Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Nomade743 · 31 août 2020 à 19:57 · 2 photos 15 messages · 12 participants · 1 522 affichages | | | 31 août 2020 à 19:57 Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 1 de 15 · 1 522 affichages · Partager Salut à tous, On voit bien que tous les vélos permettent de voyager, pourvu qu'on ai l'envie, quoi que selon les itinéraires certains vont mieux que d'autres...
Autre sujet de partage d'expérience: la préparation
- Préparation de l'itinéraire, êtes vous du genre à tout planifier à l'avance ? (les hébergements, les étapes etc) ou bien "a l'aventure", "on verra bien" ? - Préparation des sacoches, le listing sur excell ! ou au pif et on oublie toujours un truc ? - Fana d'électronique (genre tableau de bord d'Airbus) avec GPS, smartphone, compteur... ou Carte papier à l'ancienne ? - Etes vous du genre inquiet avec 5kg d'outillage, 3 chambres à air et un pneu de rechange pour la "Loire à vélo" ou bien un multi outil et une chambre à air pour la route de la soie ? - Les trucs indispensables à prendre pour vous c'est : une chaise, une table, 10kg de fringues et 3 paires de chaussures ? ou bien juste une tenue de rechange, des tongs pour l'étape soit 10kg tout compris ? - La photo pour vous c'est : 1) rien du tout, 2) un smartphone, ou 3) un reflex, 3 objectifs et un trépied ?
Voila je vous laisse nous raconter... | | À: Nomade743 · 1 septembre 2020 à 7:34 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 2 de 15 · 1 491 affichages · Partager - Préparation de l'itinéraire : ça dépend.
Quand je vais juste me balader en faisant une boucle dans le Massif central ou les Alpes, je fais tout à l'impro, itinéraire et arrêts, c'est d'ailleurs un gros intérêt du voyage à vélo, le moment "l'aventure est au coin de la rue" de l'année, partir le matin sans savoir ce qu'on va rencontre ni où on dormira le soir. Dans ce cas je regarde le soir à l'étape ce que je pourrais faire le lendemain, mais même en faisant ça il m'arrive de bifurquer de l'itinéraire prévu quand une petite route que je ne connais pas m'inspire, ou que je discute avec quelqu'un qui me parle d'un coin sympa, ou quand je me retrouve sur une voie à circulation trop intense. Généralement je me débrouille en ne planifiant que la première étape, et encore.
Quand j'ai un point d'arrivée ou de passage à respecter, voire une date (du genre j'ai 3 ou 4 jours pour aller de chez moi chez des amis et je veux voir un truc en route), je calcule l'itinéraire sur brouter.de pour être sûr de respecter la date prévue et pour éviter les coins pas sympas, et je le schématise sur une série de quarts de feuille A4 ou je le mets dans le gps, acquis en 2019. Mais je ne prévois pas les arrêts, c'est en fonction de la forme, je peux ne faire que 100 bornes comme 160, et quand je pense qu'il va falloir m'arrêter, soit je regarde sur l'appli OSMand, soit je demande à des locaux, soit je consulte une carte pour repérer un camping.
- Préparation des sacoches : liste vite griffonnée sur papier, pas de listing sur excell mais pas tout au pif. C'est en général toujours à peu près la même chose.
- Fana d'électronique : non, c'est en général l'inverse, je me refuse volontairement à accumuler des objets dont font partie bon nombre de trucs connectés (pleins de batteries en plus), je n'ai ni tablette ni pc portable dans la vie hors voyage (un Nuk + écran séparé). Mais paradoxalement en voyage j'emporte 2 trucs électroniques, parce qu'ils sont là pour permettre de prendre moins d'autres objets. Je suis passé au gps l'an dernier, ça remplace le compteur, le cardiofréquencemètre, les cartes, la montre que l'emportais jusqu'alors. Le smartphone est toujours en veille dans la mini-sacoche de cintre, il tient environ 4 jours sans recharge, il m'évite d'avoir un appareil photo, et ne sert que le soir (nouvelles à la famille et aux amis, consultation du site Brouter pour l'itinéraire du lendemain) et très ponctuellement en roulant pour une photo ou une consultation hors connexion de l'appli OSMand si j'ai besoin de voir où la route inconnue que j'ai empruntée au feeling m'a emmené.
- Pas du tout du genre inquiet pour les pannes et réparations : 2 chambres à air en 25 mm, un multi-outil, mais je ne voyage pas dans les steppes ou à l'autre bout du monde.
