Jemaflor · 15 septembre 2020 à 17:10 · 60 photos 8 messages · 1 participant · 4 352 affichages | | |
Ce sont mes derniers souvenirs de voyage à l'étranger, c'était avant... avant que la pandémie de la Covid-19 ne s'abatte sur notre planète et contrarie (en autre !) nos désirs de voyages loin de chez nous. Un récit à propos d'une dernière escale dans les Caraïbes, elle date du début mars et c'était donc en République Dominicaine. Ce carnet aborde principalement le souvenir d'une échappée le long d'une « route » hors des sentiers battus, dans le nord de l'île. Une région bien moins fréquentée et donc moins connue que les très courus sites balnéaires de cette grande île tropicale. Un récit qui est également l'occasion pour moi de partager dans une seconde partie quelques autres souvenirs de voyage en Rep. Dom. Ils sont un peu plus anciens et concernent quelques uns des incontournables sites à visiter de la destination.
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L'escale approche. Peu à peu, la côte se fait plus nette, le soleil a fait disparaître la nébulosité et la plage d' Amber Cove apparaît dans toute sa beauté.
Le trio qui fait le charme des îles tropicales est bien présent sous nos yeux : des eaux bleues, du sable clair bordé d'une palmeraie et un versant verdoyant qui en impose en surplomb du rivage. Un coquet clocher aux tonalités jaune et rose bonbon émerge au-dessus de cette étendue de palmes. Pour afficher la nationalité de l'île, les couleurs sont hissées haut. On reconnaît les carrés rouge et bleu séparés d'une croix blanche du drapeau de la République Dominicaine.
Nous sommes précisément sur la côte nord de l'île, dans la région de l'ancienne ville coloniale espagnole de Puerto Plata.
Un dernier coup d’œil sur la jolie baie encadrée de promontoires rocheux en fond de décor et bordée d'une langue de terre au vert lumineux qui défile juste sous nos yeux.
A peine débarqués du navire, on embarque à nouveau... mais sur un tout autre moyen de transport, finie la navigation, on prend place maintenant sur un drôle de véhicule hybride. Un genre de machine à grosses roues, dans un style intermédiaire entre camion et bus d'aventures tout-terrain. De simples banquettes font offices de sièges, quant aux dossiers et aux montants métalliques, ils sont tous rembourrés et capitonnés... On le comprend vite, la route, enfin la piste qui s'annonce pour cette virée risque d'être chaotique. Pas de doute, il ne doit pas s'agir d'un long ruban de bitume très tranquille !
Pour l'instant nous traversons la paisible petite ville de Maimon. Une agglomération sans grand intérêt si ce n'est d'avoir un aperçu de la vie quotidienne locale. Des enfants bruyants jouent dans la cour de l'école et quelques habitantes font leurs achats dans les boutiques, la plupart sont de simples maisons/cases comme d'ailleurs beaucoup d'habitations. En voici deux exemples assez représentatifs du style de l'habitat local. Une simple maison recouverte de tôles ondulées mais dont les murs extérieurs sont agrémentés d'une teinte bleutée. C'est un aspect des plus courants dans la petite cité.
Plus loin, nous passons devant une maison un peu plus cossue : un propret jardinet et des grilles ouvragées entourent cette demeure plus élaborée et dont on imagine le meilleur confort intérieur.
Passons la périphérie urbaine, place à la campagne. On le constate dès le début du trajet, les terrains aux abords de la voie sont détrempés voire inondés. Le chauffeur, sympa, nous informe que de récentes et fortes intempéries ont quelque peu endommagé la piste que nous devons emprunter... Au fond de cette baie, le courant et les torrents ont charrié des quantités de branchages, certains sont encore là, amassés au bord du rivage bordé de mangrove.
Sur ce tronçon, un torrent a emporté une partie de la route, le passage se fait désormais sur une seule voie constituée de terre battue.
| | Quelques centaines de mètres parcourus et la piste s'élargit... mais les flaques d'eau également voilà qui nous donne l'impression de franchir un gué en suivant cette bétaillère transportant des cochons.
Dans cette région reculée, l'élevage est une des ressources des paysans. Élevage de cochons donc et de vaches également. On longe par endroits des enclos où paissent des bovins, entre clôtures de barbelés et palmiers géants.
