Vincent914 · 4 septembre 2018 à 16:36 · Une photo 15 messages · 4 participants · 1 610 affichages | | | Bonjour,
J'ai vu que la question a déjà été posé plusieurs fois, mais les réponses dates souvent de plusieurs années.
Je me rend à Bali en Octobre et j'aimerai visiter le mont Bromo. J'ai des questions à ce sujet :
Quel sont les trajets possibles ? Quel type de transport privilégier ? Passer par une agence vaut il le coup ? Combien de temps cela prend il ?
Je suis preneur de tout les détails =)
Merci pour ces renseignements | | Bonjour Vincent,
Pour aller au mont Bromo plusieurs solutions s'offrent à toi. Il existe des vols Denpasar- Malang dont un direct (Wings). Sinon, pourquoi ne pas en profiter pour remonter vers le nord est de Bali, traverser en ferry jusqu'à Banyuwangi, en profiter pour aller voir le sublime Kawah Ijen avant de rejoindre le mont Bromo plus à l'est. C'est ce que je ferais à ta place ! Le Kawah Ijen et le Bromo sont deux endroits magiques et inoubliables.
Si tu fais appel à une agence, il vont te vendre ce qu'ils appellent un "paket" et tu vas être trimballé avec d'autres comme du bétail dans des minibus souvent épouvantables et tu verras tout ça au pas de course, dommage quand même ! Il est tout à fait facile de se débrouiller en indépendant, avec l'aide des guesthouses dans lesquelles tu resteras.
Bons préparatifs et surtout bon voyage !
Frédérique | | Merci Frédérique de votre retour,
En effet, nous comptions aussi passé voir le mont Ijen. L'option de partir de Banyuwangi me parait la meilleur.
Se déplacer en minibus dans les terres est il facile ? Peut faire les deux ascensions de Bromo et Ijen sans guide ?
merci | | Merci Frédérique de votre retour,
En effet, nous comptions aussi passé voir le mont Ijen. L'option de partir de Banyuwangi me parait la meilleur.
Se déplacer en minibus dans les terres est il facile ? Peut faire les deux ascensions de Bromo et Ijen sans guide ?
merci
C'est faisable parfaitement de Bali. Il y a tout de même quelques éléments à prendre en compte pour ne pas tomber dans une galère.
- le temps de route est très long. La moyenne se situe entre 30 et 40km/h. La journée, on peut même tomber en dessous de 30km/h. De Bali à Gilimanuk, il y a 126km ( Gilimanuk est le port d'où l'on prend le ferry pour Banyuwangi, en fait le port s'appelle Ketapang).
- la plupart des bus sont tout petits et les sièges étroits, que ce soient les bus publics ou les minibus touristes. Si vous avez une petite taille, et de pas trop grandes jambes, cela peut aller, mais sinon, c'est vraiment un peu galère. Il existe des compagnies de "executive bus" où il y a de la place. Ils sont deux fois plus chers, mais pour un Denpasar Banyuwangi, cela veut dire environ 13€ au lieu de 6€ en bus public. Je ne connais qu'une seule compagnie (il y en a certainement d'autres) : www.ladjutrans.com/english-index.phpIl faut la contacter pour savoir où débarquer à Banuywangi. De toute façon, en ville, les taxis ne sont pas chers
- Kawa Ijen : depuis 2018, la descente dans le cratère (pour aller voir les flammes bleues) est interdite aux étrangers. Il y en a qui descendent quand même, mais je ne suis pas certain qu'en cas d'accident, les assurances (en fait assistance) remboursent bien, car il y aura manifestement violation de la loi. Si (comme moi), vous ne voulez pas prendre de risque, inutile de se lever aux aurores (1h du matin) pour aller voir ces fameuses flammes bleues. Je conseille donc plutôt de partir vers les 7h du matin de Banuywangi. Il y a environ 35km pour aller de Banuywangi à Paltuding (le parking pour aller visiter le Kwa Ijen). Mais la route est étroite, et vous ne serez pas les seuls... Donc, si vous partez tôt pour voir l'aube se lever, il est probable que vous mettrez 2h pour monter. En partant plus tard (vers 7/8h) on