- Les trucs indispensables à prendre pour moi c'est : un vélo, de quoi passer la nuit (tente, duvet, habits non vélo, argent, papiers), de quoi boire en pédalant l'été et de quoi manger en cas de fermeture des commerces et restau. Une tenue cycliste et des pédales auto, aussi, mais j'ai commencé sans. Et de quoi me protéger éventuellement du froid ou de la pluie.
J'ajoute une catégorie à ta liste : - Les trucs superfétatoires que je laisse à la maison : réchaud, popote, pharmacie, chaise, appareil photo, et cartes depuis l'an dernier. Mes voyages sont courts, 4 à 15 jours.
- La photo pour moi : un smartphone. Je me suis délivré du piège du reflex + 3 objectifs (mais que je n'ai tout de même jamais pris pour du voyage à vélo) qui transforme le voyage en organisation de collecte de souvenirs visuels sous des couverts pseudo-artistiques et entame sérieusement le plaisir de l'instant, même si on pense que c'est l'inverse tant qu'on ne s'est pas libéré de cette manie. Donc heureux de profiter par mes sens de ce que je découvre, les 2 ou 3 photos au smartphone dans la journée sont juste là pour envoyer à la famille et aux amis pour qu'ils sachent où je suis (photo devant panneau d'entrée dans une agglomération ou d'un lieu connu). Je ne suis inscrit sur aucun réseau social, n'ai pas de blog, car je ne crois pas à la notion de "partage" quand elle signifie exhibition de sa vie, que ce soit sa famille ou ses voyages. Je préfère abreuver le forum de gros pavés, lol. Mes amis, je passe des week-ends avec, ou juste une bière un soir de semaine, je ne leur envoie pas moult clichés de ma vie extraordinaire. Bref, ce que tout le monde faisait jusqu'à il y a seulement 10 ans. Voilà. | | À: Nomade743 · 1 septembre 2020 à 12:04 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 3 de 15 · 1 458 affichages · Partager Moi je prépare car j'adore ça. Le voyage commence sur une carte. Je repère des campings sympa (les plus sympas ne sont pas forcément les plus visibles sur internet et sur le terrain), des endroits de bivouac masi aussi des gîtes d'étape permettant de dormir sous un toit en cas de mauvais temps. Je renseigne tout ça sur leroulard.com, site participatif de rando très peu connu mais excellent. Ainsi, je retrouve facilement en cas de besoin et en plus, je partage (avec peu de monde puisque malheureusement, ce site a une audience faible). Je repère aussi les lignes de TER qui permettent de suppléer nos jambes, en cas de besoin car la date et le lieu du retour son souvent fixés (train réservé pour une traversée, voiture garée pour une boucle)
Mais une fois sur le vélo, je me laisse toute latitude pour suivre ou pas l'itinéraire imaginé. On décide de la longueur d'étape en fonction de la forme.
Au fil du temps, l'expérience de ce qu'on emporte s'est accumulée mais on oublie toujours qq chose. C'est pour ça que nous avons plusieurs réchauds camping gaz (les seuls qu'on trouve en supermarché un peu partout).
Quand je pars avec ma femme, nous partons en config confort. On a alors popote, réchaud et bouffe d'avance pour un repas et un petit dejcar ça nous évite de stresser pour le ravito et ça nous apporte beaucoup de liberté pour le choix du bivouac/camping. J'ai offert un fauteuil pliant à ma femme car lors d'un voyage de 4 j après le confinement, elle a chopé une sciatique en s'asseyant par terre comme nous avons toujours fait. Elle en est ravie et le kilo supplémentaire, elle le supporte allègrement tant ça lui apporte de satisfaction à l'étape. Je précise qu'elle ne transporte que ses affaires à elle. Tout le matos commun je le charge sur mon vélo. C'est ma version du voyage "avec handicap" comme disent les turfistes. Et ça marche très bien. Nous roulons alors au même rythme.
Quand je pars seul, c'est différent. Je pars en mode plus light. Pas de réchaud ni popote etc. Les étapes sont plus sportives. Je choisis souvent de dormir en gîte d'étape mais je bivouaque aussi, y compris avec matelas et sac de couchage seul (pas de bivvy ni tarp). La belle étoile (l'été).
J'emporte toujours mon appareil photo (un Canon G5X assez compact mais pas vraiment léger, ou un Canon S110 très compact) car celles prises avec mon téléphone ne sont pas d'assez bonne qualité et je ne shoote que du RAW. Mais je reconnais que 8xc a raison de dire qu'on risque de se faire happer par le désir de tout prendre en photo au mieux donc j'ai veillé à être plus regardant sur cette question. On y gagne en étant plus présent à l'appréciation de l'instant et de la beauté des paysages mais on gagne aussi du temps au retour en passant moins de temps sur l'ordi.
