Des chinoiseries Lula · 6 décembre 2005 à 6:21 19 messages · 11 participants · 5 009 affichages | | | 6 décembre 2005 à 6:21 · Modifié le 7 déc. 2005 à 6:13 Des chinoiseries Message 1 de 19 · 4 907 affichages · Partager Etrange rencontre que la mienne avec l’empire du milieu. Les jours s’ecoulent et je reste inlassablement stupÈfaite, entre l’admiration et l’incomprÈhension, ne sachant toujours pas si je l’aime, ce pays, ou si la diffÈrence culturelle, Ènorme, tellement Ènorme, m’impose une barriËre insurmontable, a la mesure de la dÈmesure de la Chine. Par ou commencer pour parler de cette immensitÈ? En vrac, alors. Les distances Èlastiques, le dÈfilÈ interminable des poids lourds, la proximitÈ constante, les hordes disciplinÈes dans les sites touristiques, le marchandage a donf, les chantiers de construction, les rÈcipients de thÈ vert, les villes tentaculaires, la pollution, les fumeurs invËtËrÈs, la consommation, le karaoke dans les cars, la manipulation mÈdiatique, les Ècoles a l’allure militaire, le taichi matinal, le messenger indÈchiffrable, les femmes en costumes traditionnels, Jackie Chan, les valses douces des anciens dans les parcs, les dÈfilÈs de commÈmoration, le contraste ville-campagne, le self-service des soupes de nouilles, les remËdes traditionnels,... J’ai tant d’images sous mes paupiËres, encore une fois, tant d’Ètonnements. Et, Les cabinets dentaires qui disposent facilement de 10 chaises a tortures dans une meme piËce. Les cybercafÈs ou je me suis parfois retrouvÈe entourÈe de plus d’une centaine de pc occupÈs par autant de teenagers enthousiastes et l’ouie ÈcartelÈe par les dÈcibels Èlectroniques des bruitages violents. Les toilettes pour femmes ou l’intimitÈ et sa pudeur sont exposÈes au-dessus d’une espËce de longue fosse Ètroite a peine compartimentÈe par un muret d’une vingtaine de cm, a l’odeur d’ammoniaque agressive, ou les utilisatrices en entrant retroussent leur pantalon et ou je m’harnache consciencieusement, sac, pantalon, contenu des poches, pq prÈparÈ pour etre sure que rien ne dÈgringolera, et prenant garde, surtout, surtout a ne rien toucher, ni froler. Les tables de restaurant prÈvues pour installer en cercle au moins une dizaine de personnes et ou il faut me caser, moi, seule, ou a peine accompagnÈe, puisque d’une seule personne et ou les regards d’incomprÈhension devant ma presque solitude me faisait sentir ma toute petite petitesse. Et les trains interminables dont il faut d’abord contenir les nombreux passagers en les entassant dans des salles d’attente obligatoires, que j’ai rencontrÈes de 2 types: option <facade/vitrine>, et alors modernes, rigides, aux couleurs des Ècrans de tÈlÈvision et des panneaux <interdiction de cracher>, sous le regard vigilent de charmantes employÈes en uniforme et sifflet qui chassent fermement les mendiants et reprennent les oublieux qui confondraient les siËges avec leur lit ou oseraient allumer une cigarette ou feraient mine d’abandonner au sol un dÈtritus, le tout dans une tempÈrature maitrisÈe glacialement par l’air conditionnÈ. Ou <option a l’ancienne> ou cohue rime avec bordel, ou le sol disparait sous les dÈchirures de journaux servant de matelas, invisible a travers un rideau de papiers d’emballage, mÈgots, taches visqueuses, graines de tournesol, feuilles de thÈ macÈrÈes, pelure en tous genres et ou un employÈ au faciËs neutre et peu amene dÈploie un megaphone dans lequel il hurle de temps en temps les coordonnÈes incomprÈhensibles du train en partance, en passant entre les rangs, enjambant les corps, les sacs, dans la fumÈe de cigarettes agressives et la moiteur envoutante que les ventilateurs ont renoncÈe a vaincre. La gentillesse des villageois, leur insistante mais prudente curiositÈ devant ma petite prÈsence. Et cette question redondante, accompagnÈe d’un geste, un doigt d’abord pointÈ sur moi puis levÈ vers le ciel et qui dans le meilleur des cas, mais la, c’est plus que rare, s’accompagne d’un <Only one?