C'est reparti !!!
Vendredi 05/12
Départ vers les chutes de Wyelangta par Philips track. C'est un petit détour. Le temps est couvert avec des nappes de brouillard et des averses. Balade de 20 mn dans une magnifique forêt de fougères arborescentes et d'eucalyptus.
Déjeuner sur le parking puis route vers Port Campbell NP. Très fréquenté, des bus sans arrêt et on y parle toutes les langues mais c'est magnifique. Superbe !
En fin d’après midi, la foule disparaît et nous trouvons un parking isolé. Pas de vue mais c'est tranquille et aucun panneau n’interdit de dormir ici. Parfait. Le vent se lève et la température qui n'a guère dépassé les 15° dans la journée chute encore. Le ciel se couvre de nouveau et il n'y a pas de "coucher de soleil somptueux" comme j’en rêvais en préparant ce voyage...
Samedi 06/12
Au menu d’aujourd’hui : pluie, ciel uniformément gris blanc et vent très fort. Il fait 13°. Les violentes rafales rendent la conduite difficile et la beauté des paysages se perd de plus en plus dans le brouillard. Mais j'adore cet endroit. Nous loupons beaucoup de points de vue pour cause de brume.
Puis notre route quitte cette magnifique côte pour se diriger vers les
Grampians et c'est plat à l'infini, des champs, des vaches et des moutons. De la pluie et du vent aussi.
Les campings sont rares et chers (38$) et il faut réserver par Internet ou au point i de Hall Gaps exclusivement. Comment faire quand on n’a pas Internet, qu’on vagabonde au gré de l’humeur sans programme bien précis et qu’on arrive après la fermeture du point i ??? Nous remontons donc tout le parc sans pouvoir nous arrêter et comme nous ne redescendrons pas, et bien c’est râpé pour le sud du parc ! Je précise qu’il est prévu une amende de 2 000 A$ si on campe en dehors d’un camping.....
Ah le bon vieux temps de la confiance et de la liberté : on remplissait une petite fiche sur une enveloppe dans laquelle on glissait l’argent et on mettait le tout dans une boîte.
Au point i une charmante dame m’explique toute la tarification compliquée des campings puis finit par me conseiller d’aller à 10 km au nord par la piste du Mont Zéro où s’en trouve un gratuit (avec pour seules commodités des toilettes sèches, de l’eau de pluie et un robinet d’eau de creek non potable). Formidable !
Le site est vaste et isolé, bien mieux que le camping du centre ville au bord de la route ! Et pour changer, on est sous de grands pins. Bref, on est bien ET en cette fin de journée, le soleil revient !!!! En plus, on a croisé 2 kangourous sur la piste.
Dimanche 07/12
Ce temps de chiotte continue. Ciel blanc, de la bruine par moments. Malgré tout on va à la grande cascade. Lugubre : tout a brûlé récemment et un corbeau tout noir, perché sur une branche calcinée hurle son désespoir dans la grisaille. Heureusement nous découvrons de belles fleurs.
Dur, dur les marches pour descendre au pied de la cascade. Dire qu’il faudra les remonter ! J'ignore encore que je pousserai le perfectionnisme jusqu'à y redescendre quand la lumière sera bonne.....
En arrivant au village nous évitons de justesse un kangourou. Puis petite balade cool autour du grand centre culturel.
Puis retour à notre camping où il n'y a pratiquement plus personne. Bref, malgré le temps une belle pêche de photos !!!
Lundi 08/12
Piste avec le traditionnel kangourou toujours au même endroit et chasse aux Cacatoès dans le camping payant.
Comme le temps s’améliore, j'attaque THE PINNACLE. Une montée pratiquement toute en escaliers de 400 m de dénivelé faite en 1 h 40. Merci d’apprécier la vue même si elle est moyenne car j’en ai bavé !!!!
Enfin déjeuner sous un beau soleil et une température bien agréable. Passe alors un machin antédiluvien :
Comme il fait beau, retour à la cascade, parfaitement exposée cette fois.
J'en ai plein les pattes et hésite à descendre mais bon. Je me demande comment seront mes jambes demain...