met à peine un peu plus d'une heure. Enfin, il est possible que vous mettiez quand même plus, car on croise des plantations de café et de girofliers. Cela vaut le coup de demander à votre chauffeur (si vous avez un moyen de transport privé) de s'arrêter pour admirer (et sentir) les fleurs blanches de caféier, ou de cueillir une feuille de giroflier et la froisser pour sentir cette odeur si caractéristique de clou de girofle. Le clou de girofle est le bouton de la fleur séché, mais il y a aussi de l'esence de girofle dans les feuilles. Aujourd'hui, l'essentiel de l'essence de girofle sert à fabriquer de la vanilline (arôme artificiel de vanille) Pendant la montée vers Paltuding, on traverse une forêt humide magnifique. Malheureusement, il est dangereux de s'arrêter pour prendre des photos, ou alros 3s le temps de photographier par la fenêtre si le chauffeur est sympa. Il y a en particulier des fougères arborescentes impressionnantes. La montée du Kawa Ijen est assez rude. Il y a 500m de dénivelé avec des passages bien raides. Le chemin est large (sauf à la fin) et il n'y a absolument pas besoin de guide. Pour les personnes qui ont des difficultés physiques, 500m de dénivelé peut être un obstacle presque insurmontable. Dans ce cas, il y a désormais un service de locaux avec une petite charette à bras et la plupart du temps deux ou trois porteurs qui vous hissent au sommet. La montée seule coûte dans les 60€, et croyez moi, ils le méritent... Aux 4/5 de la montée, il y a un petit café où l'on peut faire un pause banane et où il vendent de l'eau en petites bouteilles (apportées par des porteurs à pied). On commence à y voir des petits objets en soufre que je ne recommande pas d'acheter car d'une part, ils sont fondus et moulés (et non pas sculptés) et d'autre part, ils sont théoriquement interdits dans les bagages avion. Si vous voulez leur faire plaisir, prévoyez des billets de 1000 ou 2000idr pour donner des pourboires (0,06 et 0,12€ respectivement). On peut prendre (avec un petit pourboire) un petit morceau de soufre (ils touchent 1000idr/kilo pour rapporter en bas du volcan), et ils acceptent tous de se laisser longuement prendre en photo sous l'effort pour 2000idr (on demande en montrant l'appareil, ou on prend carrément la photo, et ils demandent pour une cigarette, que vous n'avez pas car c'est un truc local au girofle) Pour le Kawa Ijen, pas besoin de transport privé (sauf pour s'arrêter dans les plantations),
- mais pour le Bromo, ce n'est pas si facile car il faut un véhicule plus un petit bout en jeep. Ensuite, du parking, il y a environ 1km à plat dans les cendres tassées (sans aucune difficulté) avant un petit bout à monter (facile) et terminer par un escalier de 250 marches dont la seule vraie difficulté est que les marches sont partiellement recouvertes par la cendre volcanique. Pour ne pas s'embêter, vous pouvez prendre un package kawa ijen/ Bromo. Tout le monde organise ça et ce n'est pas cher. Cherchez sur google, il y a enparticulier www.ijenminertour.com que je n'ai pas utilisé, j'ai pris Bromo Sunrise parce que j'ai voulu combiner avec Borobodur et ijenminer ne savait pas bien faire. Pour le Bromo, il n'y a pas besoin non plus de guide, c'est juste l'approche qui n'est pas si facile. Cela dit, j'ai vu des gens qui prenaient la journée pour le faire en trek à partir des villages, mais c'est un peu long, et compte tenu de notre programme (nous sommes allés faire une croisière sur les îles de Komodo), je n'avais pas envie à perdre une journée pour faire de la marche pour le Mont Bromo. | | Descendre dans le cratère n'est pas interdit pour les étrangers. J'y étais il y a deux semaines et tout le monde pouvait y descendre. Mais il est vrai que le cratère a été interdit quelque temps au printemps dernier pour des raisons de sécurité.
