Etant donné que j’ai puisé beaucoup d’informations sur le forum pour préparer mon voyage, c’est normal que je vous fasse un retour d’expérience toute fraiche qui pourra à votre tour vous être utile.
Je suis parti du 2 mai 2016 au 14 mai à partir de
Casablanca. J’ai trouvé un vol promo pour
Sao Paulo puis
Rio sur la Royal air Maroc pour 670 euros environ en Boeing 767 pas très confortable et bruyant.
A l’aéroport j’ai changé juste 100 euros au seul bureau de change ouvert pour voir si le change était si désavantageux. C’est le cas, Non seulement le taux est nul mais en plus ils prennent une commission de 66 réal sur 100 euros. (soit 16 euros !) on m’a rendu 280 reals.
30 metres plus loin j’ai changé au black la même somme et on m’a rendu 390 réals. A l’aéroport, au rez de chaussée allez vers les loueurs de bagnoles. Vous trouverez taxis pas chers et flouss....
A propos d’argent, ne croyez pas ceux qui vous disent qu’on trouve des DAB qui prennent les cartes visa et master assez facilement. Seul Banco do Brasil et citybank ont pu satisfaire mon envie de liquide en limitant toutefois le retrait à 500 réals (banco do brasil) 1000 citybank et lorsque leur dab était en état de marche.....
Après qq jours j’ai pu me rendre compte qu’il ne sert à rien de prendre trop de liquide, les cartes de crédits étant acceptées partout ou presque !
A l’aéroport de rio donc, j’ai pris un taxi jaune le matin dont le prix est négocié (ou proposé) avant le départ contrairement à ce que l’ai lu dans les forum (voir la phrase plus haut concernant les loueurs...). On m’a proposé 77 réals pour aller juste entre ipanema et copacabana. J’avais choisi mon hotel (Atlantis Copacabana hôtel, pas cher très bien, super petit déj) là en raison de la proximité des 2 plages. En fait ce n’est pas judicieux car la plage d’ipanema (en mai en tous cas) vaut pas tripette. (trop de vent, déserte, trop de vagues), alors que Copacabana a plus de « gueule » quoique un peu déserte aussi et sans animation ce qui m’a un peu déçu...
Comme on est arrivé trop tôt (chambre pas prête) on a laissé les bagages et on est allé marcher le long de la plage de copa. Au bout de 15 minutes nous avions déjà assisté à 2 vols à l’arraché de sac à main à moins de 10 mètres de nous ! Je ne saurais donc trop vous conseiller de tenir fermement vos affaires et d’avoir l’œil sur les gamins désœuvrés....
L’après midi, après avoir enfilé une tenue plus « tropicale » (il faisait 28°) et malgré nos 11 heures de vol sans sommeil, on a arpenté cette magnifique plage et commencé à prendre nos repères. En particulier je voulais m’assurer de trouver un loueur de voiture international dans ce quartier pour éviter de remonter sur l’aéroport pour chercher la voiture qui nous emmenait plus tard sur la Costa Verde.
Pour info il n’existe que Hertz avenida princess Isabel dont le bureau est dans le Real residence hotel juste avant l’entrée du tunnel. J’y suis repassé le lendemain pour réserver la voiture. No problem, ils parlent plusieurs langues (contrairement à la majorité des brésiliens rencontrés...) J’ai pris une petite chevrolet genre ford fiesta pour 5 jours. En fait je l’ai rendue plus tôt et ils m’ont facturé au prorata du temps passé avec un ptit supplément. Pour 4 jours et qq heures j’ai payé 150 euros avec assurance plein pot, gps (qui causait qu’en portugais et qui n’a fonctionné qu’au retour après 4 jours et après avoir compris le fonctionnement.....) La sortie de
Rio sans carte et sans gps avec les travaux monstrueux partout a été mémorable ! J’y reviendrais plus tard.