Des vaches, on en croise parfois mais au beau milieu de la piste. Même si dans cette île, elles ne sont pas sacrées, on leur laisse la priorité... difficile de faire autrement !
Autre activité des habitants des lieux, la culture de la banane. Le climat chaud et humide s'y prête. Des bananeraies parfois envahissantes, à l'image de cette case rose qui paraît cernée et cachée derrière un rideau de bananiers.
Les cocotiers et les palmiers royaux ne sont pas en reste dans les environs. Avec les vents des tempêtes certains palmiers ont perdu leur panache de palmes et apparaissent complètement étêtés.
Notre périple se poursuit maintenant sur un tronçon particulièrement cabossé, les ornières constellent le tracé. Ainsi, on est secoués en tout sens et ballottés sans ménagement... Dans ces circonstances, lorsqu'on est placé à l'avant ou même comme conducteur, on peut anticiper les secousses et les contrebalancer mais là, nous étions à l'arrière avec aucune visibilité sur la perspective de cette piste défoncée. Le résultat ? On subit les chocs ! Heureusement, comme je l'ai déjà signalé, les montants et les dossiers sont protégés mais par moments cela ne suffit pas... Aïe ! Aïe ! mon dos, sans parler du souvenir d'un violent à-coup contre un de mes genoux ! Une seule solution, s'agripper avec force et patienter en souhaitant au plus vite un passage moins accidenté... le voici à présent.
Dans ce secteur le chaud soleil a complètement séché le sol et la piste. Conséquence, des nuages de poussières se forment dans le sillage des véhicules. D'une situation désagréable j'ai tenté d'en faire une photo esthétique... avec ces rayons de soleil qui transpercent obliquement le rideau de poussières de terre. On suivra sur plusieurs centaines de mètres ce camion chargé de blocs de pierres, un témoignage montrant que dans les environs, cette voie est en chantier de réparation. Et si ces particules en suspension nous irrite les narines et la gorge, pensons aux pauvres gens à moto ! Certains sont prévoyants et roulent masqués, un foulard sur le visage bien ajusté sur le nez et la bouche.
Ces motocyclistes viennent de s'arrêter. Apparemment ils ont observé sur la gauche des éléments dignes d'intérêts ou alors tout simplement, ils veulent bifurquer vers ce passage perpendiculaire. Suivant leurs regards, je suis attiré par un détail, enfin des détails accrochés dans la haie du bas côté.
Des fils, des toiles et d'énormes cocons sont suspendus entre les branches... j'imagine la présence d'effrayantes d'araignées géantes, toute velue, à l'origine de ce tissage qui semble étouffer la végétation. Passons, vous l'avez compris, je ne suis pas un passionné d'arachnologie ! | |
Quelques cases colorées, une bleue puis une verte, bordent à présent notre piste. Une colline et c'est un hameau qui se profile sur ce point élevé de notre trajet. C'est ici que nous allons faire une pause... une pause cigare et une pause café ou chocolat !
En République Dominicaine, on cultive comme dans l'île sœur cubaine le tabac. Les terrains et le climat y sont favorables aussi des petits producteurs sont fiers de nous vanter sans complexe la qualité des cigares locaux : « Au moins aussi savoureux que les cigares cubains! ».
Loin de nous trouver dans un grand atelier/usine comme c'est souvent le cas à Cuba, nous voilà sous un simple abris. Ici, la fabrication est on ne peut plus artisanale. Avec pédagogie et doigté un ouvrier nous fait une démonstration en nous énumérant les étapes pour obtenir un cigare de qualité. Pour faire court : il y a d'abord le choix des feuilles, bien sèches le roulage avec la bonne pression puis le collage, juste un point puis le coupage, précis avec une lame bien affûtée... et s'en suivra la mise en boîte. Les amateurs peuvent même « déguster » la fumée d'un de ces cigares dominicains. Quant à moi, je préfère la dégustation très savoureuse d'un café produit localement dans les collines et les montagnes alentour.
Cela pourrait paraître incohérent dans ces présentations de plantes locales mais à côté du tabac, « la plante qui tue... », on trouve des plants de « la plante qui soigne », l'aloe vera. En voici un exemplaire en pleine terre et notre hôte de nous en vanter les vertus médicinales.
