La prévention repose d'abord sur le respect des contre‑indications aux séjours en altitude.
Sont considérées comme contre‑indications absolues: les maladies coronariennes, l'insuffisance cardiaque et l'hypertension artérielle sévère, certaines maladies du sang, les maladies thrombo‑emboliques, des antécédents du mal aigu des montagnes.
Contre‑indications relatives: les maladies cardio‑vasculaires ou broncho‑pulmonaires stabilisées, le diabète insulinodépendant bien équilibré, l'ulcère gastroduodénal, l'épilepsie, les rétinopathies, les maladies psychiatriques, la grossesse. Également les âges extrêmes de la vie sont déconseillés. Pas d'altitude supérieure à 1 800 m avant 2 ans, et pas d'altitude supérieure à 3 000 m avant 12 ans et après 65 ans.
Pour les personnes aptes aux séjours en altitude, selon la destination, il est peut être conseillé de consulter au préalable un spécialiste en médecine de montagne. Également, autant s'astreindre à une préparation physique, technique et logistique soigneuse
Sur place, il ne faut bien sur pas monter trop vite, trop haut, sans respecter les "paliers". Ainsi à partir de 1 700 m environ, mieux vaut se limiter à une ascension maximale de 700 m par jour, et au delà de 3 500 m, 400 m sont suffisants.
Enfin, mieux vaut connaître aussi la symptomatologie du mal aigu des montagnes afin de rapporter tout malaise à une mauvaise adaptation à l'altitude et d'agir ensuite en conséquence.