Corserandos · 1 mars 2019 à 14:23 · 497 photos 39 messages · 9 participants · 6 489 affichages | | | 1 mars 2019 à 14:23 Costa Rica, spécial biodiversité Message 1 de 39 · Page 1 de 2 · 5 265 affichages · Partager
Bonjour,
Ce carnet de voyage est le compte rendu d’un séjour de 18 jours effectué du 20 novembre au 7 décembre 2014.
Participants: 12 personnes (entre 53 et 68 ans) Organisation : agence belge Déplacements : avion, minibus avec chauffeur, bateau Climat : théoriquement au début de la saison sèche, nous avons eu de la pluie tout le temps, à part à Corcovado, où il n’a plu que le soir et la nuit. C’est à Tortuguero que ce fut le sommet : des pluies diluviennes jour et nuit. Cette météo anormale était peut-être due au début des effets d’El Nino.
Nos coups de cœur :
- Corcovado a été l’endroit préféré de tout le groupe. C’est vrai que c’était le tout début et les premières découvertes. Les petites terrasses des chambres permettent de se reposer tout en observant les oiseaux ou autres animaux dans les arbres. On ne savait pas que ce serait notre seul séjour ensoleillé ! Pendant les sorties en mer, nous avons eu beaucoup de chance de voir non seulement une bande de globicéphales, mais aussi, chose extrêmement rare, une baleine à bosse et son petit, très paisibles, qu’on a pu observer longuement.
- Dota, situé au milieu de nulle part à 2.100 m d’altitude, fut une étape très agréable. Non seulement pour le bel hôtel au jardin fleuri où on a eu le temps d’observer les colibris, mais surtout parce que s’y trouve un observatoire de premier choix du quetzal qu’on ne voit que très rarement et difficilement ailleurs. Ses chemins dans la forêt de nuages y sont aussi extraordinaires, pleins de mystère.
- Arenal : agréable balade sur les coulées de lave du volcan. Les Ecothermales furent aussi un très agréable moment de détente.
- Monteverde : l’approche de la forêt de nuages par la canopée. Grandiose et tellement inhabituelle ! Les tyroliennes nous ont procuré une belle aventure et la balade sur les ponts suspendus dominant la canopée des souvenirs impérissables.
- Nicoya : le parc de Curu vaut vraiment la visite. Ce n’est pas un énième parc car la végétation y est totalement différente, la forêt plus aérée et les décors sont variés. Il permet aussi une belle approche de la mangrove, vue de la terre.
- Rivière Tarcoles : magnifique tour en bateau, riche en découvertes et très agréable. Multitude d’oiseaux, de crocodiles et petit tour dans la mangrove. Belle fin de voyage, au soleil en plus !
Remarques :
- Notre voyage était basé sur la biodiversité, ce qui explique que les visites de volcans ne constituaient pas une priorité dans le programme.
- Le programme était souvent très chargé et on n’a jamais eu le temps, sauf à Corcovado, de profiter des lieux de séjour. Dommage, car ils sont la plupart du temps situés dans de beaux endroits, avec des jardins où il y a plein de choses à voir, tant au niveau de la faune que de la flore, et dotés de piscines dont on n’a jamais pu profiter (aussi à cause de la météo). Ce ne fut pas non plus un voyage de tout repos car les réveils matinaux (5h) furent nombreux. Ceci dit, on vit en conséquence. On mange tôt (19h) et on se couche tout de suite après. La chaleur humide contribue aussi à la fatigue.
- J’avais craint qu’on passe beaucoup de temps à débusquer des petites bestioles. Ce ne fut pas le cas, sauf pendant les observations nocturnes qui, à mon sens, ne présentent pas beaucoup d’intérêt. Par contre, beaucoup d’observations de gros animaux (singes en tous genres, paresseux, coatis, iguanes...) et d’oiseaux magnifiques. L’observation des oiseaux est magique ici tant la variété est grande et tant les couleurs sont chatoyantes. J’avais aussi peur que toutes ces visites de parcs se ressemblent et que ce soit fort répétitif. Mais chaque jour comportait son lot de découvertes, avec le même intérêt.
- Les villes que nous avons traversées n’étaient vraiment pas belles : aucune harmonie, aucune notion d’urbanisme, pas d’architecture intéressante (sauf chez les Bribris), tout semble déglingué, beaucoup de bidonvilles.
- Pour ce que nous en avons vu, la population n’est pas très typée. On n’a eu l’occasion de l’observer que quand on était sur la route. On n’a jamais été à un marché.
- Le Costa Rica n’est sûrement pas un pays de tradition gastronomique mais on y mange correctement. Le bœuf y est exceptionnel. Les fruits sont absolument délicieux, les petits déjeuners très copieux.
- L’artisanat est quasi inexistant. Dans les boutiques à souvenirs, on vend les mêmes masques qu’en Indonésie ! Beaucoup d’objets en bois mais rien de vraiment joli ni typique.
