Revenu depuis peu d’un voyage au Mali, j’ai utilisé la nouvelle édition du Bradt.
Si globalement, il est tout à fait adéquat et à l’avantage (contrairement à plusieurs autres titres que des voyageurs utilisent là-bas) de ne consacrer sa pagination qu’uniquement à cette destination, il y a quelques coquilles concernant Ségou.
Le Grand Hôtel de
France a peut-être été « Grand » et « de
France » mais à l’heure actuelle, depuis le décès du proprio, il fait office de bordel. Il n’est bien évidement pas complet (...) et les chambres ont des occupantes « particulières »
Une possibilité d’hébergement « alternatif » (en plus des hôtels plus classiques) est de loger au CNAR (prononcez Cénar) situé à une petite centaine de mètres du Soleil de Minuit mais LA solution tant du point de vue budget que (surtout) du point de vue tranquillité (échapper à toute cette faune de « guides » de tous poils) est de dormir au Centre Gabriel Cissé. Il ne fait pas partie à proprement parler de la mission catholique mais est bien un lieu tenu par les religieuses qui acceptent d’héberger des voyageurs.
Comme pour toutes les missions, ce n’est pas un hôtel et les possibilités éventuelles d’hébergement ne sont pas orientés en priorités vers les touristes. Il n’est dès lors pas garanti que vous y trouviez un toit mais cela vaut toujours la peine d’essayer.
Comme il se doit, les rabatteurs de tous poils vont (comme partout) vous préciser que la mission est fermée. Sauf exception (pour travaux ou rénovations), cela n’est bien évidement pas vrai...
La taxe touristique mentionnée à 500CFA pour les villages avoisinants (dont Ségoukoro et les villages de pécheurs) est montée à 2500CFA et il y a un accord (au moins tacite) entre piroguiers pour interdire la traversée aux touristes avec les pirogues qu’empruntent les habitants et villageois des alentours.
Il ne vous reste comme solution que l’affrètement d’une pirogue à un tout autre tarif...
Seul point positif à Ségou, l’excellent petit restaurant d’un ancien aide cuisinier du Djoliba, il se trouve en face de celui-ci, dans la rue (en terre battue) qui longe le supermarché. Excellente cuisine et tarifs amicaux. C’est une « paillotte » ou un kiosque mais comme vous vous y arrêterez pour y manger, seul ce qui est servi dans l’assiette compte. Si c’est le décor qui vous importe, allez ailleurs mais vous aurez tord !
Michel