Je ne recommande pas de prendre un package "paket" pour vour les 2 volcans alors qu'il est simple de faire ça à son rythme. Les package ne sont pas chers certes mais les conditions de voyage peuvent rendre cela assez pénible. Sauf si vous aimez être trimballé comme du bétail... Pour le Bromo on peut éviter les jeeps en le faisant à pieds ou en prenant un ojek (moto taxi).
Bref tout est possible en fonction de ses envies. | | Descendre dans le cratère n'est pas interdit pour les étrangers. J'y étais il y a deux semaines et tout le monde pouvait y descendre. Mais il est vrai que le cratère a été interdit quelque temps au printemps dernier pour des raisons de sécurité.
Je ne recommande pas de prendre un package "paket" pour vour les 2 volcans alors qu'il est simple de faire ça à son rythme. Les package ne sont pas chers certes mais les conditions de voyage peuvent rendre cela assez pénible. Sauf si vous aimez être trimballé comme du bétail... Pour le Bromo on peut éviter les jeeps en le faisant à pieds ou en prenant un ojek (moto taxi).
Bref tout est possible en fonction de ses envies.
Je ne recommande rien ni ne déconseille rien. Il y en a qui se débrouillent sur place et s'en sortent très bien, et il y en a d'autres qui ne veulent pas risquer perdre du temps et qui préfèrent que tout soit organisé. Ce n'est pas pareil si on a 15 jours de vacances parce qu'on a une activité professionnelle ou que l'on passe un ou deux mois pour visiter les mêmes choses.
La seule chose que je recommande, c'est SI (je dis bien SI) vous prenez un package et que vous ne voulez pas être trimballés et courir pour voir quelque chose entre les longues durées de transport, il est préférable de prendre votre temps et avoir un transport privé (pas partagé avec d'autres que vous ne connaissez pas) pour pouvoir faire de modifications en cours de route.
Et je confirme, la descente à l'intérieur du cratère est interdite. Quand on arrive au bourd du cratère, on longe vers la droite pour accèder au chemin qui descend et là, il y a une pancarte qui annonce l'interdiction de descendre. Je ne mets pas la photo pour montrer cette pancarte (elle est sur un bout de vidéo), mais la pancarte prévenant les visiteurs que la descente est itnerdite est bien présente. Comme d'habitude, chacun décide de faire ce qu'il veut en prenant ses propres risques : par exemple en ski, il y a chaque année des morts pour du hors pistes alors que c'est interdit (et certains ne savaient pas que c'est interdit). Je joins la photo : c'est bien interdit, mais si on ne fait pas attention, on ne voit rien et on croit évidemment que ce n'est pas interdit. Image attachée: Photo postée par le membre Koudou. | | Ah mais bien sûr il est interdit de descendre dans le cratère même et de piquer une tête dans le lac le plus acide du monde ;-) mais pas de descendre jusqu'à la mine de souffre. Bien sûr il faut être très prudent et ne pas s'approcher du cratère... question de bon sens.
Votre photo prouve en tous cas que ce n'est pas interdit aux étrangers mais à tout visiteur, Indonésien rien comme étranger. | | Merci à vous deux pour ce retour. Je vais avoir surement d'autre question par la suite, j'avance un peu entre temps dans la planifications de mon voyage. | | Ah mais bien sûr il est interdit de descendre dans le cratère même et de piquer une tête dans le lac le plus acide du monde ;-) mais pas de descendre jusqu'à la mine de souffre. Bien sûr il faut être très prudent et ne pas s'approcher du cratère... question de bon sens.
Votre photo prouve en tous cas que ce n'est pas interdit aux étrangers mais à tout visiteur, Indonésien rien comme étranger.
Je ne sais pas bien quel est votre problème : vous avez bien écrit (voir ci-dessus) "il n'est pas interdit de descendre dans le cratère", non ? Et maintenant vous dites que bien sûr on n'a pas le droit de descendre dans le cratère.
