des nouvelles: source: infoantilles 14 février 2014
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Pour ce qui concerne plus particulièrement la
Guadeloupe :
En
Guadeloupe, "on assiste à une augmentation de la circulation virale: 18 communes sont maintenant concernées", souligne l'institut. Le département est toujours en phase de "transmission autochtone modérée". Dans l'île 790 cas cliniquement évocateurs ont été recensés et 175 autres cas probables ou confirmés.
Cette situation alarmante a poussé le directeur général de la Santé, Benoît Vallet, à se rendre aux Antilles lundi 10 février 2014 pour faire le point sur l'épidémie.Objectif: prendre des "mesures de gestion pour protéger la population et lutter contre les moustiques vecteurs". La ministre de la Santé a d'ailleurs d'ores et déjà annoncé qu'elle présenterait en avril un projet de loi prenant en compte les "spécificités" de l'outre-mer, les "défis" à relever n'étant "pas identiques sur tous les territoires".
Pour l'heure, les autorités sanitaires n'alertent pas sur un risque en métropole, mais ne l'écartent pas non plus.
FLASH INFO #
GUADELOUPE
Alerte au #chikungunya en
Guadeloupe
Plusieurs îles des
Antilles, dont la
Martinique et la
Guadeloupe, sont en alerte sanitaire alors que le virus du chikungunya gagne du terrain depuis fin décembre.
Cette situation épidémique a poussé le directeur général de la Santé à se rendre lundi et mardi dans les zones infectées.
Le virus du chikungunya fait de nouveau parler de lui dans les
Antilles françaises. Alors qu'on signalait sa présence inédite sur l'île de
Saint-Martin, début décembre, l'Institut national de veille sanitaire (InVS) alerte depuis quelques jours sur une recrudescence de cas.
Plusieurs départements et collectivités d'Outre-mer des
Antilles sont concernés par l'épidémie:
Saint-Martin,
Saint-Barthélemy, la
Martinique et la
Guadeloupe.
Selon le dernier point de l'InVS mis en ligne vendredi,
Saint-Martin est l'île la plus touchée. Avec 1025 cas "cliniquement évocateurs", 601 "cas probables ou confirmés" et un décès enregistré, elle a été placée en état "épidémie généralisée".
La circulation du virus reste généralisée avec une stabilisation du nombre de cas cliniquement évocateurs", écrit l'Institut sur son site.
En
Martinique, le virus s'intensifie
A
Saint-Barthélemy, "la progression de l'épidémie reste modérée" et ce territoire reste classé un cran en dessous de
Saint-Martin en "situation épidémique", avec 215 cas clinique et 83 cas probables ou confirmés.
En
Martinique, en revanche, "la circulation du virus s'intensifie": près de 1480 cas cliniquement évocateurs ont été recensés, et 518 cas probables ou confirmés. "Le nombre de consultations en médecine de ville continue sa progression, preuve de l'extension de l'épidémie", relève l'InVS.
En
Guadeloupe, "on assiste à une augmentation de la circulation virale: 18 communes sont maintenant concernées", souligne l'institut. Le département est toujours en phase de "transmission autochtone modérée". Dans l'île 790 cas cliniquement évocateurs ont été recensés et 175 autres cas probables ou confirmés.
Cette situation alarmante a poussé le directeur général de la Santé, Benoît Vallet, à se rendre aux
Antilles lundi et mardi pour faire le point sur l'épidémie.
Objectif: prendre des "mesures de gestion pour protéger la population et lutter contre les moustiques vecteurs". La ministre de la Santé a d'ailleurs d'ores et déjà annoncé qu'elle présenterait en avril un projet de loi prenant en compte les "spécificités" de l'outre-mer, les "défis" à relever n'étant "pas identiques sur tous les territoires".
Pour l'heure, les autorités sanitaires n'alertent pas sur un risque en métropole, mais ne l'écartent pas non plus.
Le chikungunya ou "maladie de l'homme courbé"
Transmis d'homme à homme par le moustique tigre (uniquement les femelles car le mâle ne pique pas), le virus chikungunya est aussi appelé la maladie de l'homme courbé en raison des symptômes liés aux douleurs musculaires et articulaires.
Après un délai d'incubation de 2 à 10 jours, explique l'Inserm sur son site, la personne infectée est atteinte de polyarthrite aiguë touchant les poignets, les chevilles et les genoux principalement.
Maux de tête, douleurs musculaires et éruption cutanée sur le tronc et les membres sont aussi des symptômes courants. Si la maladie se soigne relativement bien, elle peut être fatale aux personnes les plus fébriles, notamment les jeunes enfants et les personnes âgées.
Pour s'en prémunir, des gestes simples: vêtements longs, répulsifs cutanés, insecticides sur les vêtements, moustiquaire, épandages d’insecticides et élimination des gîtes larvaires potentiels, précise l'Institut de recherche médicale.