- Quand on voyage dans ce pays en allant de parc en parc, on s’en met plein les yeux lors des visites dans les forêts mais on n’a pas l’impression d’avoir une idée générale du Costa Rica. C’est un peu comme quand on fait un safari en Afrique et qu’on ne voit que la brousse et les animaux, et pas les villes ni les habitants. - L’humidité est inimaginable. On était content d’avoir emballé nos vêtements dans des sacs en plastique, type zip lock. A cause de cette humidité, les appareils photos en ont pris un coup. Il ne faut sûrement pas investir dans du super matériel tout neuf pour ce voyage. Ce sont sans doute les appareils hybrides qui ont le mieux résisté. Un appareil « baroudeur », étanche, serait assez à propos.
Jour 1 : Bruxelles – Atlanta – San José
Vol vers Atlanta. Beaucoup de nuages mais vues intéressantes sur l’ Irlande, la côte et les falaises. On ne survole pas le Groenland, mais le nord du Canada nous offre un spectacle impressionnant de bout du monde, enneigé et gelé, très hostile. 9h30 de vol qui passent encore vite avec les repas, les films, les jeux... Contrôles interminables à Atlanta. Vol pour San José de 3h30 qui nous semblent plus pénibles que les précédentes. Tous nos bagages sont à l’arrivée. Arrivée à l’hôtel à San José où un dîner était prévu mais quand on arrive à 22h (5h du matin heure belge !), on n’en a pas nécessairement envie. Nuit à San José : Hôtel Beacon : très grandes chambres assez luxueuses et très confortables, douches vieillottes, infrastructures qui se veulent luxueuses.
Jour 2 : San José – Corcovado (Punta Marenco)a.m. : - vol pour Drake Bay- route pour Punta Marencop.m. : - balade dans la forêt et sur la plage - promenade nocturne - nuit à Punta Marenco
Départ à 7h30 pour l’aéroport où nous prenons un petit coucou d’Air Nature pour 20 personnes. Pas de vues époustouflantes pendant le vol mais les sommets étaient dans les nuages. On survole d’énormes bidonvilles.
Un vieil avion tout rafistolé et bariolé qui nous a quand-même menés à bon port, à Drake Bay, en atterrissant sur une sorte de piste de brousse et son petit « terminal ».
Nous montons alors dans une bétaillère avec laquelle nous allons devoir traverser une rivière dont le niveau est assez haut à cause des pluies de la nuit... mais ça passe.
On aperçoit déjà quelques espèces d’oiseaux.
Ensuite, une Land nous conduit à un petit « port » où nous prenons une grosse barque qui nous mène jusqu’au pied de notre hôtel niché au sommet d’une colline en bord d’océan. Belle végétation, belles vues sur la côte.
Il faut grimper sur un petit chemin pour arriver à l’hôtel, ensemble de pavillons à toit de chaume, très sympathique. Belle vue depuis le pavillon principal et sa « salle à manger », tout ouverte sur la nature. On y prend un verre en attendant qu’on nous monte (à pied !) nos valises, puis on va s’installer dans nos chambres, très sympas. Comme les moustiquaires qui ferment la chambre ne sont pas vraiment étanches, il faut tout enfermer dans les valises à cause des singes.
Déjeuner agréable à base de riz aux légumes et de salade de chou. | | Jour 2 : suite
L’après-midi, petite promenade en contrebas de l’hôtel, en partie dans la forêt, en partie sur la plage. Jolies petites criques avec sable et rochers volcaniques. Il ne faut rien toucher car tout est plein de picots et il faut se méfier des serpents.
Certains arbres possèdent beaucoup d'épines sur leur tronc pour se protéger de la prédation d'animaux grimpeurs. Quelques oiseaux dont des urubus à tête rouge (sortes de vautours), des caracals à tête jaune, un quiscale à longue queue, des frégates, pélicans, un héron...
Retour à l’hôtel où le jardin abrite de nombreux capucins qui jouent dans les arbres et boivent dans des noix de coco.
Douche froide car il n’y a pas d’eau chaude ici, ni d’électricité. Un groupe électrogène procure de la lumière de 17h30 à 22h. Dîner à 19h, une curieuse « rondelle » de poulet, des légumes, du riz. Pas top. Au moment d’aller rejoindre nos chambres, il se met à tomber des trombes d’eau. Nuit à Punta Marenco ( Corcovado) : Lodge Punta Marenco : grands bungalows individuels, très simples, peu confortables mais avec énormément de charme, chambres fermées par des moustiquaires pas du tout étanches, agréables terrasses individuelles avec vue, belle situation et joli jardin, dîners corrects, service sympathique comme tout le reste.
Jour 3 : Corcovadoa.m. : - bateau pour le parc de Corcovado - balade dans la forêt et sur la plage, observation de la faune et la florep.m. : - bateau pour le retour et observation des cétacés - nuit à Punta Marenco
Petit déjeuner à 5h30, bon avec des fruits délicieux (ananas,...), œufs, pancakes... Depuis la « salle à manger », on aperçoit plein de choses tôt matin, des capucins, toucans, buses noires...