A ce que je sache, la mine de soufre est dans le cratère, au même titre que le lac.
Je ne sais pas ce qui n'est pas compréhensible lorsque je dis qu'il est interdit de descendre dans le cratère, cela me semble pourtant clair. Et j'ai toujours dit qu'il était interdit aux visiteurs... Ce n'est pas un avis de ma part, c'est juste une information.
Cela dit, peut importe les arguties et discussions plus ou moins sémantiques de membres du forum avec des j'ai-dit et j'ai-pas-dit, le gouvernement indonésien a bien décrété que c'était interdit aux visiteurs de descendre dans le cratère. C'est ce qui est écrit sur la pancarte, et c'est ce que m'avait dit le guide.
Pour ceux qui prévoient un voyage avec visite du Kawa Ijen, il y a toujours des organisations touristiques qui proposent d'aller voir les flammes bleues, ce qui suppose non seulement de descendre dans le cratère, mais aussi de le faire de nuit, ce qui est dangereux. Et il y a toujours beaucoup de visiteurs qui le font. Mon choix personnel a été de ne pas le faire pour des raisons de risque. Ni la peur, ni à l'opposé l'inconscience, ne changent rien au danger objectif. Ce danger est grand, mais n'est pas absolu, et il y a beaucoup plus de visiteurs qui n'ont rien que des visiteurs qui ont des incidents.
Pour reprendre la comparaison avec le ski hors pistes, il y a de plus en plus de gens qui le pratiquent y compris en dehors du domaine skiable avec des risques importants (avalanches niveau 3 et plus), mais il y en a beaucoup plus qui s'en sortent sans problème que d'accidentés.
De jour, descendre dans le cratère n'est pas aussi dangereux, mais le reste à cause des conditions de grimpette (on est au dessus de 2000m, donc en condition de haute montagne) sur un sol pas très stable et à cause des conditions atmosphériques (vapeurs soufrées parfois en concentration léthales si on n'a pas de masque spécifique). Les organisations qui continuent de proposer des descentes dans le cratère fournissent donc des masques, mais plus ou moins efficaces. Un masque comporte un filtre actif qui, lorsqu'il est saturé ne filtre plus rien du tout (on dit que le filtre est "claqué"). Lorsque l'on m'a remis le mien, j'ai tout de suite compris : le filtre était déjà claqué avant même que je ne l'utilise, et je ne l'ai donc pas utilisé. Si l'on reste sur la crête du volcan (donc pas dans le cratère), on est suffisamment loin des évents de vapeur soufrée pour ne pas risquer de fortes concentrations, même si l'air peut devenir un peu suffocant en cas de vent défavorable.
Donc en résumé : - la descente dans le cratère est interdite aux visiteurs (il n'y pas de police pour contrôler) - des organisations le proposent toujours - il y a toujours des visiteurs qui descendent seuls malgré l'interdiction - chacun prend sa décision de ne pas respecter l'interdiction avec ce qu'il pense savoir sur les risques qu'il prend. - j'ai personnellement pris la décision de ne pas descendre dans le cratère, car mon estimation était que voir les sources de soufre de plus près ne valait pas la peine de prendre le risque à la fois physique et de ne pas respecter la réglementation. C'est juste une décision personnelle, et elle est totalement subjective : d'autre prendront une décision contraire (j'en ai vu descendre). | | Je vous trouve bien agressif. Allez, soufflez et detendez vous. Je vous ai compris. | | Je vous trouve bien agressif. Allez, soufflez et detendez vous. Je vous ai compris.
mouais, bon.
Je n'avais pas l'impression d'être agressif, ni d'ailleurs n'avais l'intention de l'être.
Dans mes interventions, j'essaye toujours de séparer clairement les éléments objectifs et ce qui relève du subjectif, et quand je me trompe dans les éléments objectifs, j'envoie un petit mot pour reconnaître mon erreur et remercier celui (ou celle) qui m'a corrigé. Et cela m'arrive effectivement de temps en temps de me tromper. Pas très souvent, mais trop souvent pour mon goût.