Outre les cigares, le café et le chocolat du cru, nos hôtes tiennent à nous faire goûter un autre breuvage local : la mamajuana. Un élixir aux multiples vertus élaboré avec du vin, des plantes, des racines, du miel... et bien entendu du bon rhum. Cela se laisse boire... avec modération évidemment et fait un cadeau souvenir typique de l'île.
Le tracé de la piste de terre se rapproche du littoral et depuis les hauteurs on peut bénéficier de splendides points de vue panoramiques sur cette côte sauvage.
Ici, il n'y aucun d'alignement de résidences et d'hôtels comme le long de nombreux autres rivages du pays. La mer est agitée, les vagues déferlent vers les plages de sable. Nous sommes sur la côte au vent, d'ailleurs la vue au débouché d'un virage nous fait apercevoir au loin d'immenses éoliennes. Utiliser le vent pour produire de l'énergie est certes peu polluant mais côté esthétique, on peut beaucoup plus préférer la vision des palmes végétales de cocotiers que celles des pales géantes des éoliennes.
C'est la mi-journée, le moment d'une pause repas accompagnée d'une pause plage. Au menu, grillade de poulet et de poisson avec du riz et pour desserts des fruits exotiques évidemment et au programme ensuite... farniente, siesta sur le sable chaud sans oublier une baignade. Une avancée rocheuse protège l'anse sablonneuse du vent qui souffle par intermittence, le soleil brille généreusement et l'eau s'avère agréablement douce. On apprécie.
A une extrémité de la baie, un torrent se déversant dans la mer a sculpté son passage en creusant un canyon miniature. Un aspect qui est la conséquence des fortes averses tropicales qu'a subi récemment la région. | | En reprenant notre piste de gravas et de terre, on va à nouveau être confrontés aux dégâts occasionnés par les inondations. Le chemin traverse ainsi un terrain défoncé, boueux et glissant puis c'est un nouveau gué que nous franchissons par la suite.
Bon, la photo est floue, pas étonnant ! car vous pouvez vous en douter, la surface est loin d'être plane... on est bringuebaler en permanence, un coup on est bousculés vers la gauche et sans transition aucune c'est à présent vers la droite... et ainsi de suite. Décidément, progresser sur cette voie passablement détériorée ne fait penser à celles évoquées dans l'émission de télé : « Les routes de l'impossible ». Même si en ce qui nous concerne nous ne subirons aucune panne ni crevaison, de même nous ne longerons pas de vertigineux précipices.
Dans ce virage, d'un brusque coup de volant notre chauffeur évite encore une grande flaque, une flaque qui en fait évoque plus un marigot ! Ouf ! Le plus dur semble passé. Et puis, on est soulagés de voir que sur ce tronçon des ouvriers sont à l’œuvre, on refait donc une beauté au revêtement à grand renfort de gravas. Quant aux bas-côtés, ils sont stabilisés par d'énorme blocs de pierre. Voilà enfin une voie qui a repris l'aspect d'une vraie route carrossable.
On croyait en avoir fini avec les problèmes de cette improbable route mais ici, un cours d'eau a emporté une grande partie de la piste ainsi que la grande dalle de béton qui faisait office de pont. Mais où faut-il donc passer ? La débrouille sera de mise pour s'en sortir... une déviation sur la droite contournant l'obstacle a été provisoirement tracée, nous voilà sortis d'affaire !
Retour maintenant au bord du littoral en longeant cette plage à l'aspect plutôt invitant... mais la journée s'achève. Sous les tropiques, le soleil tire sa révérence en seulement quelques minutes, nous n'aurons pas suffisamment de temps pour en profiter, dommage.
Vite, il nous faut embarquer et dire adieu à la baie de Maimon, à la belle plage d'Amber Cove et aux souvenirs de cette expérience sur une route hors des sentiers battus. | | Quelques autres souvenirs de visites en République Dominicaine...
En repensant à ce périple et cette piste parcourue dans le nord de l'île, ce sont d'autres souvenirs vécus en République Dominicaine qui me reviennent en mémoire... D'autres routes et d'autres voies empruntées lors d'un précédent voyage, c'était il y a quelques années. En voici un récit et quelques photos.