> Juste une? Toute seule. Suivi d’un long ahhh. Combien de fois l’aurais-je entendu, cet Ètonnement vocal persistant? Suffisamment en tout cas pour pouvoir l’identifier les yeux fermÈs, sans gestuelle et y rÈpondre alors par le meme geste et le meme ahhh, mais sourire aux lËvres. Chine dÈmesurÈe ou il est difficile de concevoir un etre humain vivant seul, voyageant seul et surtout une femme. Alors, pour parer a ma supposÈe solitude, les femmes me prennent en main, exigent de mes voisins improvisÈs qu’ils leur cËdent leur place pour s’installer a cotÈ de moi et tenter de tailler une bavette pendant laquelle mon trop pauvre vocabulaire mandarin, wÓ ho, nÓ ho ma? wÙ hÍn ho, wÙ cÛng f guÛ lทi, nÓ ne? wÙ jio Lula, nÓ jio shÍnme? et quelques autres rÈpliques pour expliquer ou je vais et si je suis mariÈe... finalement, ne fait qu’embrouiller encore plus. Car comment faire comprendre a tous ces gens, le choix du voyage, quand dÈja parfois, je me sens tellement diffÈrente de mes supposÈs frËres blancs sÈdentaires? Et si l’anglais nous permet des Èchanges plus prÈcis, viennent alors de gentils sermons, ou conseils plutot, pour m’expliquer, que je dois trouver un ou une compagnon pour me soutenir, prendre soin de moi, parler, car c’est plus facile quand on est deux. Et quand je rigole en disant que je suis heureuse comme ca, que j’ai choisi cette route en solitaire, que sinon, je ne les aurais pas rencontrÈs, eux, qui ne m’auraient alors pas parlÈ, je sens leur scepticisme, je touche alors a un concept inconnu et un yes qui veut dire no ponctue la conversation. On est en Chine, non, il ne faut pas perdre la face, alors, on dit oui, meme si on n’a pas compris ce que l’ÈtrangÈre veut dire. EtrangËre. Je n’oublierai pas cette si jolie Ètudiante en droit international de Guyang, rencontrÈe dans un magasin ou je demandais ma route pour le parc... Elle se proposa pour me mettre dans le droit chemin, spontanÈment, puis m’accompagna jusqu a l’entrÈe, se prÈcipita pour payer 2 billets, et me fit faire la plus intÈressante des visites guidÈes, cherchant a tous moments a deviner mes attentes, m’expliquant les visiteurs du parc, les recoins du temple, les puits porte bonheur, la marche a l’aveuglette, une main tendue vers l’avant, pour qu’un voeu se rÈalise, les croyances gadgets qu’elle mÈprisait et sa vie de jeune fille de 20 ans, loin de son village natal, enthousiasmÈe par la modernitÈ. Et aussi des conseils: surtout ne pas manger dans les Èchoppes de la rue......Moi qui voulais lui proposer une soupe de nouilles avant de se quitter pour le dÈbut de son cours!
Suite plus tard, bien sur... | | À: Lula · 6 décembre 2005 à 7:18 Re: Des chinoiseries Message 2 de 19 · 4 892 affichages · Partager Très intéressant et agréable à lire! On attend donc la suite
Par contre, chez moi il y a beaucoup de caractères qui ne s'affichent pas, je pense que ce sont tous les accents et apostrophes. Pour le confort des lecteurs, il faudrait peut-être que tu te résolves à écrire sans accents. Oui je sais, c'est désagréable, mais c'est pour la bonne cause.