J'accorde néanmoins de l'importance à traiter les photos et écrire au retour car pour moi c'est une manière de prolonger le plaisir et aussi d'y revenir quelques années après. Ma femme fait de superbes albums phot traditionnels avec mélanges de photos, cartes, brochures etc; qui sont très plaisants à regarder, même plusieurs années après.
L'écriture d'un compte rendu est fait pour moi mais je le partage aussi. Je considère qu'internet est formisable pour créer du lien. Je reçois beaucoup et donc je trouve sympa de redonner. Il n'est pas superflu de se poser la question de la motivation. Je ne pense pas qu'il y ait une volonté de s'exhiber. Mon blog n'est absolument pas promu pour gagner des lecteurs. C'est un réceptacle et un humble moyen de partager un peu de mon expérience.
J'ai eu un compte FB mais je n'y ai pas fait grand chose et je l'ai rapidement supprimé. Je trouve que les réseaux sociaux ont un bilan sociétal globalement négatif et même qu'ils sont dans l'ensemble le principal vecteur et accélérateur des menaces qui pèsent sur le bien-vivre-ensemble et une société apaisée donc je n'y participe pas. (Je n'en nie pas certains avantages et bienfaits. J'espère que ça a été assez clair).
Pour le matos de réparation, je ne suis pas nerveux là dessus. Mes vélos sont entretenus donc je ne prends que le nécessaire de base. J'accepte volontiers le risque imprévu. Si on doit écourter le voyage, ça n'est pas la fin du monde. On trouvera toujours une manière de passer du bon temps.
Sur le matos électrnique. Je suis fan de la carte papier qui apporte la vue d'ensemble et le suivi au fur et à mesure du déroulement lorsqu'elle est placée sur sacoche de guidon. Elle permet aussi le partage facile avec son compagnon de voyage pour décider des itinéraires, mais également avec les gens qu'on rencontre et qui peuvent nous recommander des coins à voir ou des itinéraires. Par contre, on ne peut partir avec toutes les cartes TOP 25 d'un voyage à vélo alors que le détail du fond 1/25000 m'est utile plusieurs fois par jour car je recherche systématiquement les petites routes y compris non goudronnées voire les chemins sur des courtes distances. iPhigénie m'est alors indispensable (ou toute autre solution qui permet le stockage hors ligne). Autre usage du fond 1/25000e: la recherche de lieux de bivouac. Avec l'habitude de lire une carte topo détaillée, je peux repérer à l'avance les zones propices beaucoup plus facilement.La complémentarité papier TOP 100 + iPhigénie est essentielle à ma manière actuelle de voyager. Je me suis équipé d'un GPS vélo récemment mais je reste réservé sur son réel bénéfice. J'aime bien avoir la trace donc pour ça c'est un plus (le faire avec le smartphone consomme beaucoup d'énergie) mais comme j'enregistre naturellement dasn ma tête tout itinéraire que j'emprunte, je reconnais que c'est un peu un luxe qui a ses inconvénients. Je n'ai aucun mal à reconstituer mon itinéraire une fois rentré à la maison. Je n'ai en fait même pas vraiment besoin de compteur. Je ne le regarde quasiment pas pendant la journée et même à la fin de la journée, il est fréquent que je ne sache pas combien de km j'ai roulé. Je ne vous parle même pas d'un cardio que je n'ai pas et que je ne veux surtout pas avoir. Mon smartphone m'est très utile pour estimer et trouver les itinéraires. J'utilise BRouteur et cycle.travel pour ça. Je m'en sers aussi pour me renseigner sur les horaires des musées et magasins. Honnêtement, même si il est en mode avion 95% du temps, je trouve que cela facilite l'accès à une information utile. L'essentiel pour moi étant de ne pas sombrer dans le travers de tout vouloir prévoir et planifier car alors on passe son temps dessus. Ca n'est pas un soucis pour moi. | | À: Nomade743 · 1 septembre 2020 à 12:08 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 4 de 15 · 1 456 affichages · Partager claudio aime bien préparer assez finement ses bambées cbandiera.free.fr/projets/comme ici
cbandiera.free.fr/...2020-savoie-ardeche/
même si dans la réalité le parcours peu varier pas mal disons que cela donne un thème et rassure -- Avé la micheline carte bien entendu, même si les traversées de villes deviennent de plus en plus compliquées pas de gps, mais des gégé ps interviewés sur le terrain au besoin
un petit appareil photo pour capter qlq paysages et pas mal de photos lorsque la bambée est plus studieuse, genre étude de l'état des lieux d'une voie verte un simple téléphone du néolithique afin d'appeler ma hiérarchie le soir
si auparavant claudio partait sans prévoir de logements, (avec son matos de camping), à présent il note avant de partir qlq logements afin de ne pas être pris au dépourvu
ca doit être l'âge
claudio de la faverges | | À: Nomade743 · 3 septembre 2020 à 12:14 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 5 de 15 · 1 334 affichages · Partager Bonjour,
Je trouve qu'une bonne préparation fait déjà voyager.
