Pour aller à l'épisode précédent :
J6 (Ven 22/02):
AssouanA 7h00, notre taxi est là, ponctuel et nous amène rapidement à l'aéroport.
L'enregistrement et les contrôles de bagages se font en un clin d'œil (d'ailleurs un couteau de poche oublié dans un sac à dos voyageant en cabine passera sans aucun problème, on s'en est rendu compte après!)
Juste avant l'atterrissage, nous survolons le
lac Nasser.
A
Assouan, un taxi (100 LE, encore commandé par Nabil, une agence de voyage à lui tout seul armé de son portable) nous emmène au Sara Hotel.
Nous y avons réservé par internet 2 chambres pour 99 USD (payés sur place en CB et en USD)
L'hôtel est excentré mais la vue est magnifique.
On a l'impression d'être les seuls clients...
A 10h00, les chambres sont prêtes et nous déposons nos bagages puis prenons la navette (gratuite) de l'hôtel jusqu'au centre ville d'
Assouan.
Nous partons en felouque (10 euro pour 2h)
faire un tour vers l'île de Saluga, celle précisément que nous voyons depuis notre hôtel.
Quelle circulation (mais sans bruit ni klaxon)!
Nous y faisons une jolie promenade
et nous amusons des bestioles empaillées du petit musée de l'île (entrée à discrétion)
Par endroits, le
Nil se transforme en ruisseau.
Ces maisons de couleur bleue sont caractéristiques des villages nubiens.
Affamés, nous allons manger au restaurant le Panorama situé sur la corniche, recommandé par le Routard. Maître d'hôtel francophone pince sans rire et sympathique mais panorama tout petit entre 2 culs de boite à chaussures dont les diesels tournent même à quai. Heureusement que le vent souffle (le plus souvent) dans la bonne direction. Repas honnête, 150 LE en tout.
Nous profitons d'un petit tour au souk (taxi 10LE) pour acheter des lunettes de soleil à Caroline, qui les a oubliées sur Saluga.
Nous humons et achetons qq épices, charmés à la fois par les odeurs et le talent du vendeur.
Le souk est sympathique, coloré, pas trop grand et les vendeurs pas trop insistants. On a bien aimé.
Un taxi (10LE) nous ramène au musée Nubien (adulte 40LE, étudiant 20LE) qui nous déçoit un peu.
Bof, quoi...
Bien crevés, nous rentrons à l'hôtel (15LE) et après avoir avalé qq dattes et pâtisseries achetées en ville nous sombrons dans les bras de Morphée, équipés de boule Quiès bien utiles en raison de la musique qui inonde le bar du RDC.
J7 (Sam 23/02): Philaé et départ en felouque
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Marion-12 ans- et tout le monde l'a oublié sauf... Marion. Caroline a rêvé qu'elle lui avait souhaité et les autres y ont pensé mais... hier. La pôvre enfant!
A 7h, le taxi réservé la veille nous emmène à Philaé (50LE A/R)
Le ticket office se situe avant l'embarcadère (adulte 40LE, étudiant 20LE)
Il n'y a pas encore grand-monde sur l'embarcadère. Un homme nous accoste et pour 60LE (A/R) nous emmène en 10 mn à Philaé sur son petit bateau à moteur.
L'endroit est charmant, quelle riche idée d'avoir reconstruit ce temple sur une petite île.
Notre taxi nous ramène à l'hôtel et on vient nous chercher à 10h pour embarquer sur la felouque qui durant 4 jours et 3 nuits va nous faire découvrir la vie du
Nil.
Quelques km en aval d'
Assouan, nous découvrons, ravis, notre felouque et le « bateau-restaurant »- comme l'appelleront les enfants- qui l'accompagne.
Nous embarquons sur le Gold Star, battant pavillon britannique (ne me demandez pas pourquoi, chaque felouque a un drapeau « exotique », on trouve de tout sauf le Stars and Stripes)
A son bord le capitaine Hassan et son mousse et Karim notre guide anglophone.
Sur le bateau resto: le conducteur et le cuisinier Mahmoud.
Nous trouvons rapidement nos marques sur la felouque: c'est facile, il suffit de se vautrer nonchalamment!
