Bonjour,
Puisqu'il y a ici des incrédules qui, comme Saint Thomas, ne croient que ce qu'ils voient, je donne ici 3 liens concernant des pièces que j'ai fourni au tribunal (faire un copié collé si le lien ne marche pas) :
- mon billet d'avion IBERIA (acheté directement à IBERIA par Internet) aller 06/09/2014 retour le 24/09/2014 (arrivée en Europe et escale en cause à
Madrid le lendemain) :
1drv.ms/1MH1KD2
- mon billet d'avion IBERIA (acheté directement à IBERIA par Internet) aller 29/11/2014 retour le 17/12/2014 (arrivee en Europe et escale en cause à
Madrid le lendemain :
1drv.ms/1MH1pQP
- photocopie de la page 163 du magazine "Ronda" autrement dit le magazine d'IBERIA à la disposition de tous les passagers d'IBERIA à bord de tous leurs avions. Sur ce document, on peut voir, en anglais, et en espagnol, que le MCT entre les terminaux T4 et T4S de
Madrid bajaras est de 65 minutes :
1drv.ms/1MH1BQ7
Dans les 2 cas chacun peut voir que les escales prévues à
Madrid, au retour, étaient de seulement de 55 mn (55mn et 60 minutes après changement de plan de vol) et que celles-ci se faisaient entre les terminaux T4 et T4S, pour lesquels le MCT est de 65 minutes tel qu'on peut le voir sur la page 163 du magazine "Ronda",
Par ailleurs, tout un chacun pourra lire dans l'article "Procédure de A à Z, de la lettre recommandée à nouvelle condamnation d'IBERIA pour retard important" qui se trouve là :
retardimportantavion.unblog.fr
les conclusions que j'ai déposé au tribunal dont un extrait ci- après :
"Il s’avère que, dès avant la vente des billets, sauf cas exceptionnel d’arrivée en avance, IBERIA savait que les correspondances à
Madrid seraient refusées à Monsieur X pour les 2 vols en cause, même en l’absence de survenance de quelque événement, extraordinaire ou pas, que ce soit. Or, ainsi que nous l’avons déjà vu, l’arrivée en avance est à exclure, le premier segment de vol
Saint Domingue –
Madrid étant répertorié comme arrivant régulièrement en retard de 30 minutes et plus.
Dans sa lettre du 20 octobre 2014 (pièce n°12) et son, courrier électronique du 17 janvier 2015, (pièce n° 18) IBERIA écrit : «Les compagnies aériennes établissent, avec les autorités aéroportuaires, des délais minimums qui garantissent la correspondance des passagers et de leurs bagages. Lorsque ces délais sont réduits et que la correspondance n’est pas viable, nous vous proposons la manière la plus rapide d’arriver à votre destination, selon la disponibilité des vols alternatifs.»
Autrement dit, dès que la correspondance est jugée non viable, éventuellement avant même l’atterrissage, la correspondance est annulée et IBERIA propose un vol de remplacement ultérieur.
Ce délai minimum de correspondance, dénommé MCT (« minimum connexion time »), en normes internationales, entre les deux terminaux concernés, c’est à dire les terminaux T4 et T4S de l’aéroport de
Madrid Barajas est clairement indiqué en page 163 dans le magazine de bord de décembre 2014 de la compagnie IBERIA, à disposition de tout passager d’IBERIA : il est de 65 minutes. (pièce n°16)
Ceci a pour conséquence, qu’alors même qu’un avion n’a pas encore atterri à
Madrid, dès lors qu’il qu’il transporte un passager en escale, s’il apparaît que le MCT ne sera pas respecté, sa correspondance sera d’office annulée, un vol de remplacement ultérieur lui étant alors proposé.
Or les vols vendus à Monsieur Xcomportaient chacun une escale dont la durée était inférieure au MCT ce que IBERIA ne pouvait pas ignorer : 55 minutes dans un cas et 60 minutes dans l’autre, pour un MCT de 65 minutes, et alors même que le premier vol a régulièrement du retard ce qu’IBERIA ne peut pas ignorer non plus.
Les billets électroniques indiquent clairement l’arrivée à
Madrid, en provenance de
Saint Domingue, au terminal T4S et le départ de
Madrid vers
Paris au terminal T4 (pièces 4 et 14), impliquant donc un MCT de 65 minutes.
Il est tout à fait évident que plus la durée d’un vol (et particulièrement d’un vol à correspondance) est courte, plus celui-ci est tentant pour le consommateur. Ceci est particulièrement vrai dans le cas d’IBERIA en concurrence directe avec Air Europa pour la même desserte, et avec la même escale.
IBERIA a donc volontairement, et délibérément, faussé le libre choix de Monsieur X, en le trompant sur une caractéristique essentielle et substantielle du choix d’un billet d’avion : la durée totale du voyage. "
Fin de citation.
Donc, je maintiens, bien évidemment, que ce n'est pas parce qu'une compagnie vend une escale que celle ci est viable !
Dans ces deux cas, il est clair que ma correspondance était refusée d'avance puisque inférieures au MCT !!!
Après réacheminement, je suis arrivé à
Paris avec plus de 3 heures de retard, et j'ai donc obtenu l'indemnisation forfaitaire due, soit 2 fois 600 euros = 1200 euros, la photocopie du chèque figurant en bas de l'article.
Cordialement