Pour terminer, les infos pratiques...
Désolé pour les délais assez longs entre mes comptes-rendus mais je manque de temps en ce moment.
Comment économiser 3200 euros ?...Bon, avant de lister toutes les infos pratiques que nous avons recueillies sur place, je voudrais raconter la mésaventure qui nous est arrivée au départ de
France, en espérant qu'elle pourra être utile à d'autres...
Au moment de partir, notre vol Air France
Bordeaux-
Paris est retardé. Pas grave, j'ai prévu 6 heures de battement à Roissy pour la correspondance, alors que j'avais la possibilité de réserver un vol avec seulement 2 heures d'escale. J'ai donc été prévoyant pour une fois en anticipant les impondérables et sur le moment, je m'en réjouis.
Pourtant, Air France va vite nous faire déchanter : ils nous informent que notre avion pour
Paris est retardé parce qu'il n'a presque plus de freins (elle est pas bonne celle-là ?) et qu'il ne décollera donc pas aujourd'hui ! Heureusement, il y a de la place dans l'avion suivant : prévu une heure plus tard seulement, il nous convient parfaitement pour attraper notre correspondance à Roissy. Mais Air France refuse catégoriquement de nous y faire entrer, au motif que nos bagages ont déjà été enregistrés dans leur "avion sans freins".
Je négocie tout ce que je peux car notre périple familial d'un mois, onéreux et préparé depuis 8 mois, est en train de tomber à l'eau. Mais il s'avère plus facile de discuter avec un mur qu'avec Air France. Notamment, je leur demande à partir sans nos bagages, que mon beau-père peut récupérer tout de suite à notre place, car nous avons le plus important sur nous (passeports, argent, appareils photos etc.) et nous achèterons donc quelques fringues en
Indonésie : mais c'est compter sans la flexibilité légendaire d'Air France, qui nous oppose un nouveau refus catégorique : ils exigent que nous récupérions nos bagages nous-mêmes.
Résignés, nous finissons donc par regarder de loin l'avion s'envoler, et nos derniers espoirs avec. Puis nous allons récupérer nos sacs à dos. Mais là, après une demi-heure de recherches vaines, Air France finit par nous informer qu'ils ont égaré nos sacs ! Je résume donc : Air France nous a empêchés de prendre un avion au motif que nous devions absolument récupérer nos sacs en personnes pour des raisons de sécurité, mais lorsque nous allons les chercher, Air France nous répond qu'ils ont disparu ! Vous avez dit "sécurité" ? Si nous avions le cœur à rire, nous nous esclafferions sans doute mais là, ce n'est pas vraiment le premier sentiment qui nous assaille. Nous apercevrons enfin nos sacs une trentaine de minutes plus tard, par hasard, abandonnés au beau milieu d'une autre salle où ils n'ont rien à faire et sans la moindre surveillance, à la merci du premier venu. Sans commentaire...
Nous nous retrouvons donc dans un autre avion qui atterrira finalement à... Orly et non plus Roissy comme prévu, 5 heures plus tard. L'espoir faisant vivre, nous tentons le tout pour le tout pour nous téléporter à Roissy. Mais nous comprenons vite que notre
Paris-
Doha-
Jakarta fait partie des nombreux avions qui passent au-dessus de nos têtes, alors que nous sommes coincés dans les embouteillages parisiens.
Entre-temps, nous avons réussi à joindre par téléphone
Qatar Airways, qui a accepté de modifier nos billets pour
Jakarta, en nous parachutant sur le vol du lendemain (nous sommes 4 et il reste 5 places), moyennant la modique somme de... 3200 euros de frais !!! Les vacances n'ont pas encore commencé qu'elles virent déjà au cauchemar. Nous décidons de réunir la somme comme nous pouvons en nous disant qu'après cette saignée, nous aurons au moins la "chance" de vivre enfin un mois magnifique en
Indonésie qui nous fera oublier ce calvaire, alors que si nous ne partons pas, nous allons certes économiser 3200 euros mais nous allons passer des vacances abominables en nous torturant l'estomac et l'esprit en permanence, puisque ça fait 8 mois que nous rêvons de ces vacances. A l'agonie moralement, nous vidons donc notre portefeuille pour valider la coûteuse modification de nos billets. Tant que nous y sommes, nous en profitons pour débourser une nuit d'hôtel non prévue en banlieue parisienne, puisqu'il faut bien dormir quelque part. Le lendemain heureusement tout finira par rentrer dans l'ordre, car les vols suivants se dérouleront normalement.