Départ à 6h30 en bateau depuis la petite plage sous l’hôtel pour aller au Parc national de Corcovado.
Il fait magnifique après cette nuit de pluie diluvienne. Petit bateau juste pour nous et notre guide, Evariste, le premier Indien que nous voyons ici, très typé comme en Equateur. La mer n’est pas calme et ça tape. Après 1h, on débarque sur la page de Sirena. C’est effectivement bien d’avoir prévu des chaussures d’eau pour l’embarquement et le débarquement. Nous ferons le reste en bottes. Curieuse plage, faite de dalles et de cailloux, en tout cas à marée basse.
Marche de plusieurs heures dans la forêt et passage par le Rio Claro où un crocodile dort à moitié dans l’eau, son énorme gueule posée sur le sable.
Retour dans la forêt où on voit des singes araignées, les plus grands singes du Costa Rica, dont un très grand et trois petits, et des singes écureuils, les plus petits, avec un beau pelage roux, super mignons.
Image attachée: | | Jour 3 : suite
Beaucoup de variétés d’oiseaux aussi : un beau trogon de Baird au ventre rouge, de superbes toucans, des chouettes, des buses noires, un aigle noir, des tyrans (jaunes), une sorte de pintade, un magnifique petit oiseau rouge, un pic...
On entend la voix puissante d’un singe hurleur. Rencontre avec des pécaris et une sorte de lézard, appelé basilic Jésus-Christ parce qu’il court sur l’eau.
C’est très précieux d’avoir un guide local ici car il repère tout et c’est très intéressant. Passage par le centre scientifique de Sirena qui est l’entrée du parc (seules toilettes de la zône).
On nous signale la présence d’un tapir à proximité du centre mais le spectacle de cette grosse bête est un peu décevant car il dort dans les fourrés et on le voit très mal. Ensuite, longue marche sur la plage, très belle, où on aperçoit 3 ctenausaures, espèces de gros iguanes dont l’un était en grande partie bleu clair.
| | Jour 3 : suite
Délicieux pique-nique (salade de pâtes et de thon, fruits délicieux, bananes et pastèques) avant de reprendre le bateau.
La mer est très agitée et c’est vraiment difficile de placer le bateau pour qu’on puisse y monter. A mi-trajet, nous distinguons au loin des cétacés qui sautent dans l’eau, mais lesquels ? Ce sont des globicéphales en grand nombre qui vont nous accompagner tout un temps et qu’on a vraiment l’occasion de bien voir tout près du bateau.
Au moment où on ralentit pour faire des photos de notre hôtel depuis la mer, on aperçoit une tortue.
Bref, la totale. Une superbe journée. En, remontant de la plage, on voit notre premier serpent, un long et gros, vert foncé. Retour à l’hôtel vers 15h ce qui nous permet de se poser sur notre terrasse. A 17h30, nous partons à pied avec un autre guide, faire une balade nocturne. Il nous donne toutes sortes de consignes comme si on allait rencontrer la faune la plus redoutable. Après avoir rebroussé chemin 36 fois parce que c’était impraticable, on aura tout de même vu 3 grenouilles et une écrevisse !
Dîner de poisson, assez bon, et caipirenias pour tout le monde pour couronner cette belle journée.
Jour 4 : Corcovadoa.m. : - bateau pour observer les baleines - balade dans la forêt primaire de Corcovado, à San Pedrillop.m. : - retour en bateau - nuit à Punta Marenco
Pendant que nous prenions le petit-déjeuner, des capucins sont entrés dans certaines chambres et ont mis sens dessus dessous des stocks de médicaments.
Départ en bateau à 7h30 pour aller voir dauphins et baleines. Même genre de bateau qu’hier avec un autre guide et un autre pilote. On commence par voir pas mal de dauphins mais pas très jouettes car ils étaient tous en train de pêcher, à part un qui nous a fait un saut magnifique. On les observe longtemps mais le spectacle n’est pas très intéressant. On repart vers le large en faisant le tour de l’île del Cano mais rien en vue.
Au moment où on se dit qu’on s’est fait avoir, voilà que notre guide et le pilote s’excitent comme des fous. Une baleine à bosse avec son petit ! Ils n’en reviennent pas. Ils n’en avaient plus vu ensemble depuis des années. Ce qui est très étonnant c’est que la baleine était super cool, alors qu’elle avait son petit à ses côtés.
On profite de ce spectacle grandiose pendant une heure, avec des pauses quand ils disparaissent sous l’eau, jusqu’à ce que la baleine ait l’air de nous foncer dessus pour nous faire comprendre que le spectacle était terminé.
| | Jour 4 : suite
On les quitte donc pour aller à l’autre entrée du parc de Corcovado, à San Pedrillo, bel endroit avec belle plage de cocotiers.
