Tchinguiz Aïtmatov a aussi écrit
Djamilia, préfacé et "traduit" par Louis Aragon, que ce dernier (ainsi que Sylvain Tesson dans un hors-série de
Lire "spécial romans d'amour, les 30 chefs-d'œuvre") qualifie de plus belle histoire d'amour du monde.
Aragon est peut-être un poète talentueux, mais il se révèle piètre narrateur lorsqu'il s'agit de décrire le trouble du sentiment amoureux. Son style plaqué sur une traduction ne rend pas bien le mouvement de ces 2 âmes et de ces 2 cœurs qui glissent doucement l'un vers l'autre sans émouvoir aucunement.
Pour espérer être touché par la pureté, l'idéal des sentiments de cette histoire toute simple. il aurait peut-être fallu l'extraire de ce style passé, ces mots mal assemblés, cette langue peu fluide, afin de lui rendre ces lettres de noblesse.
L'as-tu lu ?