Voilà qui est mieux que ce renseigne le site web des chemins de fer iraniens.
Compte tenu des horaires de passage à partir de Razi, même s'il y a un arrêt intermédiaire, tu fais le bon choix en continuant jusqu'à
Tabriz. Car à de tels horaires, pas sûr de disposer d'un transport pour continuer par route.
En sortant de la gare de
Tabriz, tu devras traverser une place en longueur, avec un jardin public arboré au centre, et tu arriveras sur une place rond-point (= meidun).
Pars sur la gauche, et traverses la large avenue : les autocars et savaris pour
Maku partent du troittoir d'en-face. En juillet 2010, pas de départ formalisé, mais il y a courament un alignement de savaris en attente (peut-être pas tant que cela à 06h30
). De quoi s'alimenter dans les bouis-bouis qui bordent ce point stratégique (car zone d'attente !) de l'avenue.
Pour rejoindre Qareh Kelisa, tu devras quitter ton transport, autocar ou savari, à mi parcours, à Qareh Zeya ed-Din. Un savari te demandera le prix d'une course complète jusqu'à
Maku, mais c'est négociable. Dans mon cas, en juillet 2010, on me demandait 10 000 tomans, mais j'ai payé 5 000 tomans en étant intransigeant. Sans doute ai-je bénéficié du fait qu'il ne manquait plus qu'un passager pour que le véhicule soit complet et puisse partir.
Tu es déposé à l'embranchement pour Qaeh Zeya ed-Din, qui est située un peu à l'écart de la grand-route. Là, quelques taxis attendent le client. Comme j'étais alors un peu pressé, je n'ai pas trop négocié et payé 7 000 tomans pour l'aller seul pour Qareh Kelisa, car c'était le jour du grand pélerinage des chrétiens arméniens et je comptais y rester un bon bout de temps.
Pour la suite, je n'ai pas connaissance qu'il y ait le moindre transport collectif entre cette zone et St-Stefanos qui est à proximité de Jolfa.
Bon voyage
Fabrice