En Europe, je note sur une carte 1/250000, tous les campings, et je fais les étapes en fonction des campings. Je prévois un parcours, mais sur place je change souvent pour un parcours plus allégé ou pour voir un site que je n'avais pas prévu. Je me guide avec une carte papier. J'emmène la tente, la popote, 2 tenues, un minimum de change. (en France, j'attends pour partir, une fenêtre météo de 15 jours de beau). Ca m'est arrivé de prendre la sauce toute la journée, là je prends un hôtel. Pour le camping, pas de chaise, pas de table. Une méthode: pour manger assis, je prends mon matelas gonflable que je replie en trois, ça fait une bonne chaise pour manger. Pas de pièces de rechange, une tablette, pas de médoc, et 1 jour de vivre. Pour le ravitaillement, je choisis les petits villages, où l'épicerie fait tout. Le jour où elle ferme, c'est la mort du village. C'est un peu plus cher, mais on a des produits locaux.
Je passe l'hiver en Asie, je pédale pendant 2 mois. Enfin jusqu'à présent, cette fin d'année, c'est cuit!!! Là, je fais mes étapes en fonction des hôtels. Je choisis des hôtels à environs 10€. Je ne réserve rien. Si une étape me plaît, je reste 2 ou 3 jours. J'ai un circuit général et je peux le modifier rapidement. Pas de tente, ni de popote, qques pièces de rechange, un peu de médoc, et le minimum de change, avec 30° on a besoin que de peu choses. Si j'en manque, j'achète sur place. Une tablette, et un téléphone. Pour me guider, j'utilise Maps.me, surtout pour retrouver les hôtels dans les villes. Rentrer et sortir de Bangkok sans application, c'est l'aventure. J'utilise le Lonely pour visiter, les blogs et Voyage Forum.
Pour le vélo, je choisis un hôtel où je laisse le carton à vélo et mon sac à dos avec mes habits hivernaux. En 2012, j'avais traversé le Spiti et le Ladakh du 15/07 au 15/08. Avec une bonne préparation, je n'avais pas pris la tente ni la popote. C'était risqué, mais j'ai tjrs dormi à l'abri.
Pour les photos, le téléphone me suffit.
Jacky | | À: Jackjpf · 3 septembre 2020 à 12:45 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 6 de 15 · 1 328 affichages · Partager Je passe l'hiver en Asie, je pédale pendant 2 mois. Enfin jusqu'à présent, cette fin d'année, c'est cuit!!! Là, je fais mes étapes en fonction des hôtels. Je choisis des hôtels à environs 10€. Je ne réserve rien. Si une étape me plaît, je reste 2 ou 3 jours. J'ai un circuit général et je peux le modifier rapidement. Pas de tente, ni de popote, qques pièces de rechange, un peu de médoc, et le minimum de change, avec 30° on a besoin que de peu choses. Si j'en manque, j'achète sur place. Une tablette, et un téléphone. Pour me guider, j'utilise Maps.me, surtout pour retrouver les hôtels dans les villes. Rentrer et sortir de Bangkok sans application, c'est l'aventure. J'utilise le Lonely pour visiter, les blogs et Voyage Forum.
Pour le vélo, je choisis un hôtel où je laisse le carton à vélo et mon sac à dos avec mes habits hivernaux.
Bonjour,
A peu près le même genre de voyage et les mêmes pays de prédilection avec quelques nuances. Je n’ai en général pas vraiment de circuit mais plutôt quelques endroits que je veux absolument visiter. Après place à l’improvisation.