==================================== L' Indonésie est le théâtre d'événements naturels excessifs exceptionnels. Ceux qui connaissent déjà la tectonique de la région me pardonneront l'exposé un peu succinct qui arrive ci-dessous et complèteront peut être mon texte.
En fait, dans la dérive des continents, la plaque indo australienne se déplace vers le nord est vers la plaque eurasienne. Cela a commecné il y a 75 millions d'année et a provoqué la formation de l'Himalaya. La partie indienne de la plaque se bloque (elle n'avance plus que de 2cm par an) et les spécialistes jugent en général que cela ne va pas provoquer une élévation de l'Himalaya et donc le mouvement est fortement ralenti. La partie australienne elle continue d'avancer de l'ordre de quelques centimètres par an (7 je crois) et se glisse en subduction sous la plaque eurasienne et la plaque pacifique. Au niveau de la subduction dans l'Arc de la Sonde, le bord de la plaque eurasienne est soulevé et en arrière de cet arc, la terre se fissure et a donné naissance aux 13000 îles de l'Indonée.
{Aparté} : le chiffre est souvent cité d'un peu plus de 17000 îles par le gouvernement indonésien et bien entendu tout le monde a repris. Mais en 2011, ils ont fait un comptage précis et ont découvert que certaines îles n'étaient que des rochers recouverts à marée haute et que d'autres portaient plusieurs noms et étaient comptabilisées plusieurs fois. Le chiffre officiel que le gouvernement indonésien a déclaré aux instances géographiques internationales en 2011 et de 13466 îles. {Fin de l'aparté.}
La différence de vitesse de déplacement entre la partie nord ouest de la plaque indo australienne et la partie sud est crée des tensions très importantes dans la plaque, et la plupart des scientifiques estiment que l'on est en train d'assister à un déchirement de la plaque indo australienne en deux, la déchirure se produisant un peu au large de sumatra (tous ne sont pas econre unanimes, mais la majorité le pense)
En 2012 il y a eu deux tremblements de terre majeurs dans cette région avec un déplacement en cisaillement horizontal de parfois près de 20m !!! Heureusement, il n'y a pas eu de déplacement vertical important, ce qui fait que l'on n'a pas eu de tsunami géant comme celui de Ace en 2004 (dont l'origine est sur cette zone de tension de la plaque indo australienne).
Certains scientifiques ajoutent même que ce déchirement en cours de la plaque fait que la partie indienne de la plaque indo-australienne bascule (elle était tirée vers le bas à l'est et se redresse donc à l'est) et que la partie indonésienne (la partie de la plaque qui se glisse sous l' indonésie qui était tirée vers le haut à l'ouest et retombe vers le bas dans sa partie ouest) tombe en faisant baisser le bord de la plaque eurasienne qui était dessus. Deux phénomènes semblent leur donner raison : la formation d'un lac au milieu du Pakistan car les eaux de fonte de l'himalaya ne peuvent plus s'écouler comme avant, et l'effondrement de l'ouest de lîle de Java qui a perdu depuis 2000 presque 7 mètres. De plus la capitale Djakarta sur Java est contruite sur des terres peu stables, et la ville s'enfonce, ce qui conjugé avec l'enfoncement de l'île fait qu'ille perd près de 25 cm par an et que certains quartier sont d'ores et déjà sous le niveau de la mer.
Ces phénomènes sont à l'échelle géologique, et sont donc difficilement interprétables, surtout mélangés à d'autres phénomènes concommitants comme le réchauffement climatique et la montée des eaux. On ne peut même pas dire qu'il faut visiter d'urgence l' Indonésie, car on a quelques milliers d'années. Mais il est fort probable que l'intensification de phénomènes géologiques (augmentation des tremblements de terre dans toute la région, y compris Pakistan et Népal, inondations dont Bengladesh, tsunamis, et recrudescence de l'activité volcanique sont liés, et que cela modifie le paysage et la vie des habitants à notre échelle.
