Bonjour,
Merci de ce récit dans lequell on sent quand même une pointe de déception de ne pas avoir pu aller à
Cuba...
J'y suis allé en avril dernier, et je suis allé en
Indonésie cet été.
Mais je ne suis pas allé à
Bali. En fait, si, juste une nuit près de l'aéroport car à cause de vols supprimés, nous n'avons pas pu faire banuywangi (java est près du
Kawa Ijen) à Flores en une journée.
Flores est une petite ville sans vraiement beaucoup de charme où il y a presque autant de petits hôtels backpackers que de petites officines qui organisent des plongées et pas grand chose d'autre. Je ne suis pas plongeur, ni d'ailleurs backpacker (je voyage avec une valise) et je n'ai pas trouvé mon bonheur à Flores, SAUF que Flores est le départ de toutes les petites croisières de trois à 5 jours que l'on peut faire dans le
parc de Komodo.
AHHHH, le
parc de Komodo !
Bien sur, il y a le dragon de
komodo, un peu genre sale bête, gros (ou plus) qu'un crocodile), mais rapide et agressif. La grosse différence avec le crocodile, c'est qu'il ne reste pas au soleil à bailler, mais est constamment en train de sortir rapidement sa langue fourchue pour "sentir" s'il n'y a pas quelque chose de comestible à attaquer dans le coin.
Une fois qu'on a eu le frisson qu'il faut et béé d'une admiration teintée de crainte pendant la demi-heure qu'il faut, l'épisode dragon n'est pas une expérience si géniale que ça, même si je pense qu'il faut aller voir... juste pour voir.
Par contre, les très nombreuses îles du
Parc National de Komodo sont incroyables, et j'avoue avoir du mal à trouver les mots pour décrire les nombreux chocs esthétiques que j'ai pu ressentir.
Par exemple, on est arrivé à Manta point. Comme son nom l'indique, il devrait y avoir des raies manta dans le coin... Mais bon, on a quitté notre mini bateau de croisière pour aller sur un canot à moteur, avec masque et tuba, à tourner en rond sur un mer avec un peu de clapot sur une eau noire que quelques moutons venaient à peine éclaicir de quelques touches blanches. Et pui d'un seul coup, le guide nous dit d'un ton pressant go, go go avec des geste qui me paraisaient frénétiques.
Vite vite vite, le masque, le tuba et plouf par dessus bord.
Et là, à peine 2 à 3 mètres sous moi, une raie manta, magnifique losange noir dans le bleu vert de la mer avance tranquillement en un vol gracieux presqu'hypnotisant. Je la suis en palmant sans geste brusque, elle tourne, je suis, elle fait demi-tour, je suis toujours.
Je suis resté une demi-heure jusqu'à ce que je me rende compte que je commençais à avoir froid et qu'il était raisonnable de remonter à bord.
Une autre fois, avec toujours le même scénario du bateau à moteur et le signal pour y aller. Et là, j'ai eu brutalement l'impression de tomber dans un aquarium alors que de la surface, on ne voyait que quelques ombres blanchatres faites par des coraux.
De milliers de poissons et toutes les espèces, de toutes le couleurs, de toutes les tailles.
Une autre fois, le guide nous dit qu'on va aller se baigner sur une plage.
Donc on se prépare pour la plage.
Elle est là, blanche et lumineuse sur une mer d'un bleu turquoise hyper clair, mais en fait, la plage n'est qu'un banc de sable qui surgit de la mer, créé par les caprices de courants qui se croisent créent un espace où les minuscules débris de coraux sont lâchés par le courant pour former un monticule d'une douceur incroyable. On se baigne avec chapeau et tshirt, car le soleil plombe verticalement et il fait chaud tandis que l'on barbote dans une eau délicieusement rafraichissante.
Ou encore notre passage sur pink beach. A cet endroit, sous la mer, il y a une colonie de coraux tubulaires rouges. Et le débris de ces coraux, brassés par le ressac, teinte la plage de rose, donnant un effet irréel.
SI vous pouvez, je vous recommande une croisière de quelques jours dans le
parc de komodo...