Après une courte navigation,
nous faisons escale sur une petite île pour nous dégourdir les jambes
et pour déjeuner: délicieux, Mahmoud est un chef! Nous discutons avec le capitaine et lui expliquons que nous avons aussi un bateau à voile (2X plus petit, 10 fois moins lourd!). Nous voilà aussitôt promus capitaines! « You, captain? »
Et me voilà à la barre de la felouque : 10m de long, environ 1, 5 tonnes (?), une dérive lestée de 1m de tirant d'eau et un safran non relevable donc très large qui rend la barre très physique. Il faut s'aider d'un bout pour la contrôler.
La navigation est très agréable, au près donc en tirant des bords (le vent dominant vient du nord à l'inverse du courant, la Nature a bien fait les choses) mais avec un bon courant (je dirais environ 2 à 3 nœuds) qui améliore grandement le cap.
Les virements de bord se succèdent rapidement, il y a juste ce qu'il faut de vent pour gonfler une généreuse voile en coton qui doit faire environ 75 m2 (le mât doit faire 10m, la bôme autant et la vergue une quinzaine de mètres)
Quelle élégance!
On rencontre qq beaux bateaux à moteur (pas la majorité!)
Nous découvrons peu à peu la vie du
Nil.
Nous naviguons presque jusqu'à la nuit et faisons halte sur une île (pas déserte, chaque pouce de terre fertile dans la vallée du
Nil est exploité. On dirait un immense jardin, très soigné. Il faut dire que la pression démographique est importante avec une population de 80 millions d'habitants qu'il faut bien nourrir. Heureusement l'irrigation et l'ensoleillement permettent de faire 3 récoltes par an!)
Quartier libre! Nous nous égayons à la découverte des berges du
Nil. Il y a toujours des animaux à réconforter!
L'équipage est adorable, vraiment aux petits soins. Une tente toilettes est montée pour la nuit et de l'eau est mise à chauffer pour la toilette (l'eau du
Nil, qui sert aussi pour la vaisselle, est à 18°C). Vu la fraicheur ambiante, nous ne ferons qu'une toilette de chat!
La felouque en position "nuit"...
J8 (Dim 24/02) : Felouque, marché aux chameaux de Daraw, Kom Ombo
La nuit a été un peu agitée, perturbée par le passage des boîtes à chaussures, les aboiements des chiens (bien que Caroline se soit levée 2 fois pour les éloigner), les braiments des ânes, le meuglement des vaches et pour finir le muezzin (il y a des mosquées vraiment partout)
Les nuits suivantes seront beaucoup plus calmes...
Ce matin, c'est la pétole mais grâce au courant nous nous laissons dériver à bonne vitesse après avoir pris un bon petit déjeuner (Mahmoud a définitivement conquis le coeur des enfants avec ses bonnes crêpes)
A Daraw, c'est le jour du marché aux chameaux, il ne faut pas manquer ça.
Je demande à Karim à quoi ils servent de nos jours : beaucoup pour promener les touristes, un peu pour le cinéma et aussi pour aider les fermiers (c'est vrai qu'on en verra qq-uns)
Nous traversons le village, ça bouchonne un peu au passage à niveau mais il y a tant de choses à voir!
Nous arrivons dans un vaste enclos avec des dizaines de chameaux.
Palabres...
Le boucher...
Les chameaux s'en vont au marché...
Il semble que le mardi soit le jour du grand marché avec vaches, chèvres, ânes, chameaux...
Les enfants (et nous aussi d'ailleurs) sont souvent désolés des mauvais traitement infligés aux animaux et aux ânes en particulier.
« Oh, le pauvre petit âne! » répète d'ailleurs régulièrement Marion.
Pour Arnaud, c'est plutôt : « Quand est-ce qu'on mange? »
Quant à Caroline « Qu'est ce qu'ils sont collants! » même si le harcèlement est bien moins terrible que nous le craignions.
En tout cas, à Daraw, nous sommes parfaitement tranquilles, étant en dehors des circuits les plus fréquentés.
Nous faisons un petit tour dans le village pendant que Mahmoud fait ses courses.
Nous rejoignons la felouque et c'est avec un bon petit vent que nous filons jusqu'au
temple de Kom Ombo. Arriver ainsi par le fleuve ajoute au charme de l'endroit.
Un guide francophone dépêché par l'agence nous fait visiter le temple pendant que Mahmoud s'active aux fourneaux.