Nous y faisons une courte balade vers une cascade à travers la forêt primaire (qui n’a pas été altérée, jamais coupée pour reprendre), plus tournée vers les plantes et les arbres que vers les animaux. On y voit quand même un héron avec un bec en spatule, quelques lézards et un crabe rouge à pates jaunes, tout ça par une chaleur humide terrible.
Le plus vieil arbre est un « arbre à ail » qui peut atteindre 800 ans. On y voit aussi des broméliacées et un arbre qui produit une sève que les tapirs ingurgitent pour soigner leur estomac.
Retour au centre pour le pique-nique. C’est là qu’on aperçoit un crocodile dans la mer alors que nous avions justement prévu de nous baigner à cet endroit.
Retour en bateau à l’hôtel vers 15h où on a encore la chance de voir des aras rouges dans le jardin, superbes, grands et très colorés.
| | Jour 5 : Corcovado – Manuel Antonio (Quepos)a.m. : - bateau jusqu’à Sierpe - route pour le village de la communauté Bribrip.m. : - visite du village Bribri - route vers Manuel Antonio - nuit à Quepos
Départ à 7h30 pour prendre le bateau jusqu’à Sierpe, d’abord en longeant la côte, puis par le Rio Sierpe. Grosse averse pendant le petit déjeuner et pour descendre à pied à la plage. On se serre à 20 avec les bagages dans une barque comme hier. On se fait un peu arroser pendant le trajet. Beaux paysages sur la rivière avec des jacinthes d’eau. Un détour dans un petit canal nous permet d’observer la mangrove de près.
Arrivés à Sierpe, on retrouve notre bus et notre chauffeur. On retrouve aussi, enfin, du réseau pour envoyer des messages.
En cours de route, nous avons l’occasion d’observer de magnifiques aras dans les arbres et un écureuil.
Il nous faut environ 2h30 pour rejoindre le village de la communauté Bribri, la plus grande communauté indigène du pays.
Nous sommes accueillis 36 fois avant d’être invités à déjeuner d’un plat de riz aux légumes et de soupe de lentilles, pas mal. Ensuite, balade le long d’un sentier pour apprendre l’usage de leurs plantes médicinales. Une femme nous montre aussi comment moudre le maïs.
Nous recevons alors un long cours sur leur dieu Sibo qui a créé la nature et l’homme et l’osmose entre eux, son classement des hommes dans différents mondes en éliminant du monde d’en bas ceux qui n’étaient pas bons.
Visite d’une maison traditionnelle dont les assemblages de bois sont très beaux. Jolis objets en bois sculpté.
La visite se termine par un petit spectacle de danse par les jeunes du village accompagnés par un accordéoniste.
Nous avons trouvé tout cela trop long et pas d’un grand intérêt mais ce n’était pas l’avis de tous. On reprend la route en traversant des cultures d’ananas à perte de vue. Ce sont les exploitations de la marque connue de conserves Del Monte.
Après les ananas, de grandes cultures de canne à sucre, puis des forêts de palmiers à huile. On s’arrête au bord de la route pour observer un paresseux dans un cécropia. C’est généralement dans ces arbres qu’ils vivent pendus. Assez comique.
Arrivée à notre hôtel à Manuel Antonio vers 18h. Il fait noir et il pleut. Dommage parce qu’il y a une piscine. On retrouve l’électricité et l’eau chaude, même de l’air conditionné. Avec un peu de chance, on devrait mieux dormir. Dîner à l’hôtel, poisson trop cuit mais plat plutôt gouteux. Nuit à Quepos : Villa Bosque : décoration kitsch et lourde, plutôt confortable mais sans charme, pas à la hauteur des prétentions de son site internet, bon restaurant, piscine. | | Jour 6 : Manuel Antonio – Dotaa.m. : - visite du parc Manuel Antoniop.m. : - route vers Dota - nuit à Cerro de la Muerte
Petit déjeuner tardif pour un départ à 8h30. Départ à pied jusqu’à l’entrée du parc Manuel Antonio où il y a déjà beaucoup de monde. On voit des lézards par-ci par-là, un iguane, des crabes, un colibri, une chauve-souris sous une feuille...
Dès qu’il y a quelque chose à voir, le monde s’agglutine. On voit un paresseux à deux doigts, mais très mal. Puis un autre, à 3 doigts, super bien, et en plus c’est une femelle avec son petit.
Un chemin grimpe sérieusement par des escaliers vers le point de vue. Pas d’observation extraordinaire non plus à part un raton crabier et quand-même un paresseux mais belles vues sur la mer.
| | Jour 6 : suite
On va alors à la plage où, là, on voit de tout : un paresseux à 2 doigts d’assez près parce qu’il était bas dans un arbre, des ratons laveurs à profusion et des capucins, et encore un ctenausaure.
