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Les
Bardenas Reales sont situées à environ 200 km de Biarritz, plein sud. C'est un paysage étrange modelé au gré de l'eau et du vent né il y a 38 millions d'années.
L'accès est très facile quand il fait beau et sec, impossible autrement : les pistes sont faites de terre glaise.
Voici tel quel un extrait de notre carnet de voyage réalisé en avril 2005:
Lundi : Départ de Biriatou dans le pays basque pour les
Bardenas Reales en passant par
Pampelune, puis Arguedas,
Les Bardenas sont en vue
C'est pas la foule...
arrivée à Castildetierra en fin de matinée
on commence par une balade en boucle qui part vers un étang
avec grenouilles, balbuzards des roseaux ?, héron, puis ascension d’une montagne tabulaire avec au sommet une plantation d’amandiers abandonnée ? Descente au pif jusqu’au fond d’un barranco qui fait le tour de Castildetierra, lièvre puis retour au C Car (2h de balade très variée) et déjeuner.
L’après-midi on va vers Pisquerra ; balade super-extraordinaire de 3h dans un décor lunaire avec personne, là aussi fin de la balade au pif (quelques vautours).
Juste avant d’arriver au C. Car nous faisons une halte près d’une bicoque
qui semble abandonnée pour l’instant (il semble que la saison touristique ici soit l‘été mais ce doit être intenable) mais pourvue de 2 balançoires qui fonctionnent parfaitement comme peuvent en attester les enfants.
Nuit à Pisquerra au milieu de nulle part dans un décor de western (les avions de chasse eux sont bien réels et font des tirs d’entrainement qui fusent dans la nuit jusque vers 22h).
Mardi : départ pour le Balcon de Pilatos que l’on atteint en prenant une piste en sens interdit.
Grande et longue balade à l’arraché :
bonne grimpette en haut du Balcon
puis descente à travers les différents barancos : 7 h de balade, la fin sous une chaleur « atroce » dixit Arnaud.
Raaahhh! De l'ombre!
Heureusement, il y a parfois quelques flaques
auxquelles nous avons résisté mais pas le chien
dans le fond des barancos, quand la glaise est humide, elle colle d’ailleurs terriblement aux pieds et pattes).
Ailleurs, là on c'est sec, la structure est parfois curieuse.
A l’arrivée, double ration de coca et de glaces, une bonne douche, et ça repart.
Les 30 comme nous appelons les gens de 2 combi qui ont fait la même balade que nous rentrent 2 heures plus tard, défaits et déshydratés, il semble qu’ils se soient fait peur (heureusement, nous avions une carte trouvée à ma grande surprise dans notre librairie généraliste de
nancy : Bardenas Cahiers Pyreneens, de Miguel Angulo et Inaki Alcade éditions Euskal Herria).
Quelques panoramiques pour la fin.
Pourquoi ensuite ne pas remonter vers la
France en passant par la Sierra de Guara, autre merveille géologique?
Marie