Jlcro · 9 décembre 2019 à 14:56 · 157 photos 8 messages · 1 participant · 1 115 affichages | | | 9 décembre 2019 à 14:56 Message 1 de 8 · 1 115 affichages · Partager vendredi 15 mars 2019
4h30 réveil 5h15 trajet 5h45 parking + navette 6h15 3/4 heures avant fin d'embarquement 07h00 Fin embarquement 07h40 départ EZSxxxx Il y a une heure en moins 3 h de vol 09h30 arrivée récup bagnole
On quitte une terre inhospitalière au possible ! Une vraie calamité ! Vents, pluie, froid...brrrrrr... Très vite, dans les airs, la luminosité annonce la rédemption. Les durs frimas de Mulhouse sont derrière. J’ai loué la voiture la moins chère de chez Europcar. Une Fiat Panda à 27€ jours. Moins chère que le taxi pour aller à Lisbonne. La route qui mène à notre hôtel traverse une vision magnifique sur la ville lointaine. Le site est franchement époustouflant ! Notre chambre donne sur une terrasse immense avec une vue sans égale. Je crois qu’on va être bien... C’est sûr que, si tu n’aimes pas la mer et si tu n’aimes pas non plus la campagne...
Notre premier mouvement après un excellent repas (porc noir et assortiment de poissons),
c’est de tomber les pulls, les chaussures et d’aller se remettre de nos émotions au bord de la piscine (glacée)...
C’est devenu une loi intangible : nous sommes seuls. Tous les autres clients ont été dégagés pour qu’on soit tranquille.
Au loin, à travers les cyprès, on voit le pont du 25 avril qui nous relie à la ville et qu’on va traverser dans tous les sens un paquet de fois !
Pura vida, comme disait l’autre...
Avec Dominique, ça dure jamais très longtemps, il faut bouger. Au fait, on est là :
Assez naturellement, on prend la bagnole, genre « aller se promener sur la plage ». Mais en fait, la côte est super-moche, on y fait pas de vieux os !
Bref, on arrête le délire, on cède à l’essentiel, Lisbonne, nous voilà ! Spécialité incontournable : les sardines ! On en vend partout !
Je te fais pas l’histoire, les grandes heures, les découvertes, les grands explorateurs. On retrouve traces de cette richesse dans le gigantisme des vieux monuments disséminés un peu partout dans le ville. Enfin ceux qui ont échappés au terrible tremblement de terre qui, à quelques années de la révolution française, ont détruit la quasi-totalité de la ville !
| | À: Jlcro · 11 décembre 2019 à 15:46 Message 2 de 8 · 1 056 affichages · Partager Même les lisboètes sont surpris par la douceur du climat. Tout le monde se pose quelque part, le visage tourné vers le soleil, tandis que la musique importée des anciennes colonies, vient se déverser dans la foule, fado, samba, mélanges capverdiens...
On se balade dans le quartier de l’ Alfama qui a des côtés « Afrique du nord » qui enchantent les lieux...
La nuit tombe, la magie s’intensifie !...
| | À: Jlcro · 12 décembre 2019 à 22:16 Message 3 de 8 · 1 034 affichages · Partager
On se laisse embarquer dans un de ces innombrables pièges à touristes, un resto-fado sur une jolie place peuplée d’orangers. On s’en sort pas mal. Un repas oubliable (facilement !) mais de la très très bonne zique, du pur fado traditionnel avec les petites guitares acidulées et des voix qui cognent fort... ça valait la peine... En retournant à la voiture, on tombe sur un splendide « sons et lumières » qui clos joliment la promenade...
La soirée s’achève sur nos traditionnel rhum orange au bord de la piscine avec vue splendide sur les lumières de la mégapole...
samedi 16 mars 2019
Un enchantement, puisque je te l’dis ! Comme à chaque fois, on traverse le Ponte 25 de Abril pour rejoindre Lisbonne, puis on file vers le nord, destination Sintra. On avait déjà visité ce site remarquable en tous points, en 2010, mais avions fait alors quelques impasses à rattraper !
Les chemins, aspirateurs à touristes, sont jonchés des marchandises de toute une population de pauvres gens qui vendent des colifichets et des miroirs aux alouettes chinois. Aussi, c’est une exposition permanente de pseudos objets d’art, comme cette bouche faite de pièces de 50 centimes, somme à laquelle il est des individus qui ne parviennent pas à rester indifférents... Ce qui a un peu énervé l’auteur...
| | À: Jlcro · 14 décembre 2019 à 16:38 Message 4 de 8 · 1 004 affichages · Partager
Notre destination, le Château des Maures, tout au sommet de la colline. Attention, ça va grimper !
Après une centaine d’heure de marche dans un paysage grandiose, on arrive enfin. Il y a, par ci, par là, des sanctuaires mis à jour par des archéologues, protégés par des vitres en plexiglas...
Le château, c’est surtout un très long mur d’enceinte, évocateur de la muraille de chine, que tu peux parcourir dans tous les sens... Avec une tremendous view sur les environs...