Si je raconte ici cette anecdote, c'est pour rappeler qu'il est toujours plus prudent de prendre ses billets d'avion avec une seule et même compagnie, même si ça revient un peu plus cher : car dans ce cas, si le premier vol est annulé ou retardé de sorte à faire rater la correspondance qui suit, la compagnie est obligée de se débrouiller pour trouver une solution alternative, sans le moindre surcoût. Alors que si on a pris ses billets avec plusieurs compagnies différentes, la seconde n'assumera jamais les manquements de la première, et finalement la première non plus. Les quelques économies que l'on peut faire en réservant des billets sur plusieurs compagnies différentes, sont ridicules comparées au surcoût que cela peut engendrer si l'on rate la correspondance.
A notre grand étonnement, les vols intérieurs que nous prendrons en
Indonésie avec la Garuda seront tous d'une ponctualité incroyable : les décollages et atterrissages seront tous à l'heure à la minute près ! Ou comment la petite compagnie indonésienne dame le pion à notre Air France nationale...
Pour enfoncer le clou, j'ajoute que nous avons vécu la même mésaventure en allant au
Nicaragua il y a quelques mois ! A ceci près que nous avions bien retenu la leçon en réservant cette fois tous nos billets avec la même compagnie : Iberia (
Bordeaux-
Madrid-
San Jose-
Managua). Ainsi, si nous sommes finalement arrivés au Nica avec 24 heures de retard, au moins ça nous a coûté zéro euro de surcoût cette fois-ci.
Conclusion : si vous souhaitez passer un vol sans encombres... ne prenez jamais le même avion que nous
Bon, passons aux autres
INFOS PRATIQUES
TRANSPORTS
Tout au long du séjour, nous avons pris l'avion, le train, le tuk-tuk, la voiture, le bus et le bateau.
- L'avion : à défaut d'être rentable financièrement, il est rentable en temps. C'est pour ça que nous avons pris un aller simple Jakarta-Yogyakarta et un A/R Denpasar-Labuan Bajo, sans oublier l'aller simple Labuan Bajo-Ende qui a été annulé à cause du Raung. Si on manque de temps et si on peut se le permettre financièrement, c'est un moyen de transport efficace.
- Le train : nous l'avons pris de Solo à Malang (durée 6h00), mais beaucoup le prennent depuis Yogyakarta (après avoir visité les temples) et jusqu'à Probolinggo (près du Bromo) : la durée excède alors les 10h00. Le trajet est agréable et permet de se reposer. Celui que nous avons pris de journée était à moitié vide.
- Le tuk-tuk : pour les trajets courts en ville. Nous en avons usé et abusé à Solo et il s'est avéré très pratique. Seul inconvénient : on a parfois l'impression que les voitures qui nous frôlent à vive allure vont nous couper en deux...
- La voiture : nous n'en avons pas loué et nous n'avons pas conduit en Indonésie, mais nous avons régulièrement trouvé des chauffeurs un peu partout qui se proposaient de nous emmener où nous voulions, sur un ou plusieurs jours. Nous négociions toujours le prix et les différentes modalités avant le départ (prendre en charge, ou pas, les repas et/ou l'hébergement du chauffeur par exemple). Et sur le trajet Malang-Banyuwangi en deux jours et demi, nous avons payé à Slamet notre chauffeur le prix d'une journée supplémentaire pour son retour chez lui. Le prix : 750.000 rp par jour (x 3,5 donc) ; c'était un peu cher mais nous avions réservé depuis la France par l'intermédiaire d'une amie qui nous l'avait chaudement recommandé.
