Margouillat4 · 14 juin 2018 à 23:40 · 17 photos 47 messages · 11 participants · 5 946 affichages | | | Bonjour à tous
Voyage effectué en janvier et février derniers : 6 semaines entre Vietnam, Cambodge et Laos, 3 pays déjà partiellement visités depuis 2001 (nombreux courts séjours de 2 semaines).
Itinéraire articulé autour de 3 projets : - l’archipel de Nam Du, au S du Vietnam, proche de Phu Quoc : ces îles jusqu’à présent interdites d’accès aux étrangers s’entrouvrent au tourisme moyennant l’obtention d’une autorisation (pas encore vraiment facile pour un voyageur lambda) - le site de Preah Vihear, au N du Cambodge, à la frontière avec la Thaïlande : plusieurs fois source de conflits entre ces 2 pays et donc fermé au tourisme, il est maintenant accessible sans souci et pas encore trop couru (cul-de-sac un peu éloigné de Siem Reap et à l’écart des grands axes de circulation) ; et tant que nous y étions, nous avons poussé jusqu’au temple de Koh Ker- le S du Laos pour découvrir une autre partie de ce pays dont nous ne connaissions que la capitale, Vang Vieng et ses environs ainsi que Luang Prabang et sa région.
Nous avons choisi d’arriver à Saïgon et découvrir les îles Nam Du, puis de rejoindre Kampong Cham ( Cambodge) pour remonter le Mékong par voie terrestre jusqu’à Vientiane ( Laos) et de terminer à Hanoi. Vols internationaux réalisés avec Qatar Airways (courtes escales à Doha) : aller Paris/ Saïgon, retour Hanoi/ Paris. Famille visitée à Saïgon et Hanoi. Vol Vientiane/ Hanoi acheté directement sur le site www.laoairlines.com/ avant notre départ de France.
En dehors de nos dates aller/retour en France et du vol Vientiane/ Hanoi, rien de fixé en terme de temps passé à chaque endroit, de déplacements ou d’hébergements. Nous avons circulé en bus entre les différentes villes et en 2 roues (location de vélos ou petite moto semi-automatique) autour de ces différentes étapes. Wifi plus ou moins rapide mais disponible gratuitement dans tous les hôtels et GH où nous avons logé.
Je posterai prochainement un lien vers notre carnet photos. Dans l’immédiat, quelques vidéos au fil de nos étapes :
SAÏGON : Vous les avez sûrement croisés ou entendus ces marchands ambulants qui sillonnent les quartiers à pied ou en vélo, avec leur petite musique ou ritournelle accrocheuse : "Marchand ambulant dans une ruelle de Cholon"
Promenade dans le quartier chinois de Cholon avec cette ruelle typique restée « dans son jus » et des pagodes à l’ambiance feutrée (si, si... ça existe) : "Ruelle du quartier chinois de Cholon"
Plus « conforme » au bouillonnement de Saïgon, la folle soirée populaire à l’issue de la qualification du Vietnam pour la finale de foot de la Coupe d’Asie « Espoirs » : "Le Vietnam en finale de la Coupe d'Asie Espoirs"
| | B njour! Thérèse,
Merci! & W W! pour le partage sobre&élégant de votre Boucle Indochinoise. Vos 3 videos sont juste parfaites pour moi: courtes, en son ambiant, aux sujets inédits donc captivants, au coeur de la Vie Locale.
Bien fr ternellement. | | Eh bien ! merci pour ces compliments , ils comblent notre idée du partage
NAM DU (SE de Phu Quoc)
Nous connaissions Phu Quoc (2002, 2012) et Con Dao (2007, 2011). Nam Du ? peu d’infos et une interdiction d’accès aux étrangers... 2 semaines avant notre départ de France, nous apprenons que l’accès est possible en passant par une agence de voyage locale ; hélas, nos tentatives de contact auprès de ladite agence via Facebook, en anglais, sont restées sans réponse... Démarches dès notre arrivée à Saïgon. Autant le dire tout de suite, ce n’est pas évident et pour faire bref, parler vietnamien est souhaitable voire indispensable. Direction Rach Gia (en bus de nuit avec Futa Bus), 24h sur place pour obtenir nos autorisations et embarquement le surlendemain à 5h du matin pour Nam Du. Nos passeports et autorisations seront attentivement vérifiés avant de pouvoir monter à bord.
Immersion totale le temps d’un week-end : pas d’anglais parlé sur place (aucune autre langue étrangère d’ailleurs), hébergement de type familial, repas exclusivement locaux, déplacements sur les îles à pied ou en 2 roues.
| | Trop, mais trop excellent: Nam Du
(bon, perso ce type de Lieux me les garde pour moi, surtout po ne Les partage en forum public, mais c'est une posture qui m'appartient, chacun fait comme il veut, pas d'souci! je ne blâme po)
Puisque vous semblez disposée à poursuivre votre récit de périple, je me réjouis déjà de la Suite.
| | Superbe cette vidéo! Merci Thérèse du partage!