La dernière éruption du Bromo et de 2006, celle du Merapi (qui avait enterré Borobodur sous la cenrdre epndant 8 siècles) de 2018 (mai), du mont Agung sur Bali (2017 et 2018) vont sans doute être suivies par d'autres. Sans parler des tremblements de terre dont le dernier sur Lombok. | | La pancarte a ete simplement oubliee apres avoir ete effective durant la periode de fort degazage entre Mai et Juillet 2018. Les flammes bleues sont le "monument" de Banyuwangi et biensur que non seulement ce n'est pas interdit, mais la prefecture depense des fortunes pour en faire la promotion. | | La pancarte a ete simplement oubliee apres avoir ete effective durant la periode de fort degazage entre Mai et Juillet 2018. Les flammes bleues sont le "monument" de Banyuwangi et biensur que non seulement ce n'est pas interdit, mais la prefecture depense des fortunes pour en faire la promotion.
Il y a une vraie incohérence dans ce que vous dites : non pas que vous soyez incohérent, loin de là, car votre information est intéressante.
Mais si la préfecture dépense des fortunes pour promouvoir la descente dans le cratère, il est totalement anormal qu'ils laissent unepancarte qui interdit de le faire !
S'il y a des travaux dans une ville qui amène à modifier le sens de circulation et qu'une rue devient en sens unique, même si on "oublie" d'enlever le panneau de sens de circulation interdite, vou s risquez un retrait de permis si vous l'empruntez dans le mauvais sens.
Et les assurances n'aiment pas du tout qu'on ne respecte pas la signalisation, même si elle a été oubliée. | | De toute façon, on le fait de nuit et la pancarte si elle est toujours là (je ne l'ai pas vu), on le la voit pas =)
A+ | | De toute façon, on le fait de nuit et la pancarte si elle est toujours là (je ne l'ai pas vu), on le la voit pas =)
A+
Comme je le disais auparavant, chacun fait en fonction de son ressenti, et je confirme que la quasi totalité des organisateurs locaux proposent de descendre dans le cratère.
Que l'on voit ou que l'on ne voie pas la pancarte interdisant de descendre dans le cratère n'a rien à voir avec ma décision de chacun : ou alors, on part sur des raisonnements qui associent l'ignorance du danger à l'absence de danger, ce qui ne me semble pas vraiment raisonnable.
Avec tous les éléments en notre possession, nous avons décidé de ne pas descendre dans le cratère, surtout de nuit. D'autres que nous avons croisé ont pris la même décision que nous (normal, ils étaient aux mêmes horaires de jour), et d'autres encore plus nombreux sont descendus de nuit (on a croisé une quantité incroyable de véhicules qui descendaient du Kawah Ijen au moment où on arrivait sur la route qui mène à Paltuding).
Sur cette route, il y a deux stops qui valent la peine (vous pouvez les demander si vous êtes dans vos véhicules privatisés) : les plantations de café et les plantations de girofliers. Si ce n'est pas la saison des boutons de fleurs (dont on fait les clous de girofle), cueillez une simple feuille et froissez la, vous retrouverez l'odeur caractéristique de l'eugénol (partie principale dans l'essence de giroflier).
Les plantations de girofliers ont failli disparaître car la cuisine moderne n'utilise quasiment plus le clous de girofle (à part dans la blanquette de veau). Mais il se trouve qu'à partir de l'essence de giroflier, on peut synthétiser la vanilline en 4 étapes assez simples. Avec la flambée du prix de la gousse de vanille, la vanilline naturelle coute plus de 2000€ le kilo, alors que la vanilline de synthèse coûte environ 50 à 60€ le kilo. Et donc, il y a de plus en plus de plantations de girofliers sur les pentes du Kawa Ijen... | Discussions similaires sur l'Indonésie: Heure du site: 10:41 (21/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 631 visiteurs en ligne depuis une heure! |