Au retour on croise plein de kangourous mais on est tellement crevés qu'on ne s'arrête même pas !!!
Comme l'eau devient problématique, on en fait bouillir une grande gamelle pendant 20 mn, du creek. Elle est marron mais pour la toilette et la vaisselle ça ira bien !!!! Un Dingo passe pas loin.
Mardi 09/12
Ce matin le ciel est toujours d'un bleu profond qui réchauffe le cœur. Nous quittons avec regrets notre beau petit camping, avec le réservoir d'eau au plus bas mais il en reste toujours !
Sur la route, nous croisons plusieurs kangourous puis allons faire une petite marche au cours de laquelle on est censés voir plein d'oiseaux multicolores, je cite. Rien à part ce lointain cacatoès.
Puis déjeuner au bord du lac et nouvelle petite promenade près de Halls Gap le long d'une rivière encore à sec et encore au milieu d’arbres portant des traces d'incendies...
Puis c'est le retour dans une région d'élevage toute plate et très sèche. Encore beaucoup de maisons très pauvres à la peinture écaillée et aux tôles rouillées. Mais les églises sont toujours aussi nombreuses.
Par un petit détour, nous trouvons difficilement un camping vieillot au bord du lac Learmonth presque complètement à sec. Plein d'eau, enfin, vidange du WC et bref nettoyage du cc un peu poussiéreux avec toutes ces pistes.
Voilà, c'était bien. Gérard a envie de partir maintenant pour une quinzaine de jours dans le désert.... En tout cas la perspective de passer plusieurs jours à
Melbourne ne nous enchante pas du tout. A ce sujet, je précise que nous nous y sommes pris moins de 2 mois à l’avance pour louer le cc et ça a été très difficile. D’où ces 3 jours de battement à
Melbourne.
Mercredi 10/12
Ce matin il fait un gris en accord avec nos humeurs. La nuit a été particulièrement froide. Grand nettoyage du cc et rangement des bagages. On est chargés comme des mulets ! Puis la route.
Ballarat ? On ne s'y arrête même pas ! C'est une grande ville industrielle et sans charme, les bâtiments anciens sont noyés dans la circulation et il y a même des parcmètres !!!
Sans le GPS, il aurait été impossible de se dépêtrer pour rendre le cc. Des autoroutes dans tous les sens, puis des rues, ça tournicote, de la folie. Enfin nous arrivons à bon port et Gérard peut enfin souffler... Restitution éclair, taxi, hôtel...
Jeudi11/12
Ah que la ville est bruyante et épuisante. Enfin, on fait nos courses... Ensuite, il faut vider le grand sac et tout faire rentrer dans la valise. Opération commando !
Vendredi 12/12
Le matin réveil un peu mou. Après hésitations on profite de ce temps magnifique pour aller au zoo photographier les papillons. Nous avons horreur des zoos, de ces pauvres animaux se morfondant tristement derrière des barreaux et ne souhaitons aller qu’à la maison des papillons sans rien voir d’autre.
Longue virée en tram après recharge de la carte. Pour circuler en tram dans
Melbourne, il faut acheter une carte qui coûte 6 A$ puis on la charge pour les trajets qui coûtent 4 A$ au minimum. Nous trouvons que c’est cher...
L’entrée côté arrêt du tram se trouve à l’opposé des papillons et nous devons tout traverser. Beaucoup d’animaux stressés, solitaires, il me rend malade leur super zoo. Après une interminable errance on finit enfin par trouver les papillons.... Peu de temps avant la fermeture car c’est très mal indiqué et nous ne comprenons rien au plan....
Retour à l'hôtel puis bon dîner au restau.
Samedi 13/12
Les valises sont pleines à craquer. A 10 h la navette nous récupère.
A l'enregistrement, panique. Ma valise pèse 24,5 kg pour 23 maxi autorisés. Et ça se
corse encore plus car ici ils pèsent aussi les bagages à mains. Comme je l’ai dit, le chef d’escale appelé en renfort sera charmant. Mais ça pose un réel problème pour lequel nous n'avons pas de solution car le matériel photo ne peut évidemment pas voyager en soute !
Arrivée tranquille à la maison où il fait une chaleur accablante.