Vovan avocat francophone en
Thaïlande
Pas facile un divorce avec une Thaïlandaise !
Pour récupérer une partie de mes fonds, j’ai cherché un avocat francophone sur le site de l’ambassade de
France à
Bangkok.
Parmi d’autres, les réponses du cabinet Vovan & Associés-
Bangkok Lawyers m’ont plu et, c’est le seul à proposer un devis.
Nos rapports par courriels ont été bons, jusqu’à ce que...
D’abord, j’ai été mis en contact avec un avocat thaïlandais, M Julalk. Il écrivait dans un Français passable.
Bien sûr, ils ont demandé les documents et les preuves en ma possession. Ils ont trouvé mon dossier correct, avec juste quelques remarques sur les faiblesses.
Ils m’ont proposé un devis pour une conciliation à l’amiable en estimant que nous pourrions aller devant un juge si la partie adverse refusait de reconnaître mes droits.
Donc, M Julalak a téléphoné à mon ex-famille pour négocier. En vain...
J’ai eu des doutes quand ils m’ont proposé un devis de six cents euros en plus pour demander à un avocat à
Udon Thani d’aller chercher un extrait du cadastre (600 km de
Bangkok). (600 euros = six mois de salaire d’un ouvrier) !
Devant ma réticence, ils ont affirmé ne pas en avoir besoin pour la négociation, mais que ce serait indispensable pour un procès.
M Julalk me donnait des comptes rendus très brefs : Refus de reconnaître m’avoir signé des documents, beau-père qui prétend que l’argent m’avait été envoyé lors de la vente de la maison... Rien sur les réactions de la partie adverse, sur la crainte d’un procès...
Enfin, la partie adverse téléphone directement à leur avocat judiciaire Monsieur Warasart pour avouer que la maison avait été vendue mais qu’il n’y avait plus d’argent ! Pourquoi ne pas téléphoner à M Julalak qui négociait avec eux ? Les cabinets de conciliation et juridique sont séparés. La preuve ? J’avais demandé un autre courrier pour préciser que nous pourrions aller en justice, M Julalak m’avait répondu : « Veuillez noter que nous avons basé cette lettre sur le cabinet qui s’occupe pour la conciliation entre les parties mais qui n’est pas le cabinet juridique. » Lettre qu’ils ont facturée et qu'ils n’ont jamais envoyée.
Plus d’argent ! mais je pensais pouvoir aller en justice pour demander la vente de leur maison pour obtenir un remboursement ne serait-ce que partiel.
Tous les quinze jours, mon ex prend notre fille pour le week-end. Suite aux procédures en
Thaïlande, elle faisait la gueule. Ce week-end là, elle était radieuse et souriante !
Étrangement, chez Vovan le ton avait changé ! Est-ce que les relations ont joué ? Ou un dessous-de-table ?
M Julalak m’écrit : « Comme convenu depuis le début, si vous allez à la cour, vos arguments ainsi que vos documents ne sont pas en atout. »
Pas un atout ! Mais quelques semaines auparavant cela semblait jouable.
En réponse je m’étonne que mes documents n’ont plus de valeur.
C’est M Frederic Favre qui me répond d’un ton acide : « Dans ce contexte, évidemment que nous négocions depuis le début, avec toute notre énergie et notre motivation, sachant que votre dossier aurait beaucoup de mal à être présenté et être soutenue devant une cour. D’ailleurs nous n’envisageons pas de poursuivre notre assistance si vous décidiez de franchir ce pas. »
Pas de réponses à mes questions sur les réponses de la partie adverse, je reçois des informations complémentaires dans un excellent français signé Julalak.
En retour, je signale qu'en fonction des documents fournis, leur réponse a été inappropriée.
Surprise ! Une semaine plus tard, dans son français hésitant, Julalak écrit : « Nous ne pouvons pas travailler si nous n’avons obtenu les éléments de votre part. Nous pensons que vous êtes intelligent et conscient ce que vous avez fait. Nous vous avons assisté exactement ce que nous avons indiqué dans notre proposition de service. Nous réservons ainsi nos droits de garder les prestations qui ont été payé. »
J'interprète cela comme une reconnaissance qu'ils sont incompétent et malhonnêtes !
Je conserve précieusement nos échanges écrits et je peux en faire copie à ceux qui le désirent.