En fin d’am nous sommes revenus en taxi à l’hôtel. Coût 15 réals pour faire la distance de la plage (environ 4-5 kms). Je connais le prix des courses car j’ai fait tous mes déplacements en taxi ou à pieds. Je n’ai pris qu’une fois le métro (10 réals pour 2) juste par curiosité. Pour info voilà le prix des courses. Toute la plage de copa = environ 15-16 réals. Du milieu de la plage jusqu’au pain de sucre (téléphérique) 24 reals. Du téléphérique au jardin botanique 25 reals. Du téléphérique du pain de sucre au centre de rio 24 real ; au musée du futur 27 reals. Ces prix dépendent aussi de la circulation. A relativiser donc.
Le soir nous décidons de faire connaissance avec notre premier restaurant brésilien dans le quartier de l’hôtel. Tout d’abord il faut expliquer qu’il y a plus de fast food à
Rio que de « vrais » restos ce qui explique peut-être pourquoi il y a tant d’obèses. Oui j’ai trouvé que les brésiliens ont tendance à l’embonpoint... Mais cela fait peut être aussi partie de leur « tradition » « critères esthétiques » à tel point que les magasins de sous-vêtements féminins vendent pas mal de culottes avec faux cul ! Bref le gros cul est à la mode chez eux ! Bon je n’en dirais pas plus car je me suis promis de ne pas être trop sarcastique. En message privé plutôt...
Bref la belle carioca qui se prélasse sur la plage de Copa ou qui joue de ses atours avec son fil dentaire en guise de string n’est plus qu’un mythe. Ou alors je n’étais pas à la bonne saison....
Bon pour en revenir aux restos classiques brésiliens, c’est pas la joie. Vous avez le choix entre viandes (au pluriel car ils en mettent souvent trois sortes au minimum : poulet, dinde, bœuf en tranches) riz et frites et farine de manioc (tout ensemble) avec une sauce épicée très hard ou des poissons grillés ou frits, des crevettes et fruits de mers divers. C’est bon mais lassant à force. Je n’ai trouvé que deux restos valables durant mon très court séjour (je ne doute pas qu’il en existe d’autres). Un resto italien sur Copacabana qui se nomme Don Camillo avec musiciens (ce qui est devenu rare à Copa), pas trop cher comme cz nous quoi. Le patron parle français, il a vécu pas mal en Europe et au
Maroc. Et une pizzeria (pîzzalandia) qui fait des bonnes pizzas 23 rue senador Dantas dans le centre de
Rio pas loin du théatre municipal. Pour avoir un peu plus de choix c’est mieux de fréquenter plutôt les restos au kilo.
J’attaque la 2eme journée : Comme la météo est bonne, ciel dégagé prévu, nous partons aux aurores pour le Corcovado. Je signale à tous les futurs visiteurs qu’il ne faut pas remettre à plus tard ces visites quand la météo est clémente. C’est valable aussi pour le pain de sucre soit disant plus bas mais souvent dans la brume. Car cela ne dure pas forcément très longtemps....
Au lieu d’aller prendre le funiculaire du coté du largo do machado et faire la queue, nous avons pris un bus collectif (9 ou 12personnes) au milieu de la plage de copa. Demander à votre hotel où c’est. Le prix est le même et vous traversez une partie de
Rio à fond de train. (ils s’appellent tous Fangio là bas ?) Le prix ? Je me rappelle plus mais moins de 50 réals par personne je crois. La visite là haut est gratuite et accessible aux personnes handicapées. Elevadors et escaladors (en panne pour le retour mais on trouve de l’aide car le personnel est charmant.
Bon je ne vais pas m’étendre sur la visite du Corcovado. C’est le « truc » principal pour lequel on sait qu’on est venu à
Rio de Janeiro ! Malgré la brume en ce mois de Mai, j’ai les larmes aux yeux en contemplant cette vue mythique que j’ai idéalisé depuis ma tendre enfance. C’est la faute au film « l’homme de rio » avec Jean-Paul Belmondo en 1964 même s’il n’y a pas d’image de ce lieu en particulier dans ce film. En tous cas le site est merveilleux. La vue sur les environs de
Rio est superbe.
