Bonjour,
-Pour le sens N/S, oui le vent côtier est très fort mais on y arrive moyennant un bon surplus d'énergie.
-Pour suivre la côte, je craignais le manque de diversité et le Rif central m'a bien été vendu par mes nombreux contacts marocains, c'est donc ce que j'ai choisi. Je dois avouer que je n'ai pas été déçu mais je ne peux comparer avec l'itinéraire maritime que je n'ai pas pratiqué. Les villes impériales étaient un challenge modifié par mon aventure sur les chemins de la drogue.
-Passage par
Rabat pour le visa, 4 jours d'attente durant lesquels, le blog sommeille. Des montagnes de messages occupent ce repos forcé et l'un d'entre eux m'apprends que ma fille est en vacances à
Marrakech. Détour peu motivant, ville française. Ce second passage dans les sables n'était pas prévu.
-Pour le passage des Pyrénées, je n'avais pas le choix car je n'avais encore jamais abordé l'
Andorre à vélo et je souhaitais traverser tous les pays de notre continent. De plus le Col d'Envalira étant le plus haut col des Pyrénées, il était incontournable. Ayant fait Puymorens en 2005, j'ai limité au maximum la route déjà explorée. Avec le soleil, la montagne fut généreuse mais j'ai évité les arrêts mercantiles.
-Pour répondre à la question 'quel col prendre pour l'Espagne', dans tous ceux que j'ai escaladé à vélo, ceux aux extrêmes Est et Ouest sont les plus faciles mais je pense qu'il vaut mieux établir auparavant son itinéraire dans ce pays, les subventions européennes étant arrivées vite. De ce fait, pour ne pas perdre les fonds, les nationales sont devenues des autoroutes. J'en garde un mauvais souvenir d'autant que je tenais à découvrir les trésors architecturaux des villes (Superbes et plus encore).
En espérant avoir répondu clairement aux interrogations, bon voyage.