- Le bus : nous avons pris ce fameux bus "express" de Ketapang (extrémité est de Java) à Denpasar (centre de Bali). Le trajet a duré trois heures avec une conduite pour le moins sportive (heureusement que les voitures d'en face se poussaient quand nous leur arrivions dessus...). La traversée en bateau entre les deux îles était incluse. Un moyen de transport très efficace en temps.
- Le bateau : outre la croisière dans le parc de Komodo, nous avons donc fait la rapide traversée entre Java et Bali.
JAVA
Hébergement à Banyuwangi :
Ketapang Indah Hotel→
Le prix : de 25 à 45 euros. Nous avons payé 37 euros/nuit la chambre double, petit déjeuner inclus. Jolie piscine face à la mer. Organisation du transfert à l'Ijen par la réception. Adresse : Jl Gatot Subroto km 6, Indonesia 68421. +62 333 422280
Descendre au fond du cratère de l'IjenUne fois le sommet atteint, la descente au fond du cratère est à faire absolument car le paysage semble irréel. Il faut néanmoins savoir que le chemin pour descendre (quinze minutes) puis remonter (trente minutes) est escarpé.
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Se faire guider au fond du cratère - On peut descendre au fond du cratère tout seul. Il suffit pour cela de bien regarder le chemin par lequel passent les mineurs. Néanmoins, il est fortement conseillé de demander à l'un d'entre eux de faire le guide. Les quelques euros que ça nous coûte représentent des heures, voire quelques jours de salaire pour eux. Il suffit de convenir du prix ensemble au moment de partir. Ils posent alors par terre leur panier double rempli de soufre et redescendent au fond du cratère en nous guidant.
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Prévoir un masque - La fumée de soufre, qui part dans toutes les directions au gré du vent, peut s'avérer incommodante : il faut donc prévoir dans ses bagages des petits masques à peinture. Ce n'est pas la panacée mais ça préserve un peu les poumons. Également, le summum est le vrai masque que louent certains mineurs pour pas cher : il comporte un filtre qui ne laisse en principe rien passer.
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Prendre des photos des mineurs - Les "photos volées", ici encore plus qu'ailleurs, sont à proscrire. Les mineurs sont souvent d'accord pour se faire saisir le portrait à la condition qu'on le leur demande. Aucun d'entre eux ne m'a jamais demandé quoi que ce soit en échange, mais j'ai toujours donné un billet, c'est la pratique dans ce volcan. Ici ou ailleurs, je demande toujours l'autorisation de prendre les gens en photo mais je ne donne jamais rien en échange. Là, au vu de leurs conditions de travail, je n'ai pas hésité une seconde.
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Visites de nuit - Pour les plus courageux, il y a la possibilité de se rendre sur place au milieu de la nuit. Le but ? Observer de nuit, au fond du cratère, le soufre jaillir de terre un peu partout sous la forme d'une multitude de flammes d'un bleu métallique qui est paraît-il impressionnant.
L'avantage de loger sur place est double : non seulement cela permet de se lever un peu plus tard au moment d'aller admirer le lever du soleil sur le
Bromo, mais surtout, les hôtels du site bénéficient d'une situation exceptionnelle sur le rebord de la caldeira, face aux volcans.
Depuis la terrasse des chambres, on a ainsi une vue incroyable sur les volcans. Mais il vaut mieux réserver ces chambres à l'avance et idéalement, en demander une située en première ligne.
Concernant la nuit, la réputation de grand froid dont jouit le site n'est pas usurpée car les nuits peuvent être glaciales : alors qu'il fait si chaud le jour, les trois couches de couvertures fournies par l'hôtel, auxquelles nous avions ajouté nos propres duvets, ont à peine suffi à nous tenir au tiède.
Apparemment, certains hôtels sont avares en couvertures, il est donc fortement conseillé de s'en procurer avant l'arrivée de la nuit.→ Hébergement : le
Bromo Permai HotelLe prix : à partir de 30 euros.
Réserver tôt - Nous avons payé assez cher, 53 euros/nuit la chambre double, petit déjeuner inclus, car nous avions réservé un peu tard : certains hôtels étaient déjà complets et dans celui-là, les chambres les moins chères étaient déjà toutes réservées.Adresse : JL Cemorolawang - Ngadisari -
Bromo Probolinggo 67254. Tél : +62335541021
→ Restauration - Outre la cuisine des hôtels, à deux pas de là on peut dîner dans un warung, l'un de ces minuscules restos locaux où l'on mange une cuisine simple mais plutôt bonne, et où l'on peut rencontrer des gens du coin qui ne demandent qu'à discuter. Il suffit de sortir de l'enceinte des hôtels pour en trouver un.
→
Bon à savoir : visite du Bromo - Si la vue sur le
Bromo et les volcans voisins est féérique au lever du soleil, elle est un peu gâchée par la foule nombreuse qui se presse dans la zone aménagée d'où l'observation a lieu. Il y a une alternative consistant à s'arrêter un peu en contrebas et à traverser le peu de végétation qu'il y a là, pour se retrouver à peu près seul face aux volcans. En cas de doutes, on peut demander à l'hôtel ou au chauffeur de nous indiquer ces endroits-là.
Pour assister au lever du soleil depuis le sommet de
Borobudur, il faut avoir passé la nuit dans l'un des deux hôtels situés dans son enceinte : l'un est assez luxueux, l'autre est... hors de prix ! Certes, ce principe mercantile n'est pas des plus plaisants mais le spectacle en vaut tellement la peine qu'il ne faut pas hésiter à le faire si on peut se le permettre.
Hébergement : le
Manohara Hotel→
Le prix : à partir de 100 euros. Nous avons payé 67 euros/nuit la chambre pour deux, petit déjeuner inclus mais depuis, les prix n'ont cessé d'augmenter.
Le prix du ticket d'entrée au temple, situé à moins de cinq minutes de marche, est compris dans celui de la chambre.
Adresse : Komplek Taman Visata - Ji Badrawati -
Borobudur,
central Java, 56553. +62 293 788131
Les jardins du Manohara Hotel
Autrement, il y a toujours la possibilité d'arriver dès l'ouverture du temple au grand public, à 9h00. La lumière continue un peu d'enjoliver le temple et le gros de la foule n'est pas encore arrivé. Mais l'aube est tellement unique en ce lieu sacré, face aux volcans...
- La plantation Margo Utomo
Hébergement :
Margo Utomo Eco/Agro Resort (Kalibaru,
Java est : à ne pas confondre avec le Margo Hill View Resort, qui fait partie du même groupe et situé non loin).
→
Le prix : 34 euros/nuit la chambre double, petit déjeuner inclus. Le jardin exotique est luxuriant et particulièrement agréable. Comble du bonheur pour les enfants : il y a une grande piscine au milieu de la végétation tropicale.
Adresse : Jl. Lap. No.10, Kalibaru Kulon, Kalibaru, Kabupaten Banyuwangi, Jawa Timur 68467. Tél +62 333 897700
→
Visite de la plantation : il existe deux façons de faire le tour de la plantation ("Aroma tour - Spice gardens") : la visite guidée d'une heure et celle de deux heures. Nous avons choisi celle d'une heure, qui a duré finalement presque le double grâce à la guide très disponible.
→
Restauration - Nous avons dégoté un délicieux warung sur la route qui traverse la ville (en sortant de l'enceinte de la plantation, prendre le chemin à gauche, puis tourner à droite au premier croisement ; en arrivant un peu plus loin sur la route principale qui traverse la ville, le warung est situé à une centaine de mètres à gauche). C'est délicieux et ça ne coûte qu'une poignée d'euros pour quatre repas, le patron chinois est accueillant et comme dans tous les warungs, nous y avons fait des rencontres très sympas.
- Quitter Java pour Bali : voir plus haut dans "transports"
FLORES ET LE PARC MARIN DE KOMODO
Le petit aéroport de la ville est situé non loin de
Labuan Bajo. Les hôtels viennent en général chercher gratuitement leurs clients à la descente de l'avion. Sinon, il faut prendre un taxi pour le court trajet : pas la peine de négocier le prix (modique), ils font tous payer le même tarif.
Hébergements :
→ Golo Hilltop Hotel : de 32 à 40 euros (nous avons payé 37 euros/nuit la chambre double, petit déjeuner inclus). Situé comme son nom l'indique sur une colline, il a de faux airs de luxe avec sa petite piscine et sa vue sur la baie de
Labuan Bajo.