Nous avions pris nos maillots pour enfin nous baigner dans la mer mais nouvelle désillusion face à une interdiction de baignade à cause de crocodiles... qu’on aperçoit d’ailleurs dans l’eau. Une deuxième plage se trouve de l’autre côté du petit cap où les gens ne se baignent pas plus. Retour par le chemin direct où on voit encore quelques singes écureuils. Retour à l’hôtel et route pour Dota en passant par un col à près de 3.200 m d’altitude dans la pluie et le brouillard. Arrivée à l’hôtel vers 18h15. Il fait évidemment tout noir et caillant. Nuit à Cerro de la Muerte : Savegre Lodge : bungalows, superbes grandes chambres joliment décorées et très confortables avec feu ouvert bien utile, magnifique jardin où on peut observer les colibris, dîners buffet corrects mais pas très variés. Images attachées: | | Jour 7 : Dotaa.m. : - plate-forme d’observation des quetzals - balade dans la forêt des nuagesp.m. : - visite du centre de protection du quetzal - balade sur le chemin des cascades - nuit à Cerro de la Muerte
Départ en bus à 6h sans petit déjeuner (sauf un café) pour 5 mn de route jusqu’au point d’observation du quetzal, l’oiseau emblématique du Costa Rica. Une petite plate-forme d’observation a été installée dans une propriété privée. La montée pour y arriver est courte mais dure. On est en fait à 2.100 m d’altitude et ça se sent, surtout le ventre vide. En attendant les quetzals, on observe d’autres oiseaux très colorés.
Mais très vite un quetzal nous passe devant, tout près et à toute allure. On peut déjà apprécier ses couleurs.
En fait, on attend qu’ils viennent manger dans l’arbre en face de nous, un avocatier qui produit des avocatillos dont les quetzals raffolent.
Après 1h, le mâle est au rendez-vous. Comme il change tout le temps d’endroit, on ne le voit pas très bien. Mais on a tout le temps pour l’observer de tous les côtés.
Il est superbe avec sa longue queue verte, son beau plumage dorsal, son plumage ventral rouge, son bec jaune, avec un grand œil noir et les plumes tout ébouriffées sur sa tête. Majestueux mais avec une bonne tête.
Une femelle arrive aussi, très différente, sans queue, un peu comme un pigeon très coloré.
Commence alors un ballet incessant. Parfois, on ne sait plus où regarder.
Après 2h, on est rompus d’être restés debout sans bouger mais ravis de cette observation. On a pris beaucoup de photos mais aussi beaucoup regardé aux jumelles qui sont indispensables.
Sur les pentes du village, poussent de grosses courges qui ressemblent à des pastèques, avec des fleurs comme les courgettes. C’est une des richesses de la région, avec le tourisme et l’élevage de truites. Une grosse courge peut se vendre 10 $. Petit déjeuner bienvenu en rentrant.
Départ de l’hôtel à pied vers 9h45 pour faire une balade dans la forêt voisine. Entre plusieurs circuits, nous choisissons celui de la Quebrada. Pas de point de vue intéressant, ni de faune, mais c’est la forêt des nuages, particulièrement humide, avec beaucoup de lichens, de broméliacées et de fougères arborescentes, qui est tout à fait extraordinaire. La végétation est très dense et variée.
Marche d’environ 2h30 dans un décor fantasmagorique où nous nous sommes régalés.
Retour à l’hôtel pour le déjeuner-buffet, pas mal. Comme on a un peu de temps, on en profite pour faire le tour du jardin, magnifiquement fleuri, et prendre des photos des nombreux oiseaux qui l’habitent. Des mangeoires à colibris nous permettent enfin de les photographier. Dans la « vraie nature », c’est quasiment impossible tellement ils bougent vite. A 14h30, départ au centre de protection du quetzal. Visite sans intérêt sauf celui d’y voir un beau quetzal empaillé. On continue par une balade sur le « camino de cataractas » en longeant des bassins d’élevages de truites qui peuvent en contenir 30.000. 1h30 A/R de balade sympa mais pas d’un intérêt majeur vers une cascade. Retour à l’hôtel et dîner-buffet, pas très différent des précédents. Nuit à Cerro de la Muerte. | | Jour 7 : suite
(Toutes mes excuses pour la répétition du texte).
Comme on a un peu de temps, on en profite pour faire le tour du jardin, magnifiquement fleuri, et prendre des photos des nombreux oiseaux qui l’habitent.
Des mangeoires à colibris nous permettent enfin de les photographier. Dans la « vraie nature », c’est quasiment impossible tellement ils bougent vite.
A 14h30, départ au centre de protection du quetzal. Visite sans intérêt sauf celui d’y voir un beau quetzal empaillé.
On continue par une balade sur le « camino de cataractas » en longeant des bassins d’élevages de truites qui peuvent en contenir 30.000.
1h30 A/R de balade sympa vers une cascade mais pas d’un intérêt majeur.
