Même si j’adhère - aussi - aux valeurs et aux grands principes de la civilisation dite occidentale, la vérité historique n’est pas inscrite dans ma conscience.
Nos raisonnements ne participent pas de la même logique. Il me semble que nos « logiques » sont fondamentalement différentes. La logique à laquelle je fais appel ne repose pas sur l’émotion, ne procède ni du bien, ni du mal quels que soient les critères appliqués pour en juger.
Nul ne peut changer l’histoire et les horreurs passées, ne peut les refuser.
Devrais-je me sentir coupable d’événements auxquels je n’ai pas contribué ? Pour quels effets, pour quels progrès ?
Je ne suis, sans doute comme la plupart des touristes, militant de rien. Il me suffit de penser. Et je ne décrète rien en matière d’obligation de contrition.
Autre pseudo-parallèle avec ton raisonnement, faudrait-il interdire aux jeunes et aux adultes de notre époque de visiter Auschwitz au prétexte que certains le font d'abord "par curiosité" donc "en touristes" ?
Qui peut prétendre savoir toute la motivation de tel ou tel touriste qui va visiter la fameuse île ? Faut-il interdire aux humains de penser, de juger par eux-mêmes ?
Si la réponse était oui, si une autorité me l’imposait, cela porterait un nom...
Ciao, humain !
Et bonne fin de siècle dans la contemplation de la beauté du monde.