Adresse : L Binako,
Labuan Bajo,
Komodo,
Labuan Bajo,
Komodo, Flores, Nusa Tenggara Tim. 86554. Tél +62 385 41337
Lorsque l'éruption du Raung empêcha notre avion de décoller de
Labuan Bajo, il nous fallut trouver un autre hôtel dans la ville pour la nuit suivante, le Golo Hilltop affichant alors complet.
Le personnel nous emmena gratuitement en voiture chez un concurrent, bien que situé à l'autre bout de la petite ville ! Suffisamment rare pour être signalé.
C'est à la fois pour cette gentillesse des employés, pour la propreté, pour les jardins fleuris, pour la piscine ainsi que pour le bon rapport qualité-prix de cet hôtel, que c'est une excellente adresse.
→ Luwansa Beach Resort Hotel : de 35 à 90 euros. C'est l'hôtel que nous avons trouvé à l'arrache lorsque nous nous sommes retrouvés bloqués à
Labuan Bajo, à cause de l'éruption du Raung. L'hôtel est très propre, il dispose en théorie du wi-fi (en pratique, la connexion est régulièrement interrompue). Il dispose d'une
piscine qui donne sur une longue plage déserte. La zone de restauration extérieure mais couverte par un chapiteau est très agréable, ainsi que le personnel.
Adresse : Macang Tanggar,
Komodo, West Manggarai Regency, Nusa Tenggara oriental. +62 385 244 3677
Kanawa Beach Resort : la réservation des bungalows est désormais accessible par
Tripadvisor,
Agoda,
Booking.
→
Prix : à partir de 58 euros/nuit le bungalow double, selon la saison.
"Adresse" : Kanawa Island,
Komodo, 86554,
Indonésie. Infos hôtel : 01 57 32 46 83 - 01 57 32 43 15
→
Snorkeling - L'excellent spot de snorkeling à tortues et à requins pointe noire est situé à hauteur des derniers bungalows, côté gauche de la plage quand on est face à la mer. Partout ailleurs sur le récif corallien de l'île, on peut observer une multitude de poissons tropicaux : poissons-coffres, poissons chirurgiens, poissons-clowns, raies pastenagues à pois bleus etc. Il y a également, dans les herbiers jouxtant le ponton, quelques tout petits serpents marins rayés.
→
Plongée- Le club avec lequel nous avons plongé,
Uber Scuba Komodo Dive Center, est situé à
Labuan Bajo (Jala Soekarno Hatta,
Komodo National Park,
Labuan Bajo,
Komodo, West Manggarai Regency,
East Nusa Tenggara 86554). Tél : +62 813 3961 9724. Le spot cinq étoiles à
raies mantas, accessible depuis Kanawa avec ce club de plongée, s'appelle
Mawan.
→
Restauration - Il faut savoir que Kanawa a quand même son talon d'Achille : le restaurant. La qualité est moyenne, la variété de la carte est nulle et le service est démesurément long : jamais moins de 45 minutes, même quand on est les seuls clients !
Heureusement, le resto est posé sur la plage et le joli cadre aide à patienter : on a les pieds dans l'eau et rien n'empêche d'aller piquer une tête en attendant les plats... Mais nous avons croisé plusieurs personnes particulièrement exigeantes qui n'ont pas supporté ce rythme pourtant typique des îles.
Ce resto, qui ne comporte aucune alternative pour manger (excepté celle de rejoindre
Labuan Bajo située à 1h30 de bateau, sachant qu'il y a un bateau par jour...) constitue selon nous le seul inconvénient de Kanawa.
→
Bungalows - Nous avons également croisé quelques personnes qui pestaient contre l'état des bungalows. Alors soyons clairs : ce n'est pas le grand luxe malgré le prix, et ceux qui ont l'habitude de voyager dans des hôtels plus ou moins confortables n'y trouveront clairement pas leur compte. A l'inverse, ceux qui aiment voyager à la roots trouveront les lieux presque luxueux ! Nous, nous avons adoré.