"Direction Rach Gia (en bus de nuit avec Futa Bus), 24h sur place pour obtenir nos autorisations et embarquement le surlendemain à 5h du matin pour Nam Du"
-Y a t'il un lieu précis destiné à l'octroi de l'autorisation?
J'ai pu constater, au visionnage, que comme à Ly Son où je me trouvais le mois dernier, le problème des ordures est quelque peu inquiétant..gênant..., je ne saurai le qualifier exactement, quel dommage.. | | Merci Thérèse pour ce beau partage. Je m'installe confortablement pour suivre la suite de ce périple très prometteur. Bonne soirée. Mariejo | | Bonjour Thérèse
Très beaux reportages vidéo, l'essentiel est capté, j'ai eu la chance de voir aussi Saï Gon le jour de la demi-finale et cela retranscrit bien l'ambiance d ce jour de fête. Pour la finale je me trouvais à Da Lat hélas pas la même ambiance. J'attends la suite avec impatience. Bon WE Eric | | ce type de Lieux me les garde pour moi, surtout po ne Les partage en forum public, mais c'est une posture qui m'appartient
Je comprends très bien et c'est une préoccupation pour nous aussi de savoir si on partage ou pas. Actuellement Nam Du n'est pas facile pour un étranger, il faut avoir du temps pour se détourner des offres classiques, sans être sûr d'arriver à ses fins (ici pour des raisons administratives). Et puis l'environnement d'un quotidien hors tourisme "international" n'est pas particulièrement attractif, je pense que cela n'aura échappé à personne. Pour l'instant c'est surtout une offre de tourisme local et Viet Khieu. A suivre, tout change vite... | | Merci Fabienne
-Y a t'il un lieu précis destiné à l'octroi de l'autorisation?
Oui, le Poste de Police provinciale de Rach Gia, service Sécurité/gestion de l'Immigration. Et ce n'est pas cadeau : 20€/pers. Je pense qu'il est possible de s'y présenter directement si on parle vietnamien. Sinon aucune chance, il vaut mieux faire appel à une agence locale.
le problème des ordures est quelque peu inquiétant..gênant...,
Et pourtant, nous avons vu qu'ils ne restent pas tout à fait sans rien faire (désolée pour la piètre qualité technique des vignettes jointes). Images attachées: | | Merci Eric !
Pour la finale je me trouvais à Da Lat hélas pas la même ambiance.
Ben oui... grosse déception, finale perdue 1-2 contre l' Ouzbékistan | | Bonjour
Très beau carnet et, vidéos"immersion" (j'adore particulièrement "marchand ambulant")
nous avons vu qu'ils ne restent pas tout à fait sans rien faire
Malheureusement comme en Thaïlande, les déchets sont actuellement un problème majeur vos photos mettent en avant la récupération de tout ce qui peu se recycler et donc a valeur de revente je suppose que comme en Thaïlande cela permet de survivre pour nombre de démunis qui inlassablement fouillent les poubelles tout au long de la journée et inlassablement aussi, un pincement au cœur quand j'assiste a ces scènes mais qui a aussi l'avantage de remettre nos états d'âme a leur juste valeur
A la suite avec plaisir | | Bonjour et merci pour ces courtes vidéos en immersion qui nous font ressentir le pouls du pays comme si on y était. Je me suis régalé. | | tout ce qui peu se recycler et donc a valeur de revente (...) survivre pour nombre de démunis (...) remettre nos états d'âme a leur juste valeur (...)
Les mots justes...
Merci à tous pour vos interventions | | KAMPONG CHAM - KOH PAEN
Direction Cambodge ! Départ de Saïgon 7h (rue Phu Ngam Lao, quartier routard) pour Phnom Penh. Billets de bus achetés la veille, 17$/pers. pour l’intégralité du parcours Saïgon/K. ChamSortir de SaIgon a été... un vrai spectacle !
Entrée au Cambodge par le poste frontière de Bavet, arrivée Phnom Penh à 14h. Départ pour Kampong Cham15h, arrivée 18h = 11 heures de trajet pour une distance de 300 km... C’était un choix de ne pas séjourner à PP.
Ile Koh Paen et ses maisons flottantes, Vat Maha Leap, Vat Nokor, sanctuaires Phnom Pros/Phnom Srei et d’autres encore mais surtout la campagne, ses habitants et le plaisir de circuler paisiblement. Location vélo 1$/jour, moto 8$/jour
| | Super! Vous nous gâtez! Merci!
Ben moi, je préfère l'ambiance zen de Kampong Cham à la tumultueuse Saï Gon | | Bonsoir Magnifiques vidéos qui nous rendent bien l’ambiance des lieux. Merci du partage | | Bonjour Thérèse,
Merci de raconter votre périple, et merci à la puissance 2 pour ces mini-films très agréables à regarder,... et à écouter.
Je me permets d'ouvrir une parenthèse pour compléter sur les déchets, et ose espérer que vous ne m'en ferez pas grief.
Les déchets ménagers dans certains pays d'Asie sont un vrai sujet. En tout cas, je l'ai constaté dans les pays que vous avez traversés, et dans d'autres encore, en ASE. Et tôt ou tard, les polluants finissent dans un cours d'eau ou dans la nappe aquifère, ou dans les deux.
