Tu peux aller dans l'ancien
Barrio Chino, autrefois peuplé de Gitans et de prostituées, qui fut nettoyé par le vide à l'approche des Jeux Olympiques de 1992. Comme la nature a horreur du vide, il est à présent squatté par l'immigration pakistanaise. On se croirait à Karachi, et les prix de la restauration sont inférieurs à ceux du reste de la ville.
Sinon, achète-toi un plan, et recherche toi même les quartiers un peu éloignés des phares touristiques.
Les parcs sont très bien indiqués sur les plans.
Tu peux aussi aller voir les sites touristiques tôt le matin. Il y a des coins du fameux
Parc Güell, que tu évoques, qui sont pleins d'Espagnols, lequels ne sortent guère entre 14h et 18h, heure du repas et de la sieste.
C'est dans la presse régionale que tu trouveras les programmes des festivités de village ou de quartier du lendemain, ou du week-end. Normalement, tu dois y trouver davantage d'indigènes que de touristes.
Le guide
Lonely Planet Espagne Nord et Centre devrait aussi t'aider à trouver quelques idées.
Cela dit, il n'y a pas que
Barcelone en
Catalogne. C'est tellement cher que je n'y vais plus.
La
Catalogne tranquille, bon marché, et authentique, c'est à l'intérieur des terres que tu la trouveras, par exemple au milieu des volcans de la Garrotxa, au pays des contrebandiers de l'arrière pays du Haut Ampourdan (Alt Emporda), aux marchés de Puigcerda ou de Balaguer, sur les collines de Berga, au pied des murailles de Montblanc, ou encore à Vich, à Cardona... Mais il faut plus d'une heure de bus, de train, ou de voiture pour atteindre ces lieux depuis
Barcelone.
Si, malgré tout, tu trouves encore trop de touristes, il te faudra passer en Aragon. Le désert des
Monegros, entre
Lérida (
Lleida) et
Saragosse (
Zaragoza) devrait épancher ta soif de solitude, mais il y fait très chaud en été, et tu pourrais y être victime d'un autre genre de soif.