Sur le fait de voyager seul, j'ai aussi souvent eu droit à pas mal de remarques, gentilles certes, mais toujours étonnées, et ce bien que je sois de sexe masculin. Une réflexion assez amusante et que j'ai entendue à plusieurs reprises: mais comment tu fais pour les photos en étant seul? Tu n'as personne pour te tirer le portrait? | | À: Lula · 6 décembre 2005 à 11:36 Re: Des chinoiseries Message 3 de 19 · 4 874 affichages · Partager Très intéressant, dommage que les caractères accentués soient transformés en injures de BD. | | À: Lula · 6 décembre 2005 à 12:50 Re: Des chinoiseries Message 4 de 19 · 4 862 affichages · Partager Allo
J'aime beaucoup... Je ne lis pas beaucoup de carnets de voyage, j'ai été intriguée par le titre et je dois admettre que je me retrouve beaucoup dans ton récit La suite pour bientôt ? | | À: Ren · 7 décembre 2005 à 6:01 Re: Des chinoiseries Message 5 de 19 · 4 830 affichages · Partager Hola, Je vais modifier les caracteres, dans la mesure du possible. Le probleme vient d un probleme de compatibilite avec Mac. J ecris sur mon laptop, passe en carte usb, et le depose dans les cybers. Hier, pas eu le temps... de prendre le temps. J y vais de ce pas. A plus! | | À: Lula · 7 décembre 2005 à 12:14 Re: Des chinoiseries Message 6 de 19 · 4 817 affichages · Partager Bonjour,
oui, c'est cela la Chine : des contrastes ; des contrastes à tous les niveaux.
La Chine ne laisse pas indifférent : ou on aime ou on déteste... | | À: Lula · 7 décembre 2005 à 15:54 Re: Des chinoiseries Message 7 de 19 · 4 799 affichages · Partager Petite Lula... c'est ton petit coureur des bois, ici....
Ta facon de raconter m'ouvre la porte à un autre côté de toi... depuis cette rencontre, avec MD, d'octobre dernier... j'ai bien hâte de te relire et de te voir en mars prochain... les soirées seront peuplées d'images....
Ton ami André | | À: Act · 13 décembre 2005 à 3:58 Re: Des chinoiseries Message 8 de 19 · 4 705 affichages · Partager Comme prevu, une suite.
Vous avez dit <feminin> ? Maoïsme oblige, la mode fut damnée pour son superflu. L’élégance ne caractérise vraiment pas l’ambiance générale citadine. Le premier coup d’œil se fixe sur une masse morose, aux vêtements ternes : beaucoup de brun, de gris, de sombre. Souvent, les femmes mettent les mêmes habits que les hommes : des vestes et des pantalons purgeant la féminité. Les formes disparaissent sous une neutralité prudente. On distingue des bassins plus larges, des seins écrasés sous les pulls : la mise en valeur du corps est loin d’être un culte. Les coupes de cheveux aussi sont unisexes. Cela m’a choquée, toutes ces femmes si neutralisées, comme si elles n’osaient pas, comme s’il était trop tard, comme si une asexualité rassurante promettait la tranquillité. Mais de quoi s’est donc mêlé le communisme ? Ma route à travers le Guizhou, le Guanxi, et le Yunnan est pourtant ornée des costumes traditionnels des villageoises, aux tons vifs, points lumineux dans les paysages verts des rizières et des terrasses. Partout des tissus turquoise, prune, citron, des broderies flashies sur les tuniques. Les femmes peaufinent leurs vêtements installées au bord des chemins, bavardant avec les copines, elles tricotent de couleur des espèces d’espadrilles, perchées sur un tabouret échoué au milieu des ruelles aux premières loges du spectacle de la rue. Certaines ont des coiffures ahurissantes où les cheveux sont enroulés soigneusement autour de socles étranges après avoir été coiffés longuement à la rivière ou au fond d’une échoppe, le matin. Et cet étonnant mélange de traditionnelle modernité où la parure féminine se compose d’une toge fuchsia fluorescente en serviette-éponge, nouée en nœud sur le haut de la tête, portée par toutes les femmes d’un village perdu, au milieu de nulle part ! Bien sûr, la mode à l’occidentale est apparue. Les petites minettes, les moins de 25 ans, les mignonnettes, s’engoncent dans des jeans en stretch faussement usés, s’affublent de froufrous roses, recouvrent leurs soutiens-gorge rembourrés de pulls « us army », « pink panther » ou autres conneries en anglais, enfilent des pompes aux bouts pointus interminables. Il faut voir les pétasses de présentatrice des émissions pour les jeunes ! Le royaume de la superficialité. (Par opposition, celles d’une chaîne dont j’ai oublié le nom sont en uniforme militaire. Allez, allez, on n’est pas là pour rigoler !) Voilà, moi je les trouve adorables, ces demoiselles chinoises, et elles allient si bien la gentillesse à la joliesse ! Rats des villes effrontés, rats des champs innocents, elles ont en commun leurs sympathiques minois. Toujours ces images, toujours cet étonnement. Jamais, je ne me suis sentie aussi libre.
