Lundi 6 mars :Météo : ensoleillé, passages nuageux, bruine 15-20°C
Petit déjeuner sans faute.
Métro jusqu'à la station Martim Moniz. De là, nous empruntons le fameux tram numéro 28.
Il grimpe dans les ruelles de l'
Alfama.
Nous descendons vers le Miradouro Sophia de Mello Breyner Andresen. La vue est splendide.
Puis nous déambulons dans l'
Alfama. L'église Saint Vincent et le Panthéon sont hélas fermés le lundi. Tant pis.
Nous visitons ensuite le
Château Saint Georges. C'est un coup de cœur. L'esplanade, sous les pins, est magnifique.
Pour le déjeuner nous allons, un peu au hasard, sur une terrasse de restaurant où un délicieux poisson grillé nous attend. Au soleil, bien restaurés, nous n'avons plus envie de bouger.
Nous allons voir le Mirador de la porta do sol puis descendons vers la Sé, la cathédrale, que nous visitons. Le cloître et le trésor valent le détour. Attention, les photos sont interdites dans le trésor...interdiction que je me fais un plaisir de transgresser.
Nous passons ensuite près de la Casa dos Bicos et remontons nous perdre dans les ruelles de l'
Alfama. Là encore, nous sommes témoins d'une vie hors du temps. Les habitants sont souriants, nous plaisantons avec certains. Le linge pend aux fenêtres, les enfants jouent avec les chiens à la sortie de l'école, etc...
Après ce moment suspendu, nous rejoignons le Barrio Alto et visitons le Couvent des Carmes, en ruine, après le tremblement de terre de 1755. La visite nous fait passer un bon moment.
Sur Rossio, nous achetons de jolies boites de Sardines avec les années de naissance de nos proches. C'est un beau cadeau et l'on nous assure que nous pourrons les emporter en cabine lors du vol retour : "it's not liquid" nous dit-on...
Nous avalons quelques "nata" dans une pâtisserie
suisse sur Rossio où l'accueil est plus que mitigé et rentrons à l'hôtel après un passage par l'ascenseur Santa Justa.
Ce soir, nous allons manger au Sessanta, un de nos coups de cœur culinaire du voyage.
Mardi 7 mars :Météo : Soleil, passages nuageux 20-25°C
Petit déjeuner à l'hôtel super (comme pour les autres jours)
Ce matin, nous prenons la ligne bleue vers Reboleira. De là, le train nous conduit en 30 minutes environ à
Sintra.
Le guide Lonely Planet nous conseille de descendre à l'arrêt "Portelo do
Sintra" car la balade vers le centre de
Sintra est jolie. Grosse bêtise !!
Non seulement ce n'est pas joli du tout, mais c'est loin, c'est désagréable à cause des voitures, c'est au milieu des tours d'immeubles type HLM des 70's et ça monte. Nous perdons une heure pour rejoindre à pied l'autre gare, après nous être perdus.
Nous nous renseignons sur les bus locaux pour visiter
Sintra, car les palais et sites sont éloignés les uns des autres.
Le bus 434 sera notre choix.
Tout d'abord, nous nous rendons à pied à Quinta do Regaleira à 20 minutes à pied du centre (mal fléché)
Ce palais est un coup de cœur absolu.
Les jardins sont fantastiques. Un aura de mystère plane ici entre les allusions à la "divine comédie" de Dante, les symboles templiers et franc-maçons. Nous nous perdons et déambulons dans les allées bordées de tours gothiques, d'arbres centenaires, d'escaliers menant dans des grottes...
Puis nous découvrons le puits initiatique, qui nous emmène dans d'improbables souterrains. C'est une visite magique à ne surtout pas rater.
Nous quittons les lieux et allons à l'arrêt du bus 434, qui nous emmène pour 5.5€/pers (trajets illimités) au palais national de Pena. Le bus est bondé et le trajet prend 20 minutes. C'est très pénible.
Nous avalons un sandwich rapide à la cafétéria et montons au palais, situé au sommet d'une colline verdoyante. Le soleil brille mais il fait un peu frais.
Là aussi, c'est un coup de cœur. Il y a un peu de monde, mais ce n'est pas trop désagréable. Le palais rouge, jaune et bleu est une splendeur. On se croirait dans un décor de conte de fée.
Une fois la visite terminée, nous reprenons le bus et descendons au château de Maures. La ruine de ce château médiéval arabe et ses remparts s'enveloppent dans la brume. L'atmosphère se charge de mystère. Les murs couverts de mousse et les arbres couverts de Lichen rendent les lieux magiques.