J’ai acheté un smartphone en 2017 et c’est vrai que pour connaître sa position et trouver un hôtel, Maps Me est bien pratique. Ça change la vie. Grâce à des cyclos allemands, j’ai découvert l’hiver dernier Osmand qui permet d’avoir le dénivelé en temps réel. C’est rassurant ou déprimant selon les cas. Mais j’ai toujours une carte papier pour avoir une vue globale de mes pérégrinations.
Pour l’hiver prochain, c’est peut-être effectivement rapé. J’avais plus ou moins prévu une boucle Bangkok - sud Laos - Hué - delta du Mékong et retour à Bangkok par je ne sais où. Sur environ 3 mois. | | À: Nomade743 · 3 septembre 2020 à 13:09 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 7 de 15 · 1 310 affichages · Partager Bonjour, préparation de l’itineraire avec cartes papier (Michelin / top100) calcul approximatif des km avec outil informatique pour être sûr que c est faisable dans la période histoire que cela ne se transforme pas en contre la montre individuel. Cartes topo ou geoportail pour peaufiner certain passage et identifier les zones de bivouac possible sur le circuit (présence d ‘eau, points de vue) les étapes et le circuit sont définies approximativement. Je passe du temps à regarder les cartes pour faire un bel itinéraire et regarder les variantes possibles. Le but est d éviter les grands axes et les zones urbaines Je roule avec le porte carte et m’arrete souvent pour regarder la direction et faire une petite photo. Smartphone, popote réchaud, tarp, matelas, sac à couchage, chambre à air, patin freins, câbles dérailleur frein. Une Tenue pour le soir selon météo. Gant toilette, serviette compacte. Petit savon. Tongs.pompe qui marche. Bidons. Lunettes solèil, crème solaire. Brosse à dent. Lampe frontale, sac à couchage. Coupe vent. Corde et ficelles pour le tarp. Quelques sardines. Couteau, petite scie, vache à eau, briquet. Couverture survie réutilisable. Collier Rilsan, chatterton, multi outil. Tire bouchon décapsuleur...un peu de bouffe d avance. | | À: Nomade743 · 6 septembre 2020 à 14:42 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 8 de 15 · 1 254 affichages · Partager Salut à tous, On voit bien que tous les vélos permettent de voyager, pourvu qu'on ai l'envie, quoi que selon les itinéraires certains vont mieux que d'autres...
Autre sujet de partage d'expérience: la préparation
- Préparation de l'itinéraire, êtes vous du genre à tout planifier à l'avance ? (les hébergements, les étapes etc) ou bien "a l'aventure", "on verra bien" ? Aucune préparation car c'est justement l'improvisation que j'aime.
- Préparation des sacoches, le listing sur excell ! ou au pif et on oublie toujours un truc ? Pas de préparation particulière mais c'est toujours plus ou moins les même choses qui prennent place dans mes sacoches- Fana d'électronique (genre tableau de bord d'Airbus) avec GPS, smartphone, compteur... ou Carte papier à l'ancienne ? Carte papier et j'allume maps quand j'ai un doute sur ma localisation mais compteur afin d'évaluer les distances- Etes vous du genre inquiet avec 5kg d'outillage, 3 chambres à air et un pneu de rechange pour la "Loire à vélo" ou bien un multi outil et une chambre à air pour la route de la soie ? Plutôt second choix. L'important étant un vélo bien révisé avant le départ- Les trucs indispensables à prendre pour vous c'est : une chaise, une table, 10kg de fringues et 3 paires de chaussures ? ou bien juste une tenue de rechange, des tongs pour l'étape soit 10kg tout compris ? De bons bouquins pour le bivouac
- La photo pour vous c'est : 1) rien du tout, 2) un smartphone, ou 3) un reflex, 3 objectifs et un trépied ? 3 car la photo se marie à ravir avec le voyage
Je voyage de façon autonome donc avec tente et réchaud et suivant les destinations et la période de l'année, je voyage plutôt chargé (vélo entre 40 et parfois plus de 50 kg)
Vouala | | À: Nomade743 · 12 septembre 2020 à 23:07 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 9 de 15 · 1 183 affichages · Partager Cher Nomade, Question particulièrement pertinente pour moi au retour d'une rando trop bien préparée et qui, pour une fois, n'a pas été à la hauteur de mes espoirs.
Partir à l'improviste, je n'ai jamais su faire. J'ai toujours été une adepte de la préparation, car j'adore établir les itinéraires, lire les récits des autres, fignoler la liste des équipements, repérer des visites, les étapes sympas, etc.
Seulement voilà, les années passant je cherche de moins en moins à laisser les choses au hasard et j'idéalise trop mon projet. Je trouve même une petite place dans les sacoches pour des éléments de confort superflus : deux ou trois bigoudis pour le shampooing, une petite fiole de whisky pour l'apéro...