Quand on est là haut. On se dit ; je suis venu à
Rio ! C’est une sorte de « visa » pour soi.
Après cette visite, et comme le temps est clément on décide de faire le pain de sucre dans la foulée. Il est tôt encore. Revenu sur Copa, on reprend un taxi pour le pain de sucre. Manque de pot, à l’arrivée les employés du téléphérique nous apprennent que c’est fermé pour maintenance pendant 4 jours. En fait ils changent les câbles. Bon, je me dis qu’on verra cela à notre retour de la Costa Verde en espérant avoir un ciel dégagé plus tard. Et je dirige le taxi vers le jardin botanique. Qui est un beau jardin sans animaux contrairement à ce qu’on a lu. Après une bonne heure de visite, c’est le retour sur Copa, un resto italien et dodo. Le lendemain, c’est visite de musées dont le musée du futur (original). Et visite du centre ville en chantier avec la construction des lignes de tramways. Je doute que cela soit prêt pour les jeux mais un miracle est toujours possible.
Le lendemain je pars prendre la voiture cz hertz et c’est le départ pour
Paraty.
Peut-on conduire sans trop de difficulté au
Brésil avec une expérience métropolitaine de la conduite ?
La réponse est oui. Le principal problème est de trouver sa route dans
Rio alors que des centaines de bus vous encadrent et vous empêchent de voir les panneaux ! Autre problème ; les travaux sur les routes dans et autour de
Rio ainsi que la signalisation absente parfois. Si vous allez au sud, suivez Av DO
BRAZIL grosse artère qui vous mène dans la direction de
Sao Paulo. (qui n’est pratiquement jamais marqué). Faites gaffe aux radars ; il y en a tous les 10 kms sur la route côtière.... Non, j’exagère. C’est tous les 5 kms plutôt !!! Et rouler à 40 km/h devant le radar c’est dur ! On se traine et il faut bien 4 ou 5 heures pour rejoindre
Paraty à 300 bornes, bouchons compris.
Les limites de vitesse, de 40, 50, 60, 80,90 et 120 kms sont bien indiquées mais je n’ai vu aucun panneau de fin d’interdiction.........
Paraty, on loge dans une pousada que je ne vous conseille pas trop. Difficile à trouver. Moustiques qui ne comprennent pas le français ni l’anglais, ni l’espagnol quand on leur demande de voir ailleurs. Recours à la bombe (atomique) pour se faire comprendre.
Le lendemain visite de ce village colonial. Vous pouvez consacrer deux ou trois heures, le temps de voir les 3 églises étant dévolues soit aux esclaves, aux métis et aux blancs et d’admirer la baie de
Paraty. Le principal est de repérer le quai pour la mini croisière le lendemain le reste étant aussi intéressant que n’importe quel village de
France...... Les environs de
Paraty ne cassent pas des briques non plus. C’est vert, c’est la foret atlantique qui a été pas mal dérossée autrefois et qui reprend ses couleurs. L’unique route côtière br 101 dessert qq plages et patelins en contrebas. Les distances sont longues et par lassitude je ne suis même pas allé à Trinidade. La route entre Angra et
Paraty (70 kms) est du même genre et je dois dire qu’on se fait un peu ch... à avaler les kms sans arrêts valables, sans point de vue spécial...... Certes c’est une nature sauvage mais un peu austère. Enfin c’est selon les goûts de chacun. Les locaux ont un avis contraire mais peut-être n’ont-ils pas bourlingués autant que moi.....
Evitez de prendre une carriole et ne suivez pas les conseils du pilote qui vous rabat cz un copain bateleur bcp plus cher que les bateaux au bout du quai.