Nous mangeons en nous laissant dériver tranquillement sur le
Nil puis reprenons la navigation.
Mais le vent forcit et la felouque-surtoilée-finit par embarquer un peu d'eau: il est plus sage de nous arrêter pour la nuit.
Nous partons avec Fred faire un tour dans les jardins
Délicieux parfum des fleurs de manguier...
(Je n'aime pas parler de champs tellement les surfaces sont petites, soignées et mignonnes)
La vie est belle!
Les gigantesques gréements de felouques se repèrent de loin.
Ferler la voile par ce vent n'est pas une sinécure!
Les enfants restent jouer avec Karim, d'abord sagement au Uno
puis ça finit en partie de judo-catch sur les matelas de la felouque transformés en tatami moelleux.
Petite promenade vespérale dans les jardins.
Après le repas du soir (Mahmoud nous a vraiment gâtés nous préparant chaque jour toutes sortes de spécialités égyptiennes. Je voue un culte particulier aux aubergines frites!) Karim et les enfants se font une soirée tam tam- bougie dans la petite cabine avant de la felouque.
Nuit très calme sur l'île de Faris.
J9 (Lun 25/02): Felouque, Carrières pharaoniques, Djebel Selsela
Aujourd'hui le vent se lève de bonne heure et la journée promet d'être moins brumeuse que les précédentes.
Nous croisons quelques beaux bateaux,
une dahabia,
un sandall...
Il est si fort qu'en moins de 20 mn nous atteignons les carrières pharaoniques de Silsila
que nous visitons en compagnie de Karim.
Le site est magnifique, surplombant le
Nil.
Il nous fait découvrir des « chambres avec vue sur le
Nil »
Il y a même un locataire!
Puis nous partons pour une randonnée de 2h30
dans le Djebel Selsela
à la recherche de pétroglyphes
Féchô!
Qu'est ce que ça doit être en été, se répète-t-on plusieurs fois par jour...
Le site est truffé de pétroglyphes de toutes époques. On ne peut s'empêcher de se mettre à la place des archéologues qui ont grimpé jusqu'à chaque caillou dans l'espoir de découvrir quelque chose. Quel suspense!
Nous rejoignons la vallée du
Nil et sa verdure rafraichissante.
Pendant que je m'appliquais sur mon appareil photo Fred et les enfants ont eu la "joie" de se trouver nez à nez avec un superbe cobra...
Pendant ce temps-là le vent a forci et c'est le batoresto qui vient nous récupérer au bout de notre balade.
Nous déjeunons, traversons le
Nil vers un joli village dont nous visitons les alentours.
Briques faites "maison".
Tout est bon dans l'palmier!
Nous avons la visite (malheureusement pas entièrement désintéressée même sur cette île au beau milieu du
Nil) de quelques enfants.
La felouque nous rejoint finalement, à la fin d'un chapelet de 4 ou 5 felouques
tirées par un petit remorqueur.
Nous avons souvent navigué de concert avec 1 ou plusieurs autres felouques (toujours avec des Français à bord d'ailleurs) non accompagnées par un bateau à moteur.
J'avais préféré choisir la formule avec bateau à moteur, craignant en cas de pétole de ne pas pouvoir être à temps au
Caire pour notre vol de retour.
En fait, les Egyptiens sont à la fois solidaires et organisés si bien que malgré les caprices météo les autres felouques sont elles-aussi arrivées à temps à leur destination finale.
L'avantage du bateau à moteur réside donc plus dans le confort pour les repas et une plus grande autonomie facilitant les excursions à terre. Nous avons vu certaines felouques non assistées par un bateau à moteur naviguer tard le soir ou tôt le matin mais je trouve que l'idée de la voile pure a son charme...
Ce soir est notre dernière soirée sur le
Nil et notre équipage est bien décidé à faire la fête aidé par les équipages de 3 ou 4 autres felouques. Une fois la vaisselle terminée, ils rassemblent leurs troupes, réveillent Arnaud déjà endormi, chauffent les tam tam aux flammes d'un grand feu de feuilles de bananiers séchées et en avant!
