Bonjour Mac,
Réciproquement, merci pour ta réponse. En fait, c'est tout à la fois décevant de réaliser qu'après tant de sacrifices et d'efforts que nous n'arrivions pas à se trouver un emploi dans notre domaine et pour ma part, encourageant de voir que je ne suis pas seule dans cette situation. À vrai dire, c'est vraisemblablement la même réalité pour plusieurs finissants de ma cohorte de cette année, quelques un sont retournés travailler dans leur ancien domaine faute de job. Pour les autres, ils sont pour la plupart sur le chômage en ce moment. Or, plusieurs questions demeurent sans réponse. Ne lisait-on en gros titre « Quand l’offre ne satisfait pas la demande : Pénurie de main-d’œuvre et enjeux dans le secteur des sites contaminés » à voir sur
www.eco.ca/pdf/contsites_rpt_08_fr.pdf ou « Qui s’occupera de la décontamination? Besoins en main-d’œuvre au
Canada pour l’assainissement et la réhabilitation des sites contaminés » à voir sur
www.eco.ca/pdf/ECO_ConSites_Final_FR.pdf ou bien encore « Une industrie anti-récession... les entreprises qui recrutent manquent de main-d’œuvre spécialisée, etc. » pas plus loin qu’en octobre dernier sur Jobboom, à voir sur
carriere.jobboom.com/.../09/11355466-jm.html
Mais où sont donc tous ces dits emplois??? Depuis le mois de juin et ce, à temps plein, je scrute les Jobboom, Monster, Workopolis, Emploi-
Québec, les journaux, sites d’entreprises, Eco-
canada, etc. C’est vide, en tout au plus une quinzaine d’emplois depuis Juin sur l’ensemble de ces sites! La bible demeure
www.icriq.com/fr/ où de là, j’ai fais parvenir mon C.V. à plus de 25 employeurs potentiels du domaine de l’environnement dans la grande région de
Montréal mais je n’ai jamais eu un seul retour d’appel malgré mes nombreuses relances, ni entrevue, ni de réponse courriel..!! Rien. Niet. Que se passe-t-il au juste??? N’étais-ce pas une soit disant industrie anti-récession? Quelqu’un aurait une réponse?
Aujourd’hui je suis face à cette triste réalité au point où je songe sérieusement, tout comme toi Mac, à m’expatrier pour qu’enfin je puisse réaliser mon rêve qui est, hé oui, simplement travailler dans mon domaine (Caractérisation, décontamination et réhabilitation des sites contaminés, Phases 1-2-3, l’assainissementdes sols, des sédiments et eaux souterraines...). Après toutes mes démarches de recherche d’emploi et de cette expérience, j’en suis arrivé à la même conclusion que toi. La majorité des employeurs exigent un niveau d’anglais qualifié « très bon ». Par contre, avec un anglais plutôt faible, je suis loin d’être bilingue. Ainsi une nouvelle réalité resurgie: comment arriver à se trouver un travail dans un domaine contingenté alors qu’on ne maîtrise pas la langue du pays? Malgré toute notre bonne volonté, crois-tu qu’il serait possible de se frayer un chemin et d’y trouver notre place? Et toi, comment conçois-tu cette réalité?
Merci de votre attention Mac
Au plaisir de vous relire
M.H.