Retour à l’hôtel et dîner-buffet, pas très différent des précédents. Nuit à Cerro de la Muerte. Image attachée: | | Jour 8 : Dota – Tortugeroa.m. : - route vers Cano Blanco - visite de Cartagop.m. : - bateau pour Tortuguero - nuit à Tortuguero
Départ à 6h30 pour rejoindre Tortuguero en fin de journée. Il tombait des cordes à 5h et il y a énormément de vent. On a eu de la chance hier de pouvoir observer les quetzals sans pluie et sans le monde qu’il y a aujourd’hui. On découvre enfin le paysage de cette route qu’on a parcourue avant-hier dans le brouillard et l’obscurité. Une vraie forêt de nuages, avec les nuages qui s’effilochent sur les sommets.
Plusieurs arbres abattus sur la route par le vent que des ouvriers dégagent.
Traversée de plantations de café, première richesse du pays (arabica et robusta).
Arrêt à Cartago pour visiter la basilique, seule chose à voir dans cette vilaine ville.
Belle façade et bel intérieur avec de jolies boiseries et des colonnes peintes.
Il s’y tient justement une messe avec pas mal de monde, ce qui nous empêche d’aller devant mais nous permet d’observer la scène. Quelle ferveur ! Les fidèles prient sans cesse, se serrent la main et s’embrassent.
Les plus fervents parcourent à genou le chemin entre la porte d’entrée et l’autel !
Après la messe, c’est la file pour la confession. Celle-ci ne se passe pas dans un confessionnal mais dans une pièce voisine, sur deux chaises face à face. On reprend la route et on s’arrête pour déjeuner dans un petit établissement au bord de la route qui sert de la cuisine caribéenne. Beaucoup de Caribéens venus pour travailler dans les bananeraies vivent dans cette région. Comme ils parlaient l’anglais, ils avaient droit à des salaires plus élevés, ce qui a généré de très gros conflits sociaux et de violents soulèvements.
On traverse d’interminables plantations de bananiers et on s’arrête 10 mn pour observer le travail des ouvriers dans une des entreprises, Del Monte ou Chiquita. Ca ne manque pas d’intérêt. Les régimes de bananes, qui grandissent dans des sacs en plastique (désastreux pour l’environnement), sont acheminés en file indienne sur des câbles tirés par des hommes.
Ils sont ensuite regroupés pendus dans un hangar où on leur retire leur plastique.
Ce sont ensuite des femmes, postées l’une derrière l’autre le long d’un tapis roulant, qui les trient et forment les grappes qui seront conditionnées. Les bananes sont trempées dans des bains pour être nettoyées.
Ce sont ensuite des hommes, les uns derrière les autres à côté d’un tapis roulant, qui les mettent en caisse.
Quel rythme ! Ils n’ont pas le temps de lever la tête et ça probablement pendant 8 heures par jour. | | Jour 8 : suite
Arrivée à 15h au petit « port » de Cano Blanco pour prendre un bateau qui nous mènera à Tortuguero. On part sur un immense canal à l’eau répugnante, brune et pleine de détritus.
Des chevaux et des vaches sont sur les rives, puis il n’y a plus qu’une végétation très dense, très différente d’un côté à l’autre. A gauche, de grands arbres à troncs, à droite des palmiers et autre végétation très tropicale.
Nous subissons des pluies diluviennes.
En tournant dans un plus petit canal, on s’embourbe et notre pilote a beaucoup de mal à dégager le bateau. Il y a énormément d’oiseaux sur les bords dont des onorés, des aigrettes,...
On aperçoit aussi deux singes hurleurs, ceux qu’on avait beaucoup entendus à Corcovado mais jamais vus. Le deuxième, pendu par sa queue, est bien visible. Il a des testicules blancs, et pas noirs comme tout son pelage, pour qu’ils ne prennent pas trop la chaleur.
Arrivée à l’hôtel vers 17h30, une fois de plus dans le noir. Apéro au bar et dîner-buffet très correct. On parcourt ensuite les chemins de l’hôtel avec nos lampes de poche pour découvrir les fameuses petites grenouilles typiques de la région. On en entend beaucoup mais on n’en voit aucune. Ce n’est qu’avec l’aide d’un gardien et de sa grande lampe qu’on a enfin pu en voir.
Nuit à Tortuguero : Aninga Lodge : bungalows individuels sur pilotis desservis par des passerelles en bois, jolies grandes chambres fermées par des moustiquaires étanches avec ventilateur, terrasses individuelles, joli jardin, piscine, dîners buffet très corrects. | | Jour 9 : Tortugueroa.m. : - bateau sur les canaux - balade sur les chemins de l’hôtel - visite du village de Tortuguero, des serres à grenouilles et à papillons, du centre de conservation de la tortue.p.m. : - bateau sur les canaux
Départ à 5h45 pour faire un tour en bateau sur les canaux avant le petit-déjeuner. Il a bien plu pendant la nuit et on a encore droit à quelques averses. On nous prête des capes sur le bateau qui n’est pas couvert.
Observation d’oiseaux : un aninga, des aigrettes bleues, un onoré.
