Salut,
Ce n'est vraiment pas du deuxième degrés, mon avertissement. Mais bien du premier.
Ma première expatriation date de 1977. En Afrique. J'étais, jeune ! J'étais beau ! J'étais en pleine forme.
Et j'ai été Arbitre National de Foot.
Pour pallier en partie les problèmes que j'ai cité dans mon autre réponse, on faisait les entrainement de nuit (après 20 H), et les matche à 18H;
Le médecin du club systématiquement contrôlait l'état "des blancs " qui participaient au match, à la mi-temps. Et presque toutes les heures à l'entrainement.
Ce n'était pas pour rien.
Les africains sont de grands marcheurs. Mais Jamais, JAMAIS, de jours, sous le soleil. Tout le temps en soirée ou en début de jours.
Ici, on voie peu de marcheurs, car on a peu l'occasion de se promener en dehors des villes. Puis les possibilités de se déplacer entre villes existent, contrairement en Afrique.
Mais d'expérience en ville, les Philippins, n'aiment pas marcher. Le moindre déplacement se fait en trycicle, motorcycle, ou jeepney, ou bus.
Et ils ont une peur bleu du soleil, pour X raisons qui leurs sont propre, en plus de la chaleur et de la transpiration.
S’aventurer dans un tel trip, sans préparation, sans habitude, sans assistance, sans connaissance du pays me parait, je vais changer de terme, dangereux pour toi. (Exemple, si tu chopes un "coup de bambou" en chemin, connais tu et as-tu prévu de quoi te traiter, te réhydrater?)
Connais-tu l'emplacement des hôpitaux, des dispensaires sur ton chemin, si tu te fais une bonne entorse ?
Connais-tu les remèdes à appliquer en cas de "tourista" ?
Tu est proche de la cinquantaine. As-tu l'entrainement pour ce type de raid. Fais-tu actuellement, 20, 30 kms par jours en plein cagna?
Connais tu les pluie tropicales ?
Dormir sous un environnement inconnu (Les varans peuvent ne pas être les seuls emm...eurs ! Des plus petits, peuvent être dangereux, comme les moustiques !
Par exemple, celui du palu ou malaria, pique en général le matin. Nous, les expats, on s'en fout. On vie en ville où ils sont peu nombreux. Nos maisons, nos portes, sont équipées de moustiquaires à toutes les ouvertures. De plus les moustiques n'aiment ni le froid, ni le vent. Hors, on est tous équipés de clim, pour les mieux lotis, de ventilateurs, pour les moins biens.
Toi, à dormir à la belle étoile, tu a prévu quoi?
Et il y a celui de la dingue, qui peut piquer à n'importe quelle heure.
Ici, sur l'ensemble de
Davao, ville de 1,5 millions d'habitants, il y a environs 60 cas par jours recensés, sur l'ensemble des hôpitaux et dispensaires de la ville (plus de 20).
Pour ce prémunir, les gens, en tombée de nuit, font brûler les détritus organiques, qui grâce à leur fumée, éloignent les moustiques;
On vend des serpentins, qu'on laisse se consumer lentement toute la nuit, qui donnent le même effets. Il faudra que tu en prevoies !
J'ai l'expérience en Afrique, d'avoir fait du camping; Ici, je ne sais pas si il y a, en plus de la chaleur et la moiteur de la nuit, qui t'empêchent vraiment de bien dormir, les même problèmes de bruits, étranges, bizarre, inconnus, qui semblent être là, juste derrière la toile, à coté de ton oreille droite !
Et qui t'empêchent vraiment de récupérer après une dure journée de trip.
As-tu pensé à des étapes de récupération ?
On dit qu'un homme averti en vaut deux.
Alors fais gaffe ! Qu'on ne soit pas obligé d'aller à ta recherche. ne comptes pas trop sur les locaux pour cela.
Cdt
Denis de
davao.