J10 (Ma 26/02):
Edfou, montagne de
Louxor, Vallée des Rois
La nuit fut courte mais très calme. Nous faisons nos adieux à nos amis de la felouque et du batoresto. Je crois que Karim restera longtemps dans le cœur des enfants, pour sa bonne humeur et sa gentillesse. Nous l'avons aussi apprécié pour ses facultés d'organisation, d'adaptation aux circonstances. La cohésion des 2 équipages faisait vraiment plaisir à voir, de même que l'entraide entre les équipages des différentes felouques.
A 7h30 nous arrivons au temple d'Horus à
Edfou que nous visitons avec l'aide d'un guide francophone envoyé par l'agence des Gréements du
Nil.
Nous renouons avec le tourisme de masse et c'est un peu brutal d'autant que le guide est... moyen.
Une bonne centaine de km nous séparent encore de
Louxor et comme nous sommes en Moyenne
Egypte nous devons faire le trajet en convoi.
Nous mâchouillons un peu de canne à sucre (c'est bon!) en attendant le départ.
A 9h45, le convoi (5 vans seulement) se met en route, voiture de police en tête qui force tout le monde à s'écarter en roulant bien à gauche.
Comment s'étonner alors de la perception des touristes de la part des Egyptiens: un mal nécessaire qui mérite bien de multiples bakchiches pour faire avaler la pilule?
Que pensent aussi les habitants de l'oasis de
Bahariya quand ils voient arriver les 4X4 à toute vitesse, klaxonnant à tue-tête, frôlant poules, chiens, vieillards et enfants?
Un peu avant midi nous nous faisons déposer à l'hôtel El Fayrouz sur la rive ouest de
Louxor, réservé par internet (2 chambres avec SDB et petit déj 260 LE): adorable petit hôtel dans un quartier populaire
avec un jardin faisant office de salle à manger et un toit terrasse offrant une belle vue sur la montagne de
Louxor d'un côté
et le
Nil et le temple de
Louxor de l'autre. On s'y sent comme à la maison, on peut y manger à toute heure, c'est bon, copieux et pas cher (300 LE pour 10 repas+ 5 goûters)
A 12h30, nous avons nos chambres, pris un bon repas et sommes d'attaque pour aller à l'assaut de la montagne de
Louxor.
Nous nous faisons déposer en taxi au Ticket Office (10 LE) et montons à pied jusqu'à Deir El Medineh en passant par le petit village
juste au-dessus du Ticket Office.
Nous surplombons le site et cette vue d'ensemble nous contente.
Puis nous grimpons par une série d'escaliers jusqu'au-dessus de Deir El Medineh,
apercevons de loin le Ramesseum et poursuivons le sentier vers le Nord pour finir par surplomber le temple d'Hatchepsout.
La montagne est truffée de trous, certains menant par exemple aux tombes des Nobles,
d'autres ayant été creusés en vain par les archéologues.
Nous arrivons enfin (clandestinement comme l'écrit Caroline dans son carnet de voyage...)
dans la Vallée des Rois.
En effet, en bas une pancarte indique « no climbing » donc mieux vaut faire cette rando dans le même sens que nous sinon les nombreux militaires en faction dans la Vallée des Rois risquent d'intervenir.
Fred va à l'entrée acheter les tickets (adulte 70 LE, étudiants 35 LE pour 3 tombes) pendant que nous nous goinfrons de mandarines. Féchô again!
Nous commençons par une tombe fameuse située non loin de l'entrée, celle de Ramsès III : la foule au moment des soldes.
Changeons de stratégie : allons voir une tombe plus modeste et plus éloignée.
Celle de Toutmosis IV par exemple: pas un chat, c'est mieux mais bien sûr les décorations sont moins riches.
Affinons : allons à la tombe de Toutmosis III (renommée mais éloignée de l'entrée) : bingo.
Personne et magnifique avec un graphisme très original.
Photos interdites mais là j'ai craqué (sans flash)
On a adoré.
On a bien aimé cette balade dans la montagne avec la vue plongeant sur les temples, villages et tombes. Nous ne verrons ni Karnak ni le temple de
Louxor de peur de faire une « templite » aigüe.
C'est la fin de la journée à la Vallée des Rois et sur le parking un seul taxi nous aborde. 2 autres sont présents mais semblent attendre leurs clients.
Hum... nous ne sommes pour une fois pas en position de force pour marchander. En général l'offre est très largement supérieure à la demande. Quand un prix paraît trop élevé il suffit de partir d'un pas décidé et tout s'arrange.