Il y a un retour de manivelle. A trop bien préparer, on s'expose à toutes le déceptions, car peu de choses se passent comme prévu.
Evidemment, il faut une préparation raisonnable ; mais sachons aussi laisser la part belle à l'aventure....
Amitiés, Sylvia | | À: LadyMacbeth · 13 septembre 2020 à 11:08 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 10 de 15 · 1 147 affichages · Partager Partir à l'improviste, je n'ai jamais su faire. J'ai toujours été une adepte de la préparation, car j'adore établir les itinéraires, lire les récits des autres, fignoler la liste des équipements, repérer des visites, les étapes sympas, etc. [..]mais sachons aussi laisser la part belle à l'aventure....
Donc au final, tu optes pour quel type de voyage à vélo : super préparé même si cela peut te décevoir, ou avec de l'impro, même si tu dis n'avoir jamais su faire ?
Personnellement j'ai toujours fait partie de la seconde catégorie, donc je n'ai jamais eu à remettre en cause le principe qui est d'éviter la consultation de documents traitant en détail des endroits où je passerai. Mais pour toi qui, on le sent à la lecture de ton message, a été déçue par cette façon de voyager (sur-préparation en gros) jusqu'à où es-tu prête à aller dans l'autre sens ?
Pour t'aider, le plaisir du voyage c'est la découverte des lieux mais aussi de soi-même, des réactions qu'on aura en fonction de ce qu'on va vivre, et pour ça, pas besoin d'aller loin, il faut juste éviter les blogs, les reportages photos, les descriptions et les itinéraires tout faits. Quel intérêt d'aller voir "en vrai" ce qu'on connaît déjà par cœur, qu'on a déjà vu, avant d'y aller ? Pourquoi suivre la trace d'un autre ?
C'est pour cela que les sites de cartographie qui indiquent où on peut aller me semblent, pour ceux qui aiment préparer, une bonne manière d'être à la fois dans "la manie" de la préparation mais de ne pas aller jusqu'à casser la future découverte par la consultation de reportages photos ou explicatifs des lieux où on ira. Un texte sans photo et plus romancé que descriptif est aussi intéressant pour ceux qui aiment aller là où d'autres sont allés, ça peut donner envie de certains lieux en laissant la place à sa propre découverte. Pour faire une analogie, lire l'analyse d'une œuvre littéraire avant de l'avoir lue, ou tout connaître d'un auteur avant de découvrir ses écrits, c'est se gâcher tout le plaisir de la lecture, alors que connaître vaguement le thème d'un livre ou deux anecdotes sur son auteur peuvent susciter de l'intérêt sans détruire la découverte, phrase après phrase, chapitre après chapitre, d'un style, d'une histoire ou d'une pensée.
Je vais plus loin (là je sens que je vais en perdre certains) : j'ai découvert qu'un bon critère pour savoir si on prend plaisir au voyage, c'est de ne pas emporter d'appareil photo, de se limiter à des rares clichés au smartphone, et d'y trouver du plaisir. Ça indique qu'on est dans le voyage, pas dans le reportage sur le voyage, pas dans l'imitation de ce qu'on a déjà vu (les blogs, récits photographiques, vidéos, voire reportages professionnels ou clichés sur les réseaux sociaux).
En disant cela je sais que je vais m'attirer les foudres de certains collecteurs de photos à la recherche de lieux plus propices au beau cliché qu'à la découverte ou au simple plaisir d'être dans un lieu agréable (généralement bien plus calme que les lieux qui drainent les as du cliché), mais ayant fait partie des 2 catégories (il m'est arrivé de trimballer 2 kg de matériel photo en rando pédestre), j'ai le recul nécessaire pour distinguer les deux façons de voyager, et de préférer cette façon-là, sans critiquer les mordus du déclencheur, juste en leur indiquant une autre façon de concevoir le voyage.
Pour finir, il est évident qu'on préparera plus la traversée d'un continent à travers des zones hostiles, pour des raisons évidentes de sécurité, que deux semaines sur les petites routes de France, mais j'en suis à un niveau de refus volontaire de la sur-préparation que je choisis de passer à-côté de coins super s'ils nécessitent une longue préparation ou des trajets en avion. Me limiter à des endroits accessibles sans préparation spéciale n'est pas pour moi une limite, c'est l'inverse, c'est la nécessité de préparer qui est une limitation.