Pour autant, c'est au Vietnam que se trouve sous une forme plus avancée qu'ailleurs, une vraie culture de la "récup" et du recyclage, et avec de réelles potentialités pour la mise en place de filières complètes de collecte, tri et recyclage, ou éventuellement valorisation énergétique sur place, car le Vietnam possède une industrie développée. Le dispositif existe déjà mais à l'état embryonnaire. Au Vietnam, le gros des déchets collectés part en enfouissement (chez nous, pudiquement, le terme de décharge est banni, on lui préfère d'autres termes qui passent mieux dans l'opinion, tels que "centre d'enfouissement" ou "centre de stockage").
Le principe est simple comme partout ailleurs : il faut que les déchets aient une valeur économique. Les acteurs économiques locaux ou régionaux intéressés par des matières premières recyclées existent, mais il faut que le prix payé ne soit pas supérieur à celui de la matière première non recyclée, et que les approvisionnements soient sécurisés en volumes.
La gestion des déchets des ménages au Vietnam (et pays voisins) passera donc par une sensibilisation des jeunes générations dès l'école (acquisition d'une vraie culture environnementale), conjuguée à la mise en place d'outils industriels et logistiques qui mailleront le territoire et permettront de proposer au marché, des matières recyclées à coût acceptable.
Voir des habitants d'une grande ville du sud du Vietnam, balancer des sacs plastiques bourrés de détritus dans un bras du Mékong malgré la présence de poubelles à proximité, m'avait interpellé. Ce qui m'avait surtout interpellé, c'est que ce geste avait l'air naturel. Ce n'est pas une critique. C'est juste un constat.
Pour information, les matières plastiques sont difficiles à trier et à recycler, plus par exemple que les métaux ferreux et non ferreux. La raison est que les plastiques sont d'une très grande diversité en natures de constituants et en usages (même ne serait-ce que dans les emballages). | | Bonjour Jacques,
Contribution grandement appréciée En retour, spéciale dédicace (sur les murs de notre GH de Sraem, Cambodge) :
Je profite du "mode digression" pour joindre un lien (que j’aurais dû indiquer dans mon message relatif à K. Cham) à propos du pont flottant et des conséquences de l’ouverture du pont béton : cambodgemag.com/...-fin-du-pont-de.html
Merci et bon dimanche ! | | Bonjour Jacques
Si j’adhère totalement à votre analyse permettez que j'y ajoute mon regard (avec l'accord de Thérèse pour cette déviance du sujet initial).
La gestion des déchets des ménages au Vietnam (et pays voisins) passera donc par une sensibilisation des jeunes générations dès l'école (acquisition d'une vraie culture environnementale), conjuguée à la mise en place d'outils industriels et logistiques qui mailleront le territoire et permettront de proposer au marché, des matières recyclées à coût acceptable.
Je suis tout à fait d'accord avec le fait que le point soit mis sur l'éducation à l'école c'est primordial, mais, les premiers éducateurs ne sont ils pas les parents et n'est ce pas par là qu'il faudrait commencer? Il faudrait aussi les impliquer et si nécessaire faire fonctionner la sanction... Le Vietnam est fort dans la prise de décret en tout genre. Pour exemple, en 2010 pour le millénaire (image de marque oblige), il a été interdit d'uriner dans la rue à Hanoï, en 2016 l'amende à été augmentée...et çà a marche... Une taxe sur les ordures non triées ne serait pas surprenante et peut être efficace...
A Hanoï les sacs d'ordures ménagères sont mis sur le trottoir le soir venu, avant le ramassage par les petites dames avec leurs brouettes et leurs balais, de nombreuses personnes passent, éventrent ces sacs et récupèrent les objets qu'elles revendront, le reste jonche les trottoirs....pourquoi ne pas faire un tri initial? A Ba Bé, à Mai Chau à Ha Giang et souvent partout où le touriste passe, le tri est fait dans les maisons d'hôtes, les canettes seront récupérées mais les bouteilles plastiques seront brûlées...çà ne rapporte pas assez de les expédier à Hanoï...cependant ces mêmes bouteilles plastique ont été vendues à ce même touriste avec bien entendu un petit rapport pour les maisons d’hôtes, ne serait il pas logique qu'elles financent aussi leur recyclage...?
J'ai le sentiment que pour beaucoup, en Asie et ailleurs aussi, même en France, l'horizon s'arrête aux pieds des maisons souvent bien tenues et que tout ce qui est du domaine public ne concerne pas... .
Bien à vous Fabienne | | Bonjour Thérèse,
Petit commentaire sur votre dédicace : splendide, élégant, épuré. Et rare, car un mur n'est pas le style de perchoir que les odonates privilégient particulièrement.
Sur les murs au Vietnam, j'ai plus l'habitude de voir des margouillats...
Je vous souhaite une bonne journée et une agréable suite de votre narration de voyage. | Carnets similaires sur l'Asie du Sud-Est: Heure du site: 6:35 (21/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 218 visiteurs en ligne depuis une heure! |