Le budget à prévoir pour un voyage en Égypte reste assez variable selon le type de séjour envisagé et la période. Mais dans tous les cas le pays demeure économique par rapport à l'Europe.
Comptez en moyenne de 25 à 35 €/jour et personne en "routard" pour un voyage à deux avec des déplacements en transports en commun, des repas sur les marchés ou petits restaurants, et des nuits dans des hôtels plutôt moyens. Mais, pour plus de facilités, activités et visites mieux vaut quand même tabler sur au moins 30 €/jour minimum. Attention aussi aux taxes (hôtels, restaurants...) qui ne sont pas toujours comprises dans le tarifs affichés ou indiqués.
| Oublier ou mal négocier les prix, notamment au niveau de ses achats. |
| Les entrées dans les sites et musées si on veut tout voir. |
| Les croisières sur le Nil si on a pas bien choisi son prestataire. |
| Rester trop longtemps sur les stations balnéaires de la côte. |
| Voyager en haute saison. |
Ce qui peut ne pas coûter cher
| Les repas en mangeant local. |
| Les transports en commun terrestres. |
| Chambre double hôtel "routard": de 8 à 12 €. |
| Chambre double hôtel "tourisme": de 15 à 25 €. |
| Petit déjeuner local: moins de 1 €. |
| Petit déjeuner "tourisme": de 2 à 4 €. |
| Repas restaurant "local": de 2,5 à 5 € |
| Repas restaurant "tourisme": en gros de 8 à 12 €. |
| Location voiture "premier prix": |
| 100 kilomètres en bus: de 1 à 1,5 €. |
| 100 kilomètres en train: |
| Taxi urbain: dans les 2 € pour un trajet en journée de 5 ou 6 km. |
Marchandage et pourboires
Le marchandage fait partie de la culture locale. On aura donc de multiples occasions de négocier les prix lors d'un séjour dans le pays, ce qui influera d'ailleurs d'autant sur le budget nécessaire.
Il faut savoir quand même que tout ne se discute pas. Ainsi le marchandage concerne avant tout les achats qu'on peut faire dans les souks et autres boutiques. De même, il est possible de négocier ses nuits d'hôtels ou la présence d'un guide, ou encore de bien se mettre d'accord sur une course en taxi. Par contre pas de marchandage pour les repas, les transports en commun (utile quand même de se renseigner sur les tarifs) ou les entrées de sites et monuments.
Pour bien marchander déterminez d'abord la somme maximale que vous souhaitez dépenser et renseignez‑vous avant (magasins à prix fixes, hôteliers…) sur le prix des objets ou services qui vous intéressent. Dans les boutiques n'entamez la discussion que si vous êtes vraiment intéressés et ne chipotez pas pour l'équivalent de quelques centimes d'Euro. Au premier prix annoncé (évitez d'annoncer le vôtre en premier) vous pouvez généralement proposer le tiers pour qu'au final tout le monde se retrouve à 50 ou 60% du prix de départ. Dans tous les cas, marchander prend du temps mais doit demeurer un plaisir et une sorte "d'échange réciproque" entre les deux parties.
Les salaires étant très bas pour beaucoup de gens, les pourboires - ou bakchich - sont d'autant plus appréciés même s'ils ne sont pas "obligatoires". Il est ainsi d'usage de laisser environ 10% du prix payé au restaurant ou au chauffeur de taxi si le prix de la course a été satisfaisant. Et pour un service (genre garde de véhicule, porteur...) quelques livres égyptiennes feront l'affaire. Quant aux guides, tout dépendra de la prestation fournie.
Dans tout les cas, si on peut se montrer généreux, pas la peine non plus de laisser des pourboires disproportionnés, identiques à ceux qu'on laisserait en Europe ou en Amérique du Nord. Le montant d'un pourboire, quel que soit le pays, doit rester à l'échelle de la prestation fournie mais aussi du niveau de vie local. Et ce, même si parfois certains destinataires peuvent faire pression pour obtenir beaucoup plus. D'ailleurs, sur ce dernier point, si vous avez eu l'impression de vous faire harceler ou avoir sur le prix d'une prestation payée, pas la peine d'en rajouter avec en plus un pourboire!