Je précise que j'ai l'impression que dans ce forum la façon de voyager sans trop de préparation est minoritaire. C'est logique, le forum est fréquenté par ceux qui veulent tout savoir en détail des endroits où ils iront et par ceux qui veulent tout décrire, voire montrer en photo. J'accepte tout-à-fait que d'autres aient d'autres façons de voir que la mienne. Je ne fais de procès à personne, mais le message de Sylvia est pour moi l'occasion de rappeler qu'il existe une façon volontairement plus simple de voyager, très accessible et plaisante, mais qui est devenue rare alors qu'elle était jadis inhérente au voyage. | | À: LadyMacbeth · 13 septembre 2020 à 12:11 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 11 de 15 · 1 133 affichages · Partager Bonjour sylvia et à tous,
Finalement je me rends compte que j'ai lancé ce theme et n'ai pas exposé ma façon de voir les choses !
Je commençe par préciser que je ne sais pas faire les choses à l'avance, moi mon truc c'est plutôt de préparer mon sac 1/4 d'heure avant le départ ça n'est pas toujours une bonne idée mais je suis ainsi fait !
Par contre comme j'ai horreur de me pourrir la vie avec des pb matériels s'il y a une chose a laquelle je fais attention c'est le vélo. Avant un grand départ révision générale, réglages et changement préventifs si nécessaires. Je ne prends que peu de pièces de rechange, 2 chambres à air, un multi outil, une boite de rustines, un maillon rapide et une burette d'huile.
Les affaires sont mises dans les sacoches à l'arrache, j'essaye de prendre le minimum si le parcours est montagneux, sinon je fais moins attention au poids.
Mon parcours est dans les grandes lignes tracé à l'avance mais tout dépend du pays et des contraintes de ravitaillement ou d'hébergement. Traverser la Bretagne ou le haut atlas marocain ça n'est pas tout a fait la meme chose !
Coté cartographie je suis un amoureux des cartes papier mais depuis quelques années j'utilise OsmAnd qui aide bien à se repérer quand on a un doute et je ne dis pas que je ne passerai pas un jour au GPS bien que l'idée d'être dépendant d'une technologie me déplait fortement. Comme je vis désormais au Maroc je vois bien que la cartographie locale est moins précise qu'en france.
La photo est une de mes passions j'aime réaliser de belles images pour mon plaisir et celui de ma famille, mais je n'ai pas de blog, je serais plutôt du genre "albums photos" avec dessins et texte. C'est une façon de prolonger le voyage. Toutefois un appareil compact me suffit, et si je ne ramène pas de belles images ça ne gâche pas le voyage. je ne vais pas forcément voir les lieux cultes car il est vrai que les a cotés sont souvent trés intéressants en plus tranquilles, Les lieux cultes on peut les voir en photo mais parcourir la corniche du Verdon à vélo ou regarder des cartes postales ce n'est pas la meme chose et tant pis si les touristes gâchent un peu l'ambiance ! | | À: LadyMacbeth · 13 septembre 2020 à 12:38 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 12 de 15 · 1 130 affichages · Partager Merci Sylvia pour ton message plein de franchise qui du coup est très intéressant et me fait réfléchir aussi pour trouver le bon équilibre. | | À: Nomade743 · 13 septembre 2020 à 22:42 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 13 de 15 · 1 084 affichages · Partager - Préparation de l'itinéraire, êtes vous du genre à tout planifier à l'avance ? (les hébergements, les étapes etc) ou bien "a l'aventure", "on verra bien" ?
Je prépare longuement mon itinéraire parce que j'aime les cartes et rêver longuement au voyage, je cherche les itinéraires les plus sauvages incluant pistes et chemins. Et je ne le respecte jamais ! Mais j'ai tellement regardé les cartes et envisager les itinéraires possibles que j'en ai mémorisé une bonne partie ce qui me permet de divaguer pas mal (cet été je suis parti en pensant faire le tour des pyrénées, je l'ai fait mais j'ai fini en Bretagne en faisant de multiples détours). Je ne prépare jamais mes hébergements. J'adore ne pas savoir où je vais dormir quitte à avoir une galère, mais ça donne surtout de belles rencontres ou des bivouacs magiques. - Préparation des sacoches, le listing sur excell ! ou au pif et on oublie toujours un truc ? Je prépare mes sacoches. Ca fait partie de la rêverie. Je commence par y mettre tout ce dont j'ai envie, puis j'élimine pour rester mini en dessous de 13kg (sans la nourriture).
