L'Islande dispose de plus de 12 000 km de routes et de pistes, avec un réseau relativement dense autour de la capitale et bien plus aléatoire ailleurs. Sur l'ensemble un tiers est goudronné et on peut rouler sans difficultés autour de Reykjavik de même que sur la route circulaire (N1) qui fait le tour de l'île. Pour le reste, la plupart des pistes demandent généralement un véhicule tout terrain, sachant qu'en plus nombre d'entre elles sont fermées pendant de longs mois à cause du climat (à ne pas oublier si on voyage hors été). Bref, les déplacements routiers en Islande demandent quelques précautions, prudence et adaptation selon les saisons et les routes empruntées.En matière de code de la route la vitesse est limitée à 50 km/h en agglomérations, 80 km/h sur les pistes et 90 km/h sur les routes asphaltées. Il est obligatoire de rouler en feux de croisement 24h/24 et interdit de circuler hors des routes et pistes balisées. Il est également interdit de conduire après avoir bu de l'alcool au delà de 0,4 g/l.
Fermetures de routes
La plupart des routes de montagne au centre de l'île sont fermées jusqu'en juin, voire plus, pour cause de boue ou de fonte des neiges qui les rendent impraticables. Elles sont ensuite ouvertes les mois d'été jusqu'aux prochaines rigueurs climatiques qui obligeront à nouveau leurs fermetures (vers septembre/octobre) jusqu'à l'année suivante. Dans tous les cas ou presque ces routes ne sont accessibles qu'en tout terrain. Le gouvernement islandais a mis en place un site d'informations en anglais concernant ces pistes et leurs dates approximatives d'ouverture.
Il existe en Islande de nombreuses agences locales (souvent les plus économiques) ou internationales de location de voitures. Comme souvent disposer de son propre véhicule permet une grande liberté mais, vu les prix, autant être sûr de son utilité et surtout de sa rentabilité. Comptez en effet dans les 50 €/jour pour un modèle standard et dans les 80 € au mieux pour un petit tout terrain qui se justifiera uniquement que pour sortir des axes principaux ou s'enfoncer au coeur de l'île. Bref, question finances, mieux vaut déjà être au moins trois pour amortir les frais comparé par exemple au bus. De même, si le séjour prévu tourne autour de la randonnée avec peu de déplacements véhiculés et beaucoup de jours de marche, une location de sera pas forcément judicieux. En résumé, mieux vaut réfléchir préalablement sur son périple et comparer les offres avant d'opter pour une location de voiture.
Véhicule personnel
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L'Islande dispose d'un réseau d'autobus conséquent qui dessert l'ensemble des régions du pays, y compris le centre désertique avec des véhicules 4x4. C'est le meilleur moyen de locomotion et le plus "économique" lorsqu'on est seul ou à la limite deux. Si nombre de lignes ont une vocation de "service public", d'autres - et même de plus en plus - ont d'abord une finalité touristique permettant notamment l'accès pour les visiteurs à certains endroits difficiles autrement comme dans le centre de l'île. Dans ce cas, au delà du transport en lui‑même, peuvent s'ajouter diverses prestations complémentaires.Il existe pas mal de compagnies (cf. réseaux, horaires et tarifs) qui ont plus ou moins chacune leurs zones ou trajets de prédilection. Cependant, il faut savoir que la fréquence des bus en Islande peut être très limitée, avec souvent une seule liaison/jour pour nombre de dessertes, que les correspondances sont de fait pas toujours possibles sur une même journée, et que les lignes desservant l'intérieur ne sont que saisonnières (juin‑août pour la plupart).
Tarifs et forfaits
Le gros problème des bus islandais est leurs prix. Ils sont très chers, quasiment autant que l'avion sur certains longs trajets, pour l'équivalent de 20 à 25 € les 100 km! D'où l'intérêt, si on compte les utiliser plusieurs fois d'opter pour les différents forfaits proposés qui au final rendront les tarifs un peu plus abordables. Généralement ces pass sont valables, selon, de 1 à 4 semaines. Le plus connu demeure le "Full circle", il permet d'emprunter la route circulaire (N1) qui fait le tour complet de l'île pour un peu plus de 220 € le pass.