→
Conclusion - Pour résumer, Kanawa est une petite merveille pour les amoureux de farniente, de baignades dans des eaux turquoise, de snorkeling, de paysages îliens et de douceur de vivre. Sur ces points-là, l'île faisait d'ailleurs l'unanimité auprès de tous ceux que nous avons rencontrés, y compris ceux qui râlaient contre le resto ou les bungalows. Simplement, il ne faut pas être trop exigeant en matière de confort et surtout de nourriture.
Hébergement :En arrivant à Lembor depuis
Labuan Bajo, petit
homestay après l'entrée du village sur la droite. Au niveau propreté et hygiène, les conditions sont presque identiques à celles dans lesquelles vivent les locaux.
→ Prix : 7 euros/nuit la chambre double. Très roots.
Sur le port, on n'a que l'embarras du choix du bateau. Mais contrairement à beaucoup d'autres endroits dans le monde, personne ne vient harceler les voyageurs pour leur vendre ses services. Alors on peut choisir tranquillement au feeling en discutant avec les capitaines des bateaux.
Si on privatise la croisière, le prix est plus élevé mais on est alors plus autonome. Nous avons payé 350 $ pour 3 jours et 2 nuits en croisière privée. Si on la chartérise avec d'autres voyageurs de passage, le prix baisse sensiblement. Il faut alors négocier clairement le prix à payer par chacun avant le départ, mais également le programme, afin d'éviter ensuite les mauvaises surprises. Il faut enfin se renseigner avant le départ sur les modalités telles que le couchage, les repas etc.
→
Mal de mer - Pour les habitués au mal de mer, une solution miracle :
Nausicalm. L'essayer, c'est l'adopter ! Autrement, les personnes sensibles au mal de mer peuvent se faire prescrire un traitement préventif et curatif, homéopathique par exemple pour les adeptes, par leur médecin avant leur départ.
90 % de la population de dragons vit sur
Komodo et
Rinca. Toutes les personnes que nous avons rencontrées en
Indonésie nous ont dit la même chose : il est de plus en plus difficile d'apercevoir des dragons sur
Komodo, alors que c'est très fréquent sur
Rinca (pas systématique, mais très fréquent). C'est donc sur cette île qu'il vaut mieux aller pour avoir le plus de chances d'en voir.
Car même si la fréquentation de
Rinca a tendance à augmenter, on ne s'y bouscule pas pour autant. On a vraiment l'impression de se trouver en pleine nature sauvage.
Rinca est aussi connue pour héberger de grosses mouches qui piquent. Nous l'avions lu et n'y avions guère prêté attention mais à peine avions-nous débarqué sur l'île que Marie se faisait piquer au niveau du pied. La piqûre de cet insecte a beau être sans danger, elle n'en est pas moins douloureuse. C'est pourquoi les visiteurs qui se rendent sur
Rinca et qui, contrairement à nous, suivent les conseils qu'on leur donne, portent des pantalons et des tee-shirts manches longues...
BALI
Hébergements :
→
Melati View Hotel: 10 à 40 euros (nous avons payé 34 euros pour 4 tout inclus : petit déjeuner, taxes et frais de service). Situé à
Kuta,
non loin de l'aéroport. Ce petit hôtel, qui a été difficile à trouver, comporte une étonnante
piscine intérieure, minuscule mais rafraîchissante. Le restaurant est très bon.
Adresse : Jalan Kartika Plaza, Gang Melati No. 1,
Kuta, Kabupaten Badung,
Bali 80361. Tél +62 361 766 656.
→ Radiant Hotel and Spa : 13 à 40 euros (nous avons payé 43 euros pour 4 tout inclus : petit déjeuner, taxes et frais de service). Chambres spacieuses extrêmement propres,
piscine extérieure, personnel très serviable, situé
à proximité de l'aéroport et de la plage (15-20 minutes à pied)... Un hôtel
presque luxueux à un prix très abordable.
Adresse : Jl. Puri Grenceng No.46, Tuban,
Kuta, Kabupaten Badung,
Bali 80361. Tél +62 361 935 2106
Voilà j'ai à peu près fait le tour. Il est tard : faites de beaux... voyages