Sur les bords : deux petits caïmans, 3 iguanes verts, un très petit vert vif, un vert foncé et un beaucoup plus clair avec de petites taches bleues, une grande crête orange et une membrane sous le cou, un magnifique basilic (sorte de gros lézard vert vif).
Alors qu’hier ce n’était qu’un transfert, on a vu beaucoup plus de choses qu’aujourd’hui. Retour à l’hôtel pour le petit-déjeuner avec le cul trempé. A 9h, balade sur les chemins de l’hôtel. On voit un iguane dans un arbre puis un malheureux paresseux roulé en boule, complétement trempé. Beaucoup de paresseux meurent de ne pouvoir sécher et retrouver leur température. On compatit.
On se prend une telle douche qu’on retourne à notre lodge, à nouveau complètement trempés. A 10h30, nouveau départ en bateau pour le village de Tortuguero. On commence par aller dans les jardins de l’hôtel Mawamba où il y a des serres à grenouilles et à papillons. On y voit très bien la grenouille arlequin, vert et noir, venimeuse, et une toute petite grenouille rouge, très venimeuse.
Dans la serre à papillons, c’est intéressant de voir tous les stades de l’évolution, depuis la grosse chenille jusqu’au papillon en passant par la chrysalide, toute petite et verte, et le papillon qui se développe dessus.
Il tombe des hallebardes.
On va alors au centre de conservation de la tortue, petit musée sans intérêt majeur où on voit aussi une vidéo. Achat de T-Shirt dont l’argent servira à la protection des tortues. Retour à l’hôtel à nouveau trempés. Déjeuner-buffet. Entre chaque occupation, on s’installe un peu sur notre terrasse, sans vue malheureusement, dans de très chics rocking-chairs. Nouveau départ en bateau à 14h30, en comité restreint car la plupart en ont marre de la pluie. Et en plus, elle redouble d’intensité, encore pire que ce matin. On voit beaucoup de singes, des hurleurs et des singes araignées, un paresseux en boule tout mouillé qui a l’air aussi malheureux que celui du jardin de l’hôtel, des iguanes avec la crête orange bien développée, même au sommet d’un arbre, des lézards verts (basilics).
Des oiseaux : aningas, martin pêcheur, onoré (sorte de héron), balbuzard pêcheur...
Retour à l’hôtel plus trempés que jamais. Dîner-buffet. Nuit à Tortuguero. | | Jour 10 : Tortuguero – Arenala.m. : - bateau et route vers l’Arenalp.m. : - parc de la Selva - nuit à l’Arenal
Départ prévu à 9h30. Il fait enfin convenable après des pluies diluviennes et d’une rare violence pendant la nuit. Comme on est prêts trop tôt, on en profite pour faire un tour du jardin.
On entend un singe hurleur tout près de la chambre. Il y en a effectivement plusieurs, dont un avec son bébé dans les bras, mais aussi plusieurs singes araignées, beaucoup plus dynamiques, dont un petit qui joue avec son père. On voit aussi un très beau trogon (oiseau au ventre rouge), un iguane, un gros crabe gris, des toucans... et tout ça autour des chambres !
On prend alors le bateau pour remonter le canal.
On revoit le paresseux qu’on avait vu hier en boule et tout mouillé. Aujourd’hui, il pend au soleil. Mais aussi des singes, des aras verts... On prend un moment un très joli canal, assez étroit.
Il a tellement plu que les plaines sont inondées. Certaines maisons sont même dans l’eau.
A la fin du parcours, on aperçoit un crocodile qui nage, puis un autre, énorme, sur la berge. Impressionnant !
| | Jour 10 : suite
On retrouve notre bus et notre chauffeur pour reprendre la route vers l’ Arenal. On retraverse des grandes cultures d’ananas. Déjeuner dans un hôtel plutôt chic mais impersonnel. A l’entrée, on voit 2 paresseux dans un arbre.
A la sortie, un tout petit paresseux grimpe sur un tronc d’arbre. Il est très près et on le voit bien. Il a une bouille irrésistible.
Arrêt au bord de la route pour voir une belle échoppe de fruits et dégustation d’un ananas absolument délicieux.
Les appareils photos ont beaucoup souffert de l’humidité. Ils sont par moment inutilisables à cause de la buée à l’intérieur. Arrêt au parc de la Selva pour y faire une balade de 1h30. Il a fait beau pendant pratiquement tout le trajet en bateau et en bus et voilà qu’il se remet à pleuvoir.
La visite avec un guide peu qualifié n’a pas d’intérêt et, vu les conditions météo, nous décidons d’abréger. On n’aura vu que des pécaris à moitié domestiqués. Dîner en cours de route car arrivée tardive à l’hôtel. Nuit à Arenal : Arenal Observatory Lodge : situation magnifique face au volcan, très beaux jardins, piscine fraîche, chambres simples et plutôt confortables mais sans charme, avec terrasses individuelles et belle vue. | | Jour 11 : Arenala.m. : - balade au parc Arenalp.m. : - balade dans la réserve de l’hôtel Arenal - Ecothermales - nuit à l’Arenal
Petit-déjeuner dans le bâtiment principal de l’hôtel avec terrasse panoramique et vue sur le volcan et le lac de l’ Arenal. Le sommet est couvert bien entendu, mais il s’est arrêté de pleuvoir.
