7 Avril :Dernier grand trajet avant notre retour en
France ; il nous faut parcourir les 340 kilomètres qui séparent
Tiznit de
Marrakech . Nous avons beaucoup entendu parler de la dangerosité des autoroutes marocaines. Mais la personne qui nous sert le petit déjeuner l'utilise régulièrement, et nous conforte dans l'idée de la prendre.
De
Tiznit à
Agadir, la nouvelle route est terminée et se fait facilement. Le premier hic est à
Agadir : il nous faudra trois bons quarts d'heure d'errances avant de trouver un jeune militaire qui nous remet sur le bon chemin.
Soulagés en abordant les panneaux bleus de l'autoroute, nous nous octroyons une pause sur la première aire de repos ; à part un petit bâtiment avec des salles d'ablutions et de prière, l'A7 marocaine ressemble beaucoup à l'A7 française !
Ce samedi, il y a peu de circulation, dans des paysages toujours étonnants, balafrés des canaux d'évacuation des ruissellement, pas beaux, mais surement bien utiles.
Nous quittons l'autoroute à Loudaya ; à 15h30 nous sommes à
Marrakech....nous y tournerons pendant plus d'1h30 ; trop entêtés à ne pas vouloir passer par la
place Djemaa El Fna bien que sachant qu'il faut suivre les panneaux d'une même couleur ! demander "la route de l'
Ourika "en centre ville est un vrai challenge ! on a eu quelques réponses....incompréhensibles. Nous trouverons le bon chemin grâce à une famille en scooter qui nous emmène sur trois kilomètres. La route de l'
Ourika est là, mais c'est pas tout !! plus d'unités de téléphone, impossible d'appeler l'hébergement ; nous passons du km11 au km7 ; il nous faut le km9 !! trois ou quatre aller-retour sur cette route très fréquentée, pas un panneau indiquant un hébergement (nous saurons plus tard qu'ils ont tous été enlevés car il y en avait trop !). Nous faisons une n-ième halte auprès d'un magasin de grandes sculptures en fer "ah, ici c'est le km8 1/2 " !!! gardons notre sens de l'humour, c'est un vrai jeu de piste ! si encore nous n'étions pas attendus !..mais cette personne nous explique enfin comment trouver la ferme ; et c'est tout près ! il est 18 h lorsque nous nous garons devant La Ferme Berbère. Enfin. Nous y trouvons l'agent Medloc, toujours aussi patient ; la voiture est ok ; il nous aide même à rentrer les bagages avant de partir ! et le gérant de la ferme, tout sourire aussi.
Heureusement, l'endroit est sympa ; traditionnel par les bâtiments, il a une philosophie de vie originale et on y mange bien. C'est notre hébergement "de luxe", pour nous consoler de reprendre l'avion le lendemain.
8 Avril : Un taxi mandaté par la ferme vient nous chercher à 10h30. Il nous amène à l'aéroport par les chemins de traverse que lui seul doit connaître !
13h15, l'avion décolle, et déjà le regret de quitter ce pays s'installe;
17h : nous voici au dessus de
Lyon....17h15...
..Fin du voyage....
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