Bon allez, courage, faut descendre maintenant !
En bas, c’est le tourisme de masse. Un hippie avec ses trois gonzesses joue un air de folklore irlandais sur sa guitare tandis que deux touristes rousses dansent en en chantant les paroles... Une bonne ambiance... Plus loin, un extraordinaire guitariste aveugle réinterprète très joliment les grands classiques de la samba brésilienne...
| | À: Jlcro · 15 décembre 2019 à 17:27 Message 5 de 8 · 988 affichages · Partager
On quitte le site pour aller jeter un œil au gouffre de la Boca do Inferno à Cascais. On y arrive à marée basse, le spectacle des vagues projetées sur les rochers est un peu du péplum cheap, mais ça fait rien, l’endroit est très chouli.
T’as saisi le concept ? Un p’tit coup de montagne, une pincée de mer, faut aller respirer l’air de la cité maintenant ! - J’irai bien faire quelques petites emplettes.... - Attends, je sais, j’ai vu dans les forums pas mal de voyageurs qui recommandent la LX Factory ! Et c’est comme ça que les ennuis ont commencé. Tout va tourner autour de master GPS... Il trouve le site sans problème, mais comme c’est déjà arrivé, sans qu’il n’y ait jamais eu d’explication rationnelle, il nous fait prendre un chemin très long par rapport à la notion qu’on a de l’endroit. On découvre enfin, que le logiciel nous fait entrer dans une boucle sans fin. Je me débats, prends des sens interdits, effectue des manœuvres vertigineuses...Impossible de trouver. Comme on sait qu’on tourne autour, on décide de sa garer et d’aller le rechercher à pied, sans être tributaire des règles de la circulation. Pour m’aider, j’embarque le GPS avec moi. Quand notre destination s’offre enfin à notre vue, pour me libérer, je l’enfourne dans ma poche arrière. L’erreur. Dans ce coin, le revêtement des trottoirs, c’est très souvent des petits pavés. C’est très joli, mais par endroit, les ravages du temps sont visibles. En chemin, les charmes de l’endroit apparaissent, je prends donc une photo, évidemment sans regarder le sol et bam, je glisse sur l’une de ces aspérités accidentelles. Je tombe violemment... sur les fesses... Bon ben... Le GPS...il va falloir apprendre en cours accéléré comment s’en passer ! Il est mort !
Je pleure. Beaucoup. Mais la LX Factory, c’est un endroit qui console. En fait de supermarché, c’est plus Camden que Super-U ! ça tient de l’installation artistique ! Tu en prends plein les mirettes et les oreilles. C’est un absolu must see, si un jour tes pas te mènent dans la capitale lusitanienne !
C’est.... Haaaaaaaaaaaaaaa....
On est, de très loin, les plus vieux de la place ! Il s’y trouve même une gigantesque bibliothèque, mais qui n’est pas que ça. C’est aussi, deux étages au-dessus, le royaume d’un vieil homme qui construit des petits automates et des machines inutiles, qui font d’étranges bruits et des mouvements désordonnés et enfantins. Une sorte d’ingénieur Géo Trouvetou artistique... Pietro Proserpio... Ce monde a encore de la place pour la poésie...
Il appelle ça ses objets cinématiques...
La nuit commence à tomber, le lieu s’anime !
En fait ce sont les vieux bâtiments d’une zone industrielle naguère dévolue au textile qui a été recyclée en zone à vocation culturelle et boutiques réservées aux créateurs locaux... Définitivement l’esprit Camden...
| | À: Jlcro · 16 décembre 2019 à 19:51 Message 6 de 8 · 962 affichages · Partager
Des gens rentrent et sortent, se baladent dans les étages... On décide de partir en exploration...
C’est bars branchés, ateliers d’artistes, locaux laissés à l’abandon, concerts....il y a de tout... On se retrouve sur le toit, the place to be ! Avec vue sur le pont...
Le street art est roi !
Pour tout dire c’est passablement le boxon. Une gamine commence à m’aborder sur le mode « je suis dans la mélasse, peux-tu me dépanner ? », un gros nous aborde pour nous vendre Haschisch, coke, LSD ? C’est pas l’endroit où tu vas tomber en crise de manque !
On eusse pu y manger, mais Dom avait repéré une adresse dans son guide, fruits de mer et steaks recommandables... On s’est tiré. Juste quand le groupe s’était attaqué au « Start me up » des Rolling stones !
En fait, promesse pas du tout tenue ! Si Dom a eu une brandade de morue plutôt correcte, mon steak frites est de ceux que tu manges au routier sur le pont d’Aspach. Qui dégouline encore un peu des glaçons du congélateur ! Une arnaque !
dimanche 17 mars 2019
Bon ben on va essayer ce nouveau GPS sur le smartphone. On va faire le quartier touristique de la mort : Bellem ! Je rentre les coordonnées sur GoogleMap. Une heure pour faire 17 kilomètres ! Le logiciel me précise qu’il a tenu compte des routes « temporairement fermées ». Je néglige son message d’un pouce rageur et partons vers le nord, sur une route que nous connaissons finalement bien. On va vite comprendre que tous les accès à NOTRE pont sont fermés ! Il faut prendre un Ferry, ou contourner par le pont qui se trouve à 60 kilomètres de là, le pont Vasco de Gama !