De grandes mangeoires contiennent des fruits qui attirent un tas d’oiseaux magnifiques : caciques de Montezuma, tangaras bleus, tangaras à dos rouge, un oiseau vert et un turquoise.
Il y avait aussi un coati dans la pelouse. Un vrai spectacle !
Départ à 8h45 en bus jusqu’à l’entrée du Parc Arenal et marche de deux bonnes heures dans la forêt. On y voit des écureuils et quelques oiseaux mais c’est à peu près tout comme animaux.
A l’entrée du parc, on a quand-même observé 3 serpents, petits et fins mais redoutables. Deux (jaunes) étaient lovés dans un arbre, le 3ème se promenait sur le muret d’entrée du parc.
Belle végétation avec quelques orchidées.
| | Jour 11 : suite
On marche un moment à découvert sur la coulée de lave de 1992. La vue y est belle sur le volcan et sur le lac.
Déjeuner à l’hôtel et balade dans la réserve qui l’entoure. Les jardins sont magnifiques, très fleuris et bien entretenus. On voit 3 singes hurleurs entendus ce matin. On atteint une assez jolie cascade.
Baignade dans la piscine de l’hôtel, assez fraîche.
Il était prévu une visite éco-culturelle avec cours de cuisine mais nous avons tous préféré prendre le temps, pour une fois, de profiter de l’hôtel. Départ à 16h30 pour aller aux Ecothermales, sources chaudes du volcan Arenal, avec des bassins de températures différentes et des cascades. Bel endroit, bien aménagé. On y prend l’apéro en mijotant dans une eau agréablement chaude.
Moment très agréable de détente. Dîner là aussi. Retour en bus à l’hôtel où on voit sur la route un fer de lance, serpent particulièrement dangereux. Nuit à l’ Arenal. Image attachée: | | Jour 12 : Arenal – Monteverdea.m. : - route vers Monteverde - visite du parc Santa Elenap.m. : - visite nocturne du Parc Monteverde - nuit à Monteverde
Nouvelle observation d’oiseaux au petit-déjeuner.
Départ à 7h30. Il faut contourner tout le lac de l’ Arenal pour aller à Monteverde. Ça prend près de 4h alors que c’est tout près à vol d’oiseau. Relief assez doux. Il y a même un endroit qui s’appelle « La Petite Suisse ».
A 11h30, balade dans le parc de Santa Elena, plusieurs milliers d'hectares de forêt tropicale intacte. Elle est surprenante par la diversité des arbres, plantes épiphytes, broméliacées, etc. C’est une forêt très humide avec beaucoup de lichens, intéressante pour la botanique, par contre, on n’y voit rien de particulier comme faune.
Déjeuner dans la ville de Santa Elena. Certains vont visiter une serre à grenouilles dont le prix d’entrée est exorbitant. Installation à l’hôtel à Monterverde où des gens passent au-dessus de nos têtes, pendus à une tyrolienne. | | Jour 12 : suite
A 17h30, balade nocturne dans le parc de Monteverde. A l’entrée, on découvre une tarentule bien cachée dans un muret mais dont on voit bien les grosses pattes poilues.
On voit des chenilles, des papillons, des phasmes, des champignons luminescents, un papillon transparent qui fait la joie de notre guide.
Il nous emmène ensuite voir des chauves-souris à côté du pavillon des colibris. On éteint tous nos lampes de poche et on les observe quand elles vont boire dans les mangeoires. Retour à 20h30 à l’hôtel pour le dîner, assez bon. Nuit à Monteverde : Cloud Forest Lodge : bungalows avec terrasse, chambres confortables, décoration simple et jolie, dîner à la carte assez variée et correct, beau jardin. | | Jour 13 : Monteverdea.m. : - visite du parc de Monteverdep.m. : - canopy tour (tyrolienne) - balade sur les ponts suspendus - nuit à Monteverde
Départ à 7h pour visiter le parc de Monteverde où on a été hier soir. Le guide local est très intéressant, vivant, et son discours très imagé. On a revu une des grosses chenilles d’hier, des tas d’orchidées tombées des arbres et qui repoussent au ras du sol, un trogon des buissons, un serpent tout vert que les guides ont repéré parce que des colibris volaient au-dessus pour lui piquer les yeux, un quetzal femelle et un mâle (mais pas du tout aussi bien qu’à Dota).
Pique-nique au pavillon des colibris pour pouvoir les observer.
On y voit aussi un coati grimper sur un arbre pour attraper une mangeoire. Il y reste accroché en se contorsionnant, le temps de tout dévorer.
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