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Vélo
Une option choisie par certains avec soit leur propre matériel, soit loué sur place. Reste quand même que la découverte de l'Islande à vélo s'adresse d'abord aux cyclotouristes un peu expérimentés, équipés et surtout motivés. Les variations climatiques et autres rudesses du temps, associées à des étapes parfois dans un environnement quasi désertique, peuvent en effet décourager. Cela dit, il est aussi possible de mettre son vélo dans les bus si on veut.
Le stop est un moyen possible pour découvrir le pays. Si la pratique est sûre, elle possède cependant quelques petits inconvénients. Ainsi, il vaut mieux savoir que si sur les axes touristiques ou principaux il y a du trafic ce n'est pas le cas partout sur les voies secondaires, qu'il vaut mieux voyager léger, éviter de faire du stop n'importe où dans dans la nature si on est pas un minimum équipé, et surtout que le temps islandais très changeant peut inciter à préférer un autre mode de locomotion.Pour info, en Islande comme dans maintenant beaucoup de pays européens, il existe des services de covoiturage ou "stop organisé". Des sites d'offres/demandes sont ainsi disponibles et s'avèrent intéressants si on cherche un partage avant tout sur les principaux axes ou de/vers Reykjavík.
L'Islande compte quelques petites lignes de ferries domestiques (cf.réseau, horaires et tarifs) permettant de relier des péninsules entre elles sans obligation de détours ou les îles Vestmann et Grimsey situées au large des côtes.
L'Islande n'étant pas si petite que ça et les transports routiers pouvant s'avérer parfois un peu longs, notamment en hiver, le pays a développé un petite réseau aérien interne d'une quinzaine de lignes. Mais comme souvent celui‑ci est axé sur la capitale, ce qui fait que la desserte entre villes de province nécessitera toujours ou presque un transit par Reykjavík. À ce sujet, il faut savoir que tous les vols domestiques (sauf un) ne partent pas de l'aéroport international de Keflavik (à 45 km de la capitale) mais de celui de la ville de Reykjavík situé à 2 km du centre.Au niveau prix, il est à noter que sur les principaux vols au départ de la capitale l'avion s'avère moins cher ou quasi similaire au prix du bus. Ainsi, pour faire Reykjavík‑Akureyri qui est la première desserte intérieure, on pourra trouver des trajets aux alentours de 70/80 € en premier prix avec en prime un joli panorama vu du ciel.
Compagnies locales
Sur les sept compagnies d'origine islandaise, cinq font du vol intérieur.
Air Iceland: basée à l'aéroport de Reykjavík, la compagnie dessert 7 aéroports de île en plus du Groenland et des Féroé.
Eagle Air Iceland: 5 aéroports domestiques et du charter à l'occasion.
Icelandair: un seul vol intérieur avec Keflavík‑Akureyri.
Myflug: du charter local et régional à bord de petits appareils.
Norlandfair: petite compagnie avec du charter régional et 3 liaisons régulières islandaises (plus une au Groenland) au départ d'Akureyri.
Dans la plupart des cas, les visiteurs se déplacent soit en voiture de location soit en bus en privilégiant pour celui‑ci les formules pass. En fait, pour déterminer ce qui est le mieux, tout dépend de ce qu'on compte faire, de la durée de son périple et du nombre que l'on est.A partir de trois, la location s'avère généralement intéressante au niveau prix, avec en prime une certaine liberté, tout en sachant que si on compte louer un 4x4 cela aura aussi un coût certain. À deux, le bus ou la voiture 2x2 peuvent plus ou moins revenir au même question tarifs. Il faudra alors voir se qu'on compte faire de son séjour (beaucoup de kilomètres? sur les axes principaux? beaucoup de randonnées? etc) et faire un choix en comparant et en tenant compte du fait que les bus locaux permettent aussi des excursions hors sentiers battus pas toujours faciles en individuel. Quant à ceux qui voyagent seul le bus sera le mieux, sinon même pour les plus motivés le stop ou le covoiturage qui feront faire pas mal d'économies.