Le tourisme à la chinoise : la Stone Forest, par exemple. Vous prenez un car, dont tous les sièges sont occupés. Dans le fauteuil du guide, vous juchez une précieuse et jolie jeune femme, souvent vêtue du costume traditionnel d’apparat de l’endroit visité. Vous branchez une sono qui transforme la voie en un synthétique son aseptisé. Les portes s’ouvrent, la ribambelle s’agite, enfile les impers et se rue dans un premier temps sur le plus proche étalage, où je les regarde médusée acheter chacun à leur tour le même parapluie, avant de s’agglutiner autour de la poupée impassible. C’est parti. On ne s’éloigne pas du groupe, s’il vous plait. Difficile gymnastique car il s’agit de se prendre mutuellement en photos à tous les endroits stratégiques, et ceci, sans le retarder, le groupe. Et il ne faut rien louper : ni le cliché avec le nom du coin gravé sur la roche. Ni celui du kiosque où l’on nourrit les poissons rouges (tiens, au fait, je n’avais jamais vu de poiscailles obèses... Ça peut avoir du cholestérol ?). Ni celui de la femme et de la fille et de la fiancée et de toutes ensembles, engoncées dans des déguisements pseudo-traditonnels de « location à la photo », qu’il faut enfiler par-dessus ses propres vêtements et ensuite avec les maris, avec les enfants, avec les maris et les enfants et en fond un morceau de lac artificiel, et le même avec un piton rocheux, et en quatrième vitesse, car il n’y a pas que ça à faire... Je me faufile. Surtout ne pas rater Le cliché, celui de la Plate-forme point de vue, où l’on accède par un escalier étroit et où la guide, prudente, ne monte pas, se contentant d’indiquer la direction et le point de ralliement. Alors là, j’ai joué le jeu. Puisque je suis venue pour voir, alors je vais voir. J’imaginais la tranquille sérénité d’une forêt, je me suis mis le doigt dans l’œil. Entre la foule, le gazon tondu a raz et les pancartes d interdiction, le plaisir d une visite dans la nature s est immediatment envole. L’endroit ne me plait pas : d’entrée de jeu, trop artificiel. Et j’ai froid, mes pieds ont rétréci dans mes baskets trempés Et j’ai cassé 2 baleines à mon pépin. Et j’ai essayé en vain de boire un thé, ou un truc chaud. Et le romantisme des parapluies multicolores en en guise de paysage m’échappe. Et vu le haut risque de mutilation définitive par éborgnement, je sens le découragement pointé. Tout ce putain de chemin pour ça ! Je commençais à les maudire, ces chinetoques incapables de solitude !!! Alors, puisque j’en suis là, je peints ma face de blanche bon teint en un masque de sérénité imperturbable et je me lance. Va pour le bain de foule ! En bas des escaliers, une dernière hésitation en remarquant que les guides, d’habitude collés aux groupes, restaient... comme aux abris. Ciel, porque ? Les marches sont glissantes mais, qu’importe, la proximité de mes voisins me maintient debout. Rapidement, je ne peux plus bouger. Je suis coincée, noyée, perdue. Heureusement que je mesure quelques centimètres de plus qu’eux ! Respire, ma poule, c’est pour rigoler, laisse-toi porter. De toute manière, je n’ai plus le choix. Et je gagne