Là aussi, nous sommes fans.
C'est à pied que nous décidons de descendre. Nous voulons éviter la cohorte de touristes du bus 434. La descente (680m) jusqu'au centre ville de
Sintra, se fait en 20 minutes.
Une fois au centre, il est 16h30, nous achetons 2 tickets pour le palais national de
Sintra. Cette fois ci, nous y sommes seuls. Il est tard. Le palais ferme dans une heure et les touristes sont passés en mode shopping dans les ruelles de
Sintra.
La visite nous prend ¾ d'heures. C'est très beau et très agréable.
Enfin, nous reprenons le train et arrivons à l'hôtel.
Nous retournons, pour notre dernier dîner Lisboète, au Resto Costelao Gaucho.
Mercredi 8 mars :Météo : Grand soleil 25°C
Pour ce dernier jour, nous partons en expédition vers le Christ Rédempteur. Nous prenons le métro jusque Cais do Sudré, puis le Ferry vers Cascilhas et enfin le bus 101 vers Cristo Rei. Chaque billet est payé séparément car le pass de base ne marche ni pour le ferry, ni pour le bus outre Tage.
Une heure plus tard, un grand Whaou nous attend. La vue depuis le belvédère au pied du Christ, est splendide.
Lisbonne ressemble à
San Francisco avec son Golden Gate Bridge, à Rio avec son Christ et à
Venise avec ses places et ses dômes.
Hélas, impossible de monter au sommet du monument car l'ascenseur est en maintenance. Pas de chance, mais nous ne regrettons pas ce passage par ici.
Sur le retour, nous marquons un stop du côté de la place Rossio pour un dernier resto. Il nous fallait absolument goûter le Bacalhau.
Le Lonely planet nous conseille le
A Licorista O Bacalhoeiro au 218 rua dos Sapateiros. Nous sommes conquis !!
Le soleil brille sur la place Rossio, pas comme 48 heures avant...nous n'avons plus envie de partir, mais il nous faut reprendre le métro et nous rendre à l'aéroport via l'hôtel pour récupérer les valises.
Le retour se gâte une fois arrivés à l'aéroport. Les boites de Sardines, achetées 2 jours avant, nous sont confisquées par le personnel de la sécurité car elles contiennent 28ml d'huile d'olive...la capacité totale fait 107ml et nous n'avons droit qu'à 100ml par contenant. Un grand moment d'énervement. Le personnel de la sécurité est de plus très désagréable. Nous refusons de payer les 30€ demandés par Iberia pour enregistrer la valise et devons donc jeter les sardines.
L'embarquement est chaotique, il fait une chaleur très désagréable dans cet aéroport de
Lisbonne.
A bord du vol, aucune collation n'est servie et il faut payer 2.5€ pour avoir un verre d'eau. Prétextant une prise de médicament, on nous emmène tout de même le précieux liquide.
A
Madrid, notre vol prévu à 20h45 vers
Marseille, ne décollera qu'à 22h00 en raison de la grève des contrôleurs aériens.
Nous arrivons donc à la maison vers 1 heure du matin complètement épuisés mais avec de très beaux souvenirs de
Lisbonne.
Conclusion :
A la question "
Lisbonne vaut-elle le coup pour un city break ?", la réponse est oui bien sûr.
Nous avons adoré flâner dans les ruelles de Madragoa et de l'
Alfama, découvrir les mystères de
Sintra, marcher le long du Tage, parcourir les cloîtres des Hiéronymites et de la Sé, plonger dans l'histoire des grandes découvertes.
Les prix sont très corrects pour nous français et les prestations sont d'une grande qualité que ce soit dans les hôtels, les restaurants testés et dans les transports.
Les plus de Lisbonne :
Une richesse culturelle et historique
Un accès facile grâce aux low cost
Des infrastructures touristiques de qualité
Un bon réseau de transport
Une propreté assez présente dans les rues
Peu d'insécurité
Des prix abordables
Un accueil relativement bon
Beaucoup de Lisboètes francophones
Les moins :
L'aéroport de
Lisbonne peu confortable
Les services de sécurité zélés
La météo capricieuse du mois de Mars
La forte fréquentation touristique (je n'ose pas imaginer la haute saison)
La compagnie Iberia
Merci de m'avoir lu. J'espère que ce carnet de voyage vous a plu et pourra vous aider durant la préparation de vos prochains séjours à
Lisbonne.
A très bientôt sur VF.
Seb.