Ninou98 · 10 octobre 2010 à 23:39 · 409 photos 136 messages · 21 participants · 32 822 affichages | | | L’ Egypte, j’en rêve depuis si longtemps. Le Grand petit à petit a été conquis par mon rêve.
En 2005, nous avions privilégié le sien : Les paysages de l’Ouest américain. Après « les évènements » de 2003 comme il dit, les USA nous paraissaient plus « safe » et nous avions remis l’ Egypte à plus tard.
23 septembre
Aujourd’hui c’est le jour J. Nous avons choisi de faire ce voyage dans des conditions de confort et de luxe auxquelles nous ne sommes pