En 2010, j'ai fait en parti le Camino Francès à partir de
Burgos, après m'être résolu, à caue de problème de santé, à terminer mon premier projet qui était de parcourir la Via de
la Plata. Sur cette voie, les hébergements ouverts sont rares au mois de février et en mars.
Quand je suis arrivé à
Burgos, il grésillait. C'était vers la mi-mars. J'ai rencontré plusieurs pélerins qui étaient partis de Puy en Velay, de
Arles et même de
Vézelay, voire de
Suisse. Ils m'ont raconté que la traversée des Pyrennées avait été difficile mais sans plus. Au mois de mars à partir de
Burgos, je n'ai pas eu de problème à trouver de l'hébergement à chaque étape. Bien entendu, toutes les auberges ne sont pas toutes ouvertes mais à ma souvenance il y avait une offre d'hébergement pélerin dans chacun des villages que j'ai traversés.
C'est sûr qu'il n'y avait pas toujours du chauffage... selon mes normes à moi même dans les hôtels eureopéens, les casas rurales et autres le chauffage est inexistant. En fait, le chauffage, c'est une vraie farce... c'est à se tordre de rire. Avec un bon sac de couchage et les couvertures offertes il n'y a pas de problème.
Cependant, il y a toujours eu de l'eau chaude partout. J'ai connu deux tempêtes de neige: Foncedabon (Dimanche des Rameaux) et au O Cebreiro en avril (une semaine après Pâques). Malgré toute l'inquiétude que cela peut développer, j'ai apprécié ces moments et je recommencerais demain.