Mais là... notre homme nous annonce pour simplement redescendre au ferry un prix de... 10 euro/personne! Record battu toutes catégories!
Finalement, on se met d'accord sur 25 LE en tout.
Sacré Mohamed Casanova. « It's my name, my true name, don't forget it! »
'Y a pas d' risque, d'autant plus qu'il s'est arrêté dans un village pour nous faire visiter la boutique de son ami.
« Just 5 mn,.... 4 mn,.... 3 mn,....2 mn,... 1mn! »
On a refusé de descendre de la voiture et il est reparti de bon coeur avec un authentique « Chauffe Marcel! »
Plus loin : « Good driver? Good driver, good bakchich! »
Sacré Mohamed Casanova!
Ce n'est pas toi qui nous fera regretter
Louxor.
Encore un bon repas dans le jardin de l'hôtel en compagnie d'un sympathique chat noir (cet hôtel est vraiment parfait) et nous voilà au lit avec nos boules Quiès (absolument indispensable en
Egypte, le silence est un luxe d'occidental. Ici il y a du bruit partout, tout le temps, sauf dans le désert)
J11 (Me 27/02) : Pyramides du
CaireAprès une petite frayeur concernant le taxi réservé la veille (il ne s'est pas réveillé, 120LE) nous arrivons à temps à l'aéroport et atterrissons au
Caire. A 10h, nous partons directement de l'aéroport avec Akram un sympathique guide francophone pour visiter les pyramides (85 euro environ pour le van+ le guide, de l'aéroport à l'hotel Osiris avec lequel travaille Akram)
(Sylvie il te remercie pour la photo, ça lui a fait très plaisir!)
Journée au triple galop (les sites ferment à 16h) qui nous a permis de voir l'essentiel : d'abord
Gizeh (adulte 50 LE, étudiant 25 LE) puis
Dachour (dont nous avons visité l'intérieur) (25/15)et enfin Saqqarah (50/25) et les très belles tombes de Nobles.
Rentrés à l'hôtel Osiris, nous abandonnons les enfants pour aller acheter quelques victuailles pour l'avion demain.
Absorbés par le spectacle des petites boutiques, nous finissons par perdre notre chemin.
Glups! On n'a même pas l'adresse de l'hôtel, pas de téléphone, pas de passeports, les mains dans les poches quoi.
Finalement on décide de refaire notre parcours en sens inverse, repérant le magasin de jus de carotte, la poissonnerie, la bagnole bizarre et en 5 mn nous sommes sauvés.
J12 (Jeu 28/02) :Musée égyptien du
Caire et retour en
FranceA 14h05, notre avion décolle pour
Bruxelles...
Comme l'hôtel Osiris est tout près du musée égyptien du
Caire, cela nous laisse un peu de temps pour y faire un tour.
Akram nous a conseillé d'arriver à 8h45, ¼ h avant l'ouverture afin d'éviter la foule qui arrive vers 9h00.
Le guichet des billets est déjà ouvert (adulte 50 LE, étudiant 25 LE)
Nous entrons parmi les premiers et montons directement au 1er étage où nous découvrons, seuls, le trésor de Toutankamon.
Quelle émotion, pour celui qui a découvert ces merveilles.
Sinon, dans un musée, ben oui, c'est beau mais je dois dire que je suis plus émue par la découverte d'un beau caillou.
Les enfants sont quand même très impressionnés. Heureusement que Fred est meilleur public que moi et qu'il partage leurs émotions!
Nous visitons ensuite tranquillement le 1er étage, la rumeur monte, de plus en plus forte, alors que le RDC se remplit. C'est impressionnant de voir toute cette foule qui s'agglutine.
Le musée est immense, très riche, mais très mal fichu. Certaines pièces n'ont pas de légende du tout. Certaines étiquettes sont en Arabe, d'autres en Anglais, en Français.
Le tout dégage un charme certain : on imagine bien une scène d'un roman d'Agatha Christie ou d'une Nuit au Musée.
En sortant vers 10h30, il y a plus de 150 m de queue pour acheter les tickets!
Nous rentrons à l'hôtel Osiris où nous prenons un taxi vers l'aéroport (15 euro). Vol pour
Bruxelles puis 300 km jusqu'à
Nancy.