du terrain. Au moins trois marches de franchies. Je sens que ça me dégouline dans le cou, dans le dos. Merde, pourraient pas fermer leurs parapluies! Très érogène, cette zone-là chez moi, alors faut pas y toucher n’importe comment. Non mais ! Et j’ai mis le pied dans une flaque ! mes voisins s’impatientent, crient, crachent... pourvu que ce n’ait pas atterri sur ma godasse ! Je suis poussée, presque hissée jusqu’au sommet où je réussis, très contente de moi, à rejoindre la rambarde extérieure depuis laquelle je me force à prendre quelques photos. Mais quel calvaire ! Imaginez le tableau : pas un centimètre carré de libre. Les appareils photos sont sortis, les téléphones sont brandis. Il faut un minimum de recul pour se faire tirer le portrait avec la stone Forest dans toute sa splendeur grise et dégoulinante en toile de fond! Alors, on y va, on joue des coudes, on clique. Et on refait la même avec la tante, et encore avec le mari, et avec le mari et la belle-sœur. Et on prend la pause, et on la refait, et encore une fois, et on rate son coup. Mais c’est où qu’on vise ? mais là, voyons ! Un vrai manège. Je suis bousculée, écrabouillée. Je vois bien que je dérange en me glissant entre eux, mais il faut bien que je me mette quelque part ! Ils rigolent, mais le visage montre quand-même l’impatience qu’ils ne diront pas. Les hommes font les malins. Je me sens compressée, mais ne peux avancer d’un cm en avant. La pression augmente, je ne peux même plus lever un bras. Je commence à voir des images de catastrophe : l’édifice s’écroule, la foule panique, se piétine. Extérieurement, je suis impassible. Mais je bouillonne, je me sens devenir claustro, ils me gonflent, ils me gonflent ! J’ai envie d’hurler, qu’ils arrêtent de pousser, bordel ! Et quand enfin il y a comme un remous vers la sortie, c’est la ruée, mes pieds ne touchent plus terre, je sers mon sac et attends de tomber. Et bien non, la petite dame à ma droite me montre la rambarde, son mari la protège, elle me fait signe, je m’accroche à sa main, et le pire est passé. Je ne sais pas combien de temps, je suis restée la haut. C’est bon, j’ai ma dose. J’ai voulu faire la maligne et bien, je m’en souviendrai. La pluie s’accentue. Ras le bol, je me casse. Trempée, le pébroque déglingué, en deuil, comme mon moral, je m’écroule dans une échoppe au bord d’une noodle soup à laquelle je réchauffe mes doigts. Des dizaines de cars manœuvrent, ça pue. Deux japs arrivent, ils sont aussi décomposés que moi. On rigole de notre mésaventure. Allez, coole la vie ! On rentre ensemble sur Kunming pour essayer la spécialité : les nouilles qui traversent le pont. A trois, on est déjà un groupe ! | | À: Act · 13 décembre 2005 à 4:06 Re: Des chinoiseries Message 9 de 19 · 4 702 affichages · Partager Hola l' Canada! Si je n etais pas si bien ici, j aurai hate aussi de vous revoir. Besitos! | | À: Lula · 13 décembre 2005 à 6:13 Re: Des chinoiseries Message 10 de 19 · 4 700 affichages · Partager J'adore!
Ah, qui n'a point connu le tourisme de masse à la chinoise, ne sait pas ce que frustration et énervement en voyage veut dire...