Le lendemain on gare la bagnole près du port. Un gardien (improvisé ?) nous taxe de 15 réals pour parquer la voiture. On ne sait pas si c’est vraiment réglo. Il est 11 heures et c’est l’heure où les bateaux du bout du quai partent pour des virées en mer de plusieurs heures. On a pris le plus gros, le plus confortable et qui proposait de la cuisine qd on voulait et qui faisait 6 heures de croisière dans les « fjords » du coin avec 5 arrêts baignade. Coût avec 2 ou 3 consos, un plat de poissons frits= 200 réals soit 51 euros pour deux. Les autres sont presqu’au même prix.
Balade sympa mais à faire plutôt en hiver de cz nous. L’eau est trop froide pour moi. 23-24°. Et l’eau n’est pas très claire donc snorkeling = bof.
Le lendemain on retourne à
Angra dos reis. On se pose au Angra beach hotel qui n’est pas du tout sur la beach. Hôtel bien, propre, confortable. On visite vite fait la ville, le port de pêche et ses restos. Il n’y a rien de spécial à voir ni à dire sur ce patelin. Le mardi 10 mai on rentre à
Rio toujours sans carte et sans gps car je ne comprends pas ce qu’il me dit. En plus je m’aperçois qu’avec tous ces travaux autour et dans
Rio, le gps raconte n’importe quoi ! Mais pour rentrer sur Copacabana c’est plus facile qu’au départ car c’est indiqué. Le tout est d’être sur la bonne file au bon moment et d’avoir de la visibilité (souvent obstruée par cette multitude de bus !). Il faut rester sur les grands axes car dès qu’on s’en écarte c’est compliqué... Et les travaux en centre du tramway n’arrangent rien. Toujours est-il que si on est calme et patient, la conduite à
Rio est plutôt facile à condition de suivre à la même vitesse le flot de véhicules. N’espérez pas demander votre chemin à moins de parler portugais. Souvent il faut rendre la voiture réservoir plein ; sachez qu’il y a plein de pompes sur la plage de Copacabana et donc inutile de tourner en rond comme moi dans la pagaille....
Nous avons choisi l’hôtel winsdor asturias près du théâtre dans le centro pour finir nos 3 derniers jours. Très bien, pas trop cher pour le centre. Super ptit dej. On a droit aux manifestants tous les soirs sur la place à coté et cela met l’ambiance qui manque à
Rio. Le défilé des manifestants la dernière nuit sous mes fenêtres est génial. Joli chant bien rythmé, atmosphère curieuse. Au ptit matin je monte au 22eme étage pour voir le ciel. C’est « moyen clair » donc on file au pain de sucre.
L’entrée coute 78 réals pour adulte et 38 pour le tarif réduit. Accès handicapés partout. La montée se fait en 2 étapes. Belle vue sur Copa et la baie mais à mon avis moins spectaculaire que le Corcovado. Faut dire que cela commence à se couvrir et c’est le pb en ce mois de mai. La météo est incertaine et j’ai connu à
Paraty des voyageurs qui « sortaient » de 15 jours de pluie....
Les 2 derniers jours il pleut et donc on en profite pour faire du shopping. La rue commerçante principale est la rua uruguaiana et le quartier autour de la station de métro du même nom.
Et voilà c’est la fin du séjour, on reprend notre avion aux aurores du samedi 14 pour 8 heures de vol. Pour info j’ai réservé un taxi à l’hôtel pour la nuit du départ. Coût 90 réals pour ce qui était en fait une voiture privée.
En guise de conclusion voilà un avis brut de décoffrage : Profitez des éclaircies pour foncer au corcovado, pain de sucre, jardin botanique, plage de Copa.... Allez y pendant le carnaval pour avoir une ambiance qui fait défaut en Mai par exemple, de l’eau plus chaude en mer et qq animaux dans certains sites. Pour finir je dirais que 9 jours suffisent pour faire ce qu’on vu et que pour bien il aurait fallu rajouter à nos 12 jours deux jours de plus pour faire les
chutes d’iguazu ou
Salvador de Bahia. Cela sera pour la prochaine fois......