Jour 3
Premier arrêt aujourd'hui dans la ville de Sovata. On a subitement changé de dimension. Alors que la route alternait depuis un bon moment campagne et petits villages, on entre d'un coup dans une ville touristique (du jamais vu jusque là) faite d'hôtels, de restaurants et de boutiques de cochonneries. Les gens marchent dans la rue avec des bouées autour du coup et des serviettes à la main. Bizarre... Serait-ce en prévision de l'orage qui approche? On tombe au bout de la rue sur le lac Ursus, ou lac de l'ours, dans lequel flotte une ribambelle de petits vieux. Ils font si bien la planche qu'on en déduit que l'eau est salée. Nous sommes donc dans une station thermale.
Étape suivante dans la mine de sel de Praid. Après avoir acheté notre billet on monte dans un bus qui pénètre dans la montagne et s'enfonce sous terre dans le noir. Il nous dépose devant une porte qui, une fois franchie, nous laisse dans une pièce immense, haute de plusieurs dizaines de mètres, dont sol, murs et plafond sont faits de sel. La roche est grise, marbrée de blanc et le sol est poli par nos pas. Magnifique. Dans cet immense intérieur les gens s'amusent, jouent au badminton, au Ping pong voire travaillent sur leur ordinateur connecté en wifi!! Le roumain est étonnant. Il vient passer sa journée sous terre pour faire tout ce qu'on fait normalement en plein air : de l'acrobranche (oui oui, ils ont monté toute une installation sur de vrais troncs d'arbre), des jeux gonflables et même prier (dans une chapelle taillée dans le sel). L'explication tient en fait à la qualité de l'air dont les personnes souffrant de problèmes respiratoires viennent faire une cure. Vu le nombre de marches à gravir pour sortir ils ne doivent pas être trop malades.
Jour 4
Nous avons changé de région hier en descendant dans le sud de la
Transylvanie et le changement est frappant : les roumains s'habillent à présent comme nous (adieu chapeaux et foulards), le hongrois fait son apparition sur les panneaux comme dans la bouche des gens qui nous parlent (notre voiture étant immatriculée en
Hongrie ils nous prennent pour des hongrois, nombreux à venir faire du tourisme historique dans cette région leur ayant jadis appartenue) mais au repas c'est toujours de la soupe.
La ville de
Sighisoara abrite une citée fortifiée très bien préservée. C'est aussi la ville d'origine de Drakul, alias Dracula, dont on aurait pu visiter la chambre dans laquelle il est né. Heureusement que le merchandising n'est pas très élaboré, les enfants ne réclament ni tasse sanguinolente, ni tee shirt I lake Dracula, ni épée en sapin.
Le journal illustré des vacances ici
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