref, pas une adresse inoubliable.
On s'y attendait, donc pas de déception... ici aussi, pas un chat: 2 autres clients à part nous...
Ah oui, un coq aussi, très actif!
Samedi 26/12
On passe dans les faubourgs de
Marrakech et nous sommes ébahis de voir des bataillons d'employés municipaux vêtus de combinaison fluo ramasser jusqu'au moindre papier. Il y a des drapeaux partout. Il se passe quelque chose, pas de doute.
Bref, nous retrouvons l'autoroute et arrivons en une paire d'heures inintéressantes à l'aéroport de Casa où nous rendons la voiture sans problème.
Contrôle des passeports interminables, on n'a jamais vu ça, 1h30 de retard au décollage, on arrive à la maison vers 1h30 du matin juste avant les pluies qui ici sont en plus verglaçantes!
BUDGET (1 euro = 11 dh)Avion pour 5924 euro
Voiture 4X4 6 jours750 euro
2 nuits pour 5 chez Talout en demi-pension 3400 dh
1 nuit pour 5 Hotel Berbère de la Montagne en demi-pension1265 dh
1 nuit pour 5 Kasbah Imdoukal à N'Kob en demi-pension1610 dh
1 nuit pour 5 au Coq hardi en demi-pension + collation1255 dh
Diesel (environ 0, 75 dh/l) environ 1630 km1500 dh
Péage environ 100 dh
Divers 800 dh
TOTAL POUR 52576 euro
CONCLUSIONLe
Maroc en décembre, c'est quitte ou double.
On reviendra c'est sûr car le pays est magnifique et très varié et ses habitants sont chaleureux.
Il y a tant à voir au
Maroc!
A pied, ça nous tenterait bien aussi, dans les montagnes plutôt.
Laissons murir l'idée....