Hé ouai, mecs, c’est pas le même pont et c’est pas non plus le même ciel ! On a changé d’univers !
On découvre aussitôt arrivé la raison de cette légère perturbation : ils avaient marathon ! | | À: Jlcro · 17 décembre 2019 à 23:21 Message 7 de 8 · 949 affichages · Partager
Ils couraient déjà depuis près de deux heures. Par-ci, par-là, les premiers morts...
Notre point de chute : La célébrissime tour de Bélem qu’on visite. Canons, souterrains, soupiraux...
Le charme des vieilles pierres...
J’ai toujours eu de la sympathie pour les sculpteurs des temps d’avant la photo, obligés de représenter un lion sans en avoir jamais vu aucun...
On part en balade le long du shoreline. On est nombreux. Ça semble être la promenade courue du dimanche...
Naturellement, on arrive aux abords du monument aux découvertes (Padrão dos Descobrimentos)
Le circuit obligé te demande de passer faire un saut au monastère, le Mosteiro dos Jeroninos... Nous, on est pas comme ça, on se soumet...
Non mais les lions ! Je t’assure ! C’est vraiment pas ça !
On y voit aussi pas mal d’Azulejos, des représentations de scènes issues de la bible en faïence. Ci-dessous la parabole du travesti qui refuse d’enfiler un pantalon malgré les suppliques de son épouse...
| | À: Jlcro · 19 décembre 2019 à 23:15 Message 8 de 8 · 918 affichages · Partager Ci-dessous une scène de la vie conjugale annotée ainsi « Je t’assure mon amour, il ne s’est rien passé, Michel n'est qu'un ami d'enfance!».
Ou celui-ci où l’on distingue nettement un jeune bourgeois venu s’encanailler dans la cité. Il jette sur la table des pièces d’or pour détourner les regards tandis qu’il caresse de son pied la jambe d’un nécessiteux... Tout ça n’est pas très joli...
Tu aimes les expériences extrêmes ? Alors on est même ! On est allé s’acheter des Pastel de nata à la Pasteis de Belém. Tout le monde ici, tout-le-monde, se trimbale avec un petit sachet en papier blanc, le même. Ces pâtisseries qui évoquent le flan font un tabac. La meilleure adresse de Lisbonne est constamment prise d’assaut et les files d’attente peuvent décourager la plupart des humains, ceux qui n’ont pas confiance en leurs capacités à vivre très très longtemps. Nous, nous l’avons fait !
On l’a obtenu de haute lutte ! Si jamais Dominique t’en donne un, c’est qu’elle est folle amoureuse de toi ! Moi, même pour mon anniversaire, je peux me brosser!
Tout au bout de la promenade se profile le MAAT, le musée d'art, d'architecture et de technologie...
C’est un bâtiment tout en courbe, une vraie réussite, complètement ouvert au public qui peut l’escalader de tous côté, contempler la vue sur le pont du 25 avril, profiter du soleil, enfin ce qu’il en reste (ça fraîchit !)...
Puis c’est le retour à la bagnole. Une belle trotte ! On a dû marcher...pffff...le marathon de Lisbonne, on l’a fait, à mon avis ! Du coup, pour se reposer, on est allé tenter l’expérience extrême de prendre un de leur célèbre tramway. Prendre celui de la ligne 28 qui traverse tous les quartiers historiques de la ville.
Les mômes du coin viennent volontiers profiter de la machine pour monter à moindre frais les terribles pentes vers les collines de la ville. Ils viennent s’accrocher aux fenêtres, parfois dans des attitudes réellement dangereuses, parasitant le transport avec une bonne humeur communicative ! On arrive au terminal, un peu surpris. On s’imaginait que le tramway effectuerait une boucle. Ben non. On a pas beaucoup d’autre choix, après les kilomètres engrangés déjà, que le taxi. Et découvrons à cette occasion qu’il est très abordable ! Les températures ont chutées brutalement. On décide de jouer la soirée pépère en mangeant à l’hôtel. Un choix qui s’est avéré excellent ! Accueil très chaleureux, viandes topissimes et excellent vin.
lundi 18 mars 2019
On se lève à 6 heure 30. Il fait frais. On quitte notre petit morceau de paradis en douce, sans croiser personne. 30 minutes de route jusqu’à l’aéroport. Remise de la voiture tranquille, attentes... Dom et moi carburons aux podcasts. J’ai emmené le lecteur Sony de spare et je vois bien que la miss apprécie l’émission sur les fulgurés d'Azerailles.
Vol de 3 heures tranquilles. A la remise en ligne de mon téléphone, les premiers messages tombent... | Carnets similaires sur le Portugal: Heure du site: 9:20 (21/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 525 visiteurs en ligne depuis une heure! |