A distance des célèbres plages du littoral de Punta Cana, nous voici dans l'arrière pays, entre collines, cultures et forêt tropicale. Une piste encore chaotique et détrempée ! Entre deux averses, nous cheminions dans une région dominicaine de l'Est du pays qui fleure bon l'authenticité. Des cases/maisons simples et colorées et des habitants semblant contents de faire connaître leur quotidien et leurs productions. Ainsi nous avions dégusté le café local et goûter aux fèves de cacao, les meilleures nous assuraient les petits producteurs. Laissant le véhicule tout-terrain, c'était à dos de cheval que la visite s'était poursuivie, au plus proche des prairies d'élevage, des parcelles plantées de bananiers. Une plaisante ambiance bon enfant, ponctuée de quelques surprenantes sensations. Sur ce sol humide et boueux, les sabots des chevaux avaient une tendance à glisser régulièrement pendant la balade.
Autre souvenir dans une autre région, plus à l'intérieur du pays avec un parcours empruntant un sentier agricole pour le moins cabossé et parsemé d'ornières ! Tout autour dans cette plaine s'étendant à perte de vue, il n'y avait place que pour des champs de canne à sucre. En période de récolte, ce sont les ouvriers agricoles qui animent ces vastes cultures. Des coupeurs de cannes au travail et des chargements destinés à gagner la distillerie... Ici, ce n'était pas encore une production toute mécanisée. Quant aux fameuses effluves enivrantes des distilleries et la saveur grisante du réputé rhum local, avec de telles vues, on se prend vite à les imaginer.
Finies les pistes de terre, la voie était ici une voie navigable. Nous étions là au bord du long fleuve tranquille, le Rio Chavon.
Pour moi, la virée a été synonyme de navigation sur une embarcation légère. Des coups de pagaies rythmaient la descente sur ces eaux calmes transformées en un superbe miroir. Tout autour, encadrant le paysage, je garde un excellent souvenir de ces visions et de cette atmosphère de fin d'après-midi... vraiment superbes ces larges gorges entre parois rocheuses et végétation luxuriante.
Au fil de l'eau le Rio Chavon procure de belles sensations mais il faut aussi prendre de la hauteur en se rendant dans le village d' Altos de Chavon, perché sur les falaises. Drôle de village avec son architecture méditerranéenne du XVIe siècle et son grand amphithéâtre antique.
Il s'agit d'une reconstitution et le résultat d'un projet un peu fou d'un milliardaire, Robert Copa. Un village dont la construction s'est achevée dans les années 1980. Un village édifié en guise de cadeau destiné à la fille de cet ancien décorateur de cinéma. Ben voyons, 18 ans se doit d'être fêté en grande pompe, enfin, lorsqu'on en a les moyens ! Au-delà de ces constructions, depuis les terrasses belvédères on admire la superbe vue plongeante sur un méandre du fleuve.
| | Poursuivons la séquence culture historique en se rendant maintenant dans la capitale du pays. Au bout d'une belle route asphaltée (enfin !) voici Santo Domingo, une grande agglomération et un cœur historique qui est un témoignage du passé colonial espagnol de cette île. Au milieu de cette place trône la statue de l'incontournable explorateur Christophe Colon (bronze de E. Gilbert 1887), un hommage au célèbre découvreur de ce Nouveau Monde. En arrière plan, est située la façade latérale de la cathédrale Santa Maria La Menor (1514) construite à l'époque sur ordre du Roi d' Espagne. Un détail singulier au sujet de son édification, il manque une partie de son clocher, les travaux n'ont jamais été terminés.
La place Colon est très animée, pas seulement par les pigeons. Des passants, des touristes y déambulent... et des enfants qui jouent avec les pigeons, certains adultes jouent eux aussi, mais aux dominos.
Une halte fraîcheur bienvenue en périphérie de Santo Domingo alors que l'on prenait la direction du littoral et des plages. Arrêt donc pour découvrir un gouffre ou plus précisément appelé ici, « cenote ». Un havre souterrain façonné par l'érosion des eaux et l'effondrement du plafond d'une grotte. Un lieu surprenant entre de profondes parois minérales et d'exubérantes guirlandes végétales. | | Direction à présent vers les plages de Bayahibe, une des grandes stations balnéaires du pays. Certes, la concentration d'hôtels clubs de bord de mer peut effrayer certains mais pour des moments de farniente sur la plage, ces rivages sont invitants.
Entre deux excursions dans l'arrière pays on peut y profiter d'appréciables plaisirs balnéaires : sable clair, eaux cristallines et superbes couchers de soleil. Sous ces latitudes l'embrasement au crépuscule est souvent (enfin presque toujours) un superbe spectacle.