CONCLUSION : notre voyage s'est passé à ma grande surprise comme sur des roulettes, malgré un rythme soutenu. Aucun couac, tout le monde a été fiable et à l'heure.
Je pense qu'on a découvert l'
Egypte de la façon qui nous convient le mieux même si nous avons fait l'impasse sur de nombreux monuments mais on assume! C'est les vacances après tout, pas un cours d'histoire!
J'aurais aimé découvrir la région du
Fayoum et du Wadi El Rayan plus en détail, je pense qu'il y a moyen d'y passer qq jours passionnants.
Les enfants ont aimé : la felouque et Karim, Agabat et le Désert Blanc, les pyramides
Les parents ont aimé : le Wadi Hitan, Agabat et le Désert Blanc, les rives du
Nil, les îles, les oiseaux
On a tous aimé la nourriture: on a mangé de tout, crudités incluses, sans être malades (à signaler juste une discrète et fugace accélération du transit le lendemain de notre retour en
France)
On n'a pas aimé :
La façon de rouler (mais alors pas du tout!)
La difficulté à avoir des relations autres que mercantiles avec les Egyptiens et le sentiment d'être toujours perçus comme des portefeuilles à pattes (mais peut-on en vouloir à des gens dont le niveau de vie est si différent du nôtre?)
BUDGET :Tout a été réservé à l'avance par internet:
Billets d'avion pour l'Egypte: grâce au site de Gérard (
www.louxoregypte.be/)-une mine d'informations-, j'ai choisi d'acheter les billets chez Jetairfly, une low cost belge.
1100 euro TTC pour 5 personnes (!!) au départ de
Bruxelles pour
le Caire via
Sharm el Sheik (1h d'escale). Le retour du
Caire pour Bruxeles se fera via
Louxor...
Les repas sont payants alors on a préparé de bons sandwiches.
Cie très sympathique, hôtesses charmantes, ponctualité correcte (1/2h de retard à l'escale à
Sharm el Sheik, 1h15 au retour à cause d'une passagère qui au dernier moment ne voulait plus rester dans l'avion: il a fallu faire descendre tous les passagers et fouiller l'avion par sécurité)
Seul bémol : les horaires de départ (et de retour) peuvent être modifiés (qq jours avant) de qq heures : nous sommes partis à 12h40 au lieu de 6h.
Vols intérieurs avec Egypt Air: à consommer sans modération à condition de prendre les billets bien à l'avance (billets achetés en septembre).
Vol
Le Caire -
Assouan puis vol
Louxor-
Le Caire pour 5 : 1552 LE (livres egyptiennes) soit
186 Euro TTC pour 10 vols donc!! (incroyable!)
Toutes les formalités se font en un clin d'oeil, avions (apparemment...) en bon état, personnel charmant, pas de retard (aurait-on eu de la chance?)
Agence pour le désert:Helal Travel nous a guidé pendant 4 jours (3 nuits) du Wadi Hitan au Désert Noir puis Agabat puis vers le Désert Blanc avec départ et retour au
Caire pour
4000 LE soit 500 euro (pour 5 donc, tout compris).
Agence pour la felouque : les Gréments du
Nil, agence basée à
Louxor, tenue par une française.
Organisation impeccable, clarté totale, personnel performant, aux petits soins, très agréable
(Sylvie, senmout sur VF vous le confirmera aussi)875 euro pour 5 (4 jours, 3 nuits)tout compris d'Assouan à Louxor.
Au TotalAVION
Bruxelles le Caire A/R pour 5 1100 euro
2 vols intérieurs pour 5 186 euro
VISAS 60 euro
Paris Hotel
Caire 63 euro
Hotel Osiris
Caire 2 nuits 140 euro
Hôtel El Fayrouz
Louxor 33euro
Sara Hotel
Assouan 81 euro
Restaurant Panorama
Assouan 5 repas 20 euro
Restaurant hotel Osiris 10 repas 60 euro
Restaurant El Fayrouz 10 repas 40 euro
Cafétéria aéroport
Caire 5 repas 30 euro
3 nuits / 4 jours dans le désert avec Helal Travel avec A/R pour
le Caire 500euro
felouque 3 nuits/4 jours 875 euro
pourboires felouque 60 euro
Entrées sites 183 euro
Taxis, divers 80 euro
Journée pyramides 85 euro
TOTAL 3600 euro soit 720 euro/pers.