De
Xai Xai à Vilankulos. Le 21 juin 2013.
Debout à 6 heures. Je quitte ma chambre humide sans regret.
Adieu la douche qui goutte et les toilettes qui fuient..
A cette heure matinale, inutile de songer à ce qui pourrait ressembler à un petit déjeuner..
Pas même un petit café.
Le jour est déjà levé et il fait encore frais. Je me positionne sur le bord de la route et attends un bus qui viendrait de
Maputo..il y a déjà plusieurs personnes. On se lève tôt en Afrique. Le hasard veut qu'un Toyota 4x4 flambant neuf se soit arrêté à proximité. Je m'adresse au conducteur, lui explique ma destination. Il accepte de m'emmener moyennant 500 Metzical. C'est moins cher que le bus et bien plus confortable. Je n'hésite pas une demi- seconde et me voilà assis confortablement, prêt pour absorber les 500 kms de route jusqu'à ma destination.
Il n'est pas encore 7 heures. Si tout se passe bien j'arriverai à Vilankulos vers 13 heures.
Une véritable aubaine.!!
La route est en bon état et le paysage, sans être exceptionnel, reste des plus agréables.
Palmiers et quelques baobabs. Une forêt peu dense. De nombreux et jeunes écoliers sur le bord de la route.
On enfile les kilomètres sans problème et vers 13 heures mon chauffeur me dépose à une croisée de chemins. C'est PAMBARA.
A droite ma destination.. Lui continue tout droit, vers
Beira, 500kms au nord et moi, il me reste une vingtaine de kms pour atteindre mon but.
Je me poste, une fois de plus, sur le bord de la route, plutôt déserte.
La chance me sourit à nouveau. Rapidement, un pick-up qui ramène des ouvriers des champs s'arrête pour me prendre et une demi- heure plus tard moyennant une somme modique, me voilà au centre de
Vilankulos.
Il ne me reste qu'à trouver un hôtel convenable à un prix abordable. Ce n'est pas le plus simple. Je l'ai déjà évoqué, les prix de l'hôtellerie au
Mozambique sont incroyablement élevés. Bien trop élevés pour le niveau de prestation offert.
Les premiers hôtels que je découvre offrent des chambres entre 80 et 100 euros.
C'est un peu la norme de prix mais nettement au dessus de mon budget.
Un " local" qui parle un peu anglais m'indique une adresse pas chère.
Le "
Dercia Motel". Je m'y rends. C'est effectivement pas très cher mais très " local"...!
Cela fera mon affaire. Au moins pour cette nuit.
La chambre est petite et les sanitaires et douche sont sur le palier.
Pas très grand et vraiment spartiate.
Bonne surprise, le matelas est plutôt bon. Mauvaise surprise, ça gueule dans les environs..
J'ose espérer que cela s'arrêtera cette nuit sinon.. Même avec une tonne de boules Quiès dans les oreilles, il me sera impossible de fermer l'œil.
Je pose mon sac, trouve un petit resto où on sert le désormais incontournable 1/2 poulet riz- salade. J'ai une petite overdose de poulet. J'en mange chaque jour et à chaque repas depuis mon arrivée dans ce pays. !! Mais là, je n'ai rien mangé depuis hier soir.
Puis, j'essaye, comme chaque jour de trouver un spot WiFi.
Ça commence très mal car ici, comme dans les précédentes villes, ils ne semblent même pas comprendre le sens du mot.. Une Sud africaine a entendu ma conversation et elle m'indique un lieu où, parait- il, je vais trouver mon bonheur. Le "
Kilimandjaro Café." Je m'y rends.. Divine surprise, je suis accueilli avec le sourire par un couple de Sud Africains qui me confirment qu'ils ont le Wifi et que cela fonctionne.
Je teste immédiatement à l'aide de mon IPad. Youpi... Ça marche.
-32 mails en attente d'être lus et tous les miens qui vont pouvoir partir. Super..!
Je me commande un cappucino, excellent au demeurant pour 50 mtz, et m'attelle au tri et à la lecture de tous mes mails.
J'actualise toutes mes données et aussi celle du "Monde" que je consulte théoriquement chaque jour.. Parfait. J'aurai de la lecture ce soir.
La nuit tombe vite. Vers 17 h30 le jour décline rapidement. A 18 heures il fait nuit noire.
Le café ferme ses portes avec l'arrivée de la nuit.
Je n'ai toujours pas vu la plage qui se trouve pourtant toute proche. Ce sera pour demain. Je n'ai que ça à faire.
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Saint.