-- La République Dominicaine fait partie d'une grande île qu'elle partage avec Haïti mais le long de la côte on y trouve de charmantes petites îles à l'image de Catalina. Un îlot avec plage aménagée avec comme il se doit, sable fin, palmiers et cocotiers sans oublier de coquettes cases, toute pimpante, avec leur couleurs vives. Celle-là, avec sa teinte rose a attiré mon objectif photo pour un cliché souvenir d'une journée de détente sur cette minuscule île.
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Cependant si il est une île de Rép. Dom. à ne surtout pas rater lors d'un séjour sur place, c'est assurément l' île de Saona. L'excursion est un grand classique de la côte sud-est mais le charme fou de cette île nature vaut vraiment la peine d'y faire un tour.
Nous voici donc partis vers Saona... en speed boat. Est-ce une bonne idée ? Certes, on effectue la traversée plus rapidement qu'avec une simple embarcation de pêche et c'est certainement beaucoup plus « fun » de surfer ainsi sur la crête des vagues. En revanche, à l'avant, que de secousses ! Le postérieur et le dos sont rudement mis à l'épreuve, un vrai tape-cul ! Au début, c'est marrant mais au bout de quelques minutes et surtout si la mer est un peu agitée... on souhaite vraiment en finir au plus vite ! Alors, ok pour le speed boat mais plutôt assis à l'arrière, vous m'avez compris.
Bon, parlons plutôt de Saona, c'est sans doute plus intéressant ou encore mieux, contemplons les photos, l'île est paradisiaque... à une condition tout de même, s'éloigner des rivages très (enfin trop !) fréquentés.
C'est un décor de rêve et une ambiance de « robinsonade » que l'on trouve en débarquant sur cette plage. Du sable clair ourlé d'eaux bleues et côté terre, une splendide cocoteraie. Que demander de plus ? Le visiteur ne peut être que sous le charme ce paysage enchanteur.
L'île de Saona s'étire sur une vingtaine de kilomètres pour seulement cinq de large, moins de cinq cents habitants y résident. Notre seconde escale sur les rivages de l'île se fera dans le principal hameau, quelques habitations seulement constituent Mano Juan, le nom du lieu. L'accueil est sympa avec ces gosses aux sourires complices qui s'amusent sur ce ponton de débarquement.
Au-delà de la plage, nos quelques pas en direction de l'intérieur nous font découvrir l'envers du décor. Un peu moins charmant que les vues de cartes postale du littoral. La vie est simple ici et le tableau s'avère moins enchanteur : bric-à-brac de cases de bois et de tôles rouillées, quelques détritus éparpillés et eaux (troubles) stagnantes...
| | Poursuivons la visite par un chemin de terre traversant la cocoteraie, il mène vers le rivage, la vision n'en sera que plus esthétique.
Mon regard se trouve attiré par ces cocotiers... aux troncs presque enlacés comme deux amoureux effectuant des pas de danses.
On aimerait que cette journée s'éternise mais le moment du retour est venu, mais pour autant, il reste encore une escale... elle se fera en mer, à quelques encablures du rivage. Des hauts fonds sablonneux, particulièrement renommés, font un spot idéal pour le snorkeling et l'observation des étoiles de mer.
Ici, nous ne sommes pas seuls, de nombreux plaisanciers en profite pour allier instants d'observations sous-marine et moment de convivialité dans une atmosphère des plus festives... le corps dans l'eau jusqu'au torse (on a pied) et un verre à la main. Bière ou mieux rhum coca, la célèbre « vitamine » locale que vante tout sourire les accompagnateurs, et des breuvages qui coulent à flots ! Ah ! j'allais oublier d'évoquer la musique diffusée à grand renfort de décibels, un élément indispensable pour doper l'ambiance fiesta !
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Au terme de ce voyage, entre parcours découverte le long de pistes chaotiques de l'intérieur du pays et plaisirs balnéaires sur le littoral... comment oublier la riche palette d'intérêts qu'offre au visiteur la République Dominicaine ? Ajoutons la décontraction et les sourires de ses habitants et aussi le souvenir d'un moment fort avec la balade à Saona. Je vous adresse un « A dios », entouré par ces deux cocotiers, ne se prêtent-ils pas à merveille pour encadrer une photo souvenir ?
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