- Fana d'électronique (genre tableau de bord d'Airbus) avec GPS, smartphone, compteur... ou Carte papier à l'ancienne ? Si je suis en France : Iphigénie, c'est parfait. Si je sors de France j'utilise OsmAnd. Je ne veux pas de GPS qui me dise où je vais. Donc j'ai un bon smartphone (pour les photos aussi) et une liseuse. Un bon moyeu dynamo m'assure de recharger le tout.
- Etes vous du genre inquiet avec 5kg d'outillage, 3 chambres à air et un pneu de rechange pour la "Loire à vélo" ou bien un multi outil et une chambre à air pour la route de la soie ? Un multi outil, un kit de répa et une chambre air. Mais je pars avec du bon matos, des pneus en bon état et le vélo bien révisé. Je reste toujours en Europe car j'essaye de partir de la maison et que les pistes ou on est doublé par des bus et des camions ça me plait pas trop, donc pas besoin d'être suréquipé.
- Les trucs indispensables à prendre pour vous c'est : une chaise, une table, 10kg de fringues et 3 paires de chaussures ? ou bien juste une tenue de rechange, des tongs pour l'étape soit 10kg tout compris ? C'est 10kg tout compris - La photo pour vous c'est : 1) rien du tout, 2) un smartphone, ou 3) un reflex, 3 objectifs et un trépied ? 2)
Au final, j'aime improviser, flâner, avoir un sentiment d'aventure, mais j'aime aussi rouler vite et loin, avaler les km, fuir les villes et faire des rencontres. | | À: Nomade743 · 14 septembre 2020 à 9:39 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 14 de 15 · 1 056 affichages · Partager Je part avec une vue d'ensemble de ma destination, sans vraiment savoir quelles routes je vais prendre et la date de mon arrivée. Il serait dommage de ne pas se perdre. Je voyage avec une carte de France papier et un téléphone (imposé par mes petits enfants) qui me sert de GPS lorsque je me retrouve au milieu de nul part et d'appareil photo. Le vélo devrait rester un moyen d'évasion et non de contrainte comme je le vois trop souvent dans mes pérégrinations.
Michel. | | À: Nomade743 · 14 septembre 2020 à 12:29 Re: Préparer son voyage à vélo ou improviser, vous faites comment? Message 15 de 15 · 1 037 affichages · Partager bonjour tant de façon de préparer son périple où chacun trouve son bonheur :) voici la mienne: je prépare ma randonnée avant de partir en choisissant une région puis je repère sur une carte papier les endroits intéressants comme des petites cascades, des panoramas, des petites chapelles, enfin toutes les curiosités assez éloignées des afflux touristiques. je peaufine le parcours par des cartes informatiques à la recherche des routes à faible circulation. Je prévois environ 500 km par semaine. Je pars avec des cartes papier pour me situer dans son ensemble et je roule au GPS. L'avantage, je ne suis plus arrêté à chaque carrefour pour lire la carte. Avant d'utiliser le GPS je m'écrivais un road book bien détaillé. Maintenant j'y note que les villes importantes et les lieux touristiques. Le GPS me permet de ne pas me retrouver sur des grands axes et de me détourner sur les routes de campagne et traverser de pittoresques villages. Les points de bivouac ne sont pas repérés en avance. je m'arrête le soir selon mes envies. côté électronique un smartphone pour donner de mes nouvelles, un dictaphone pour narrer ma journée et un simple appareil photo pour prendre quelques clichés. De retour à la maison, j'écris mes aventures sur papier en ajoutant mes photos. Le vélo est révisé avant de partir donc je ne prends pas beaucoup d'outillage. Je ne voyage qu'en France et en Europe. toutes mes affaires sont listées et la préparation se fait rapidement. Je n'oublie pas grand chose sauf peut-être ma carte d'identité lors d'un périple en Belgique :) Mon matériel est dédié uniquement aux voyage donc tout reste en place dans ma remorque. oui je voyage avec une remorque deux roues de fabrication maison en acier bien solide et bien lourde aussi. Elle ne me quitte pas, je l'adore. Sur le châssis est fixé une caisse en plastique où jeplace mes affaires. Cette caisse me sert de table le soir en bivouac et c'est pour ça que je pars avec un tabouret trépied. Comme vous l'avez compris je pars chargé et j'avance tranquillement à mon rythme. 32 kg de remorque à déplacer. en habit deux rechanges par temps sec et un autre en cas d'intempérie. Images attachées: | Heure du site: 12:26 (22/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 743 visiteurs en ligne depuis une heure! |