La suite, la suite! | | À: Lula · 13 décembre 2005 à 16:00 Re: Des chinoiseries Message 11 de 19 · 4 585 affichages · Partager ,
Quel talent ! Vite la suite ! | | À: Lula · 13 décembre 2005 à 17:31 Re: Des chinoiseries Message 12 de 19 · 4 573 affichages · Partager Génial, t'assures petiote , je me régale de tes récits qui me font délirer... J'apprécie ton sens de l'observation et ta façon d'écrire ! Allez, trouve le temps de prendre le temps d'écrire la suite | | À: Lula · 13 décembre 2005 à 22:53 Re: Des chinoiseries Message 13 de 19 · 4 559 affichages · Partager Joli le fil de ta plume...... on croit tout connaître des uns et des autres et là je te découvre avec ton style propre, et je dois dire que je suis emballé par ces arabesques chinoises......
..... à bientôt alors..... | | À: Alan · 16 décembre 2005 à 11:34 Re: Des chinoiseries Message 14 de 19 · 4 508 affichages · Partager Merci a tous, c est tres gentil. J ai quitte la Chine, je l ai lachement abandonnee pour une question de meteo. Fait trop froid, fait trop mouille... Je suis arrivee dans le sud de la Thailande... et fait trop mouille aussi. Alors, je ne sais plus ou va mon chemin. Je vais me pencher sur l atlas du coin. Je vous ecrirai quand meme.
Piaf- Piaf: tu as trouve un billet d avion? | | À: Lula · 16 décembre 2005 à 11:40 Re: Des chinoiseries Message 15 de 19 · 4 507 affichages · Partager Ah ben voila, tout le monde va être courant de notre relation ! Je te réponds en MP. | | À: Lepiaf · 16 décembre 2005 à 18:32 Re: Des chinoiseries Message 16 de 19 · 4 457 affichages · Partager salut lula, je constate que tu poursuis ton petit chemin de baroudeuse experimentee, mais enfin quand te poseras tu ? infatigable la dame !!!! probablement ne te souviens tu pas de moi, jacques, nous nous sommes rencontre a " oruro " en bolivie, tu etais en compagnie de l'une de tes amie. alors comment vas tu depuis le temps ? felicitations pour ton art de l'ecrit et de l'observations. en ce qui me concerne, je vis au perou depuis six mois. ici j'ai rencontre une personne avec laquelle je vis actuellement. ensemble nous travaillons dans son hacienda et tres prochainement envisageons d'agrandir le betail. tres interressant et a vrai dire cette nouvelle vie est pour moi chose incroyable, mais comme le dit si bien le proverbe " impossible n'est pas francais ". au plaisir de te lire. | | À: Lula · 16 décembre 2005 à 18:35 Re: Des chinoiseries Message 17 de 19 · 4 455 affichages · Partager Je crois que Mr freemen souhaite que tu lises son message, mais c'est à moi qu'il a répondu. Maintenant, tu es prévenue. | | À: Lula · 17 décembre 2005 à 11:46 Re: Des chinoiseries Message 18 de 19 · 4 432 affichages · Partager Lula, Ne te remercions pour ton recit et nous étions mort de rire, la solitude en chine il ne faut pas y compte Et maintenant tu es ou? | | À: Lula · 17 décembre 2005 à 12:09 Re: Des chinoiseries Message 19 de 19 · 4 427 affichages · Partager nous voila en Birmanie Myanmar depuis une semaine et il est vrai qu en ce qui me concerne il s agit bien d un choc culturel...actuellement a 400 kilometres de la chine cela ressemble bcp a tout ce que je connais de la chine sauf la foule.... il n y a pas trop de monde. J aime le bouddhisme et la culture qui va avec ainsi les gens sont ils tres aidants chaleureux et ils mettent le meilleur d eux meme dans la religion...le pays est magnifique le lac inle par exemple est un petit bijou... surement une larme de Bouddha...mais j ai du mal avec les ordures qui jonchent les sols tous les dix metres dans les quartiers tres habites...cela n est pas de ma culture.... Nous sommes en partance pour Mamdalay demain en conclusion pays un peu etonnant et deroutant deroutant A suivre... | Carnets similaires sur la Chine: Heure du site: 10:36 (21/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 636 visiteurs en ligne depuis une heure! |