En matière de libéralisation totale du ciel tunisien, c’est désormais le sprint final. Des projets d’accords d’Open Sky sont déjà en cours de négociation avec l’Union Européenne et l’
Amérique du Nord et les pays arabes qui le souhaitent. C’est dire que la dérégulation du ciel tunisien, où la compagnie nationale a jusqu’ici régné en maître, sera effective à la fin 2011.Le PDG de Tunisair estime que dans le contexte tunisien, les menaces sont bien réelles pour le pavillon national, indiquant que sa compagnie est « bien préparée » grâce à un plein de restructuration mis en œuvre depuis quelques années, cependant pour les experts du transport aérien cette stratégie ne suffit pas
.Une stratégie plus radicale mérite d'être aujourd'hui explorée: elle consiste à transférer l'ensemble du trafic court et moyen courrier à une filiale low cost. La mission de cette dernière serait d'alimenter le hub en pratiquant des prix bas, tandis que la compagnie-mère recentrerait toutes ses forces sur le segment du long courrier, en misant sur la qualité du service.Au final, la
Tunisie peut tirer profit de l’ouverture de son ciel, mais ce sera au prix d’énormes sacrifices et de quelques remous sociaux...C’est la facture à payer!