Bonjour,
Les personnages :
Le chauffeur de taxi = filou qui a tout pensé avant et assez finement.
Julien mon fils = routard très avisé.
Moi – même routard expérimenté depuis 45 ans.
Istanbul est un de nos voyages préférés.
Nous y étions une semaine en mai 2014. Nous y retournerons.
Sur 50 taxis - et tous sympas-, un seul nous a posé problème :
Avec mon fils, on monte dans le taxi et on comprendra plus tard que le conducteur se débrouille alors pour qu'on monte tous deux à l'arrière. Puis il a toujours une main sur son levier de vitesse. De manière à ce qu'on ne voit pas le chiffre de la catégorie du taxi. En fait il a allumé le chiffre 3 alors que les taxis roulent avec le chiffre 1. Et nous de l’arrière on ne voit que le cadran supérieur où défilent rapidement les Livres Turques.
Il ne prend pas le chemin le plus court. Ça on le capte tout de suite. On comprendra – encore – après, qu'il se débrouille finement pour laisser son taxi dans une file d'embouteillage quand on descend. En ne le rangeant pas sur le bord de la route.
Julien lui donne un billet de 100 TL et une demi seconde après il dit, voix calme et tranquille en anglais : « Excusez-moi Sir vous m'avez donné 20 livres, la course est de 35 livres turque etc. De sa main au dessus de la banquette dépasse un billet de 20 livres. On sent l'arnaque mais on peut pas la prouver. Je me jette en avant pour regarder son autre main : rien, on peut rien prouver et on pensera plus tard que la subtilisation a eu lieu immédiatement en moins d'une demi seconde.
Moralité : (?) :
C'est le passager assis
devant qui paie.
Payez en petites coupures.
Au moment de donner le billet, DITES à voix haute : « I give you one hundred turkish livres ».
Et quand vous passez une semaine extraordinaire, gardez quand même un brin de vigilance.
Nous on retournera à
Istanbul et d'ici-là ils auront bien trouvé autre chose pour nous filouter. Mais c'est un incident dans une très belle semaine, et on en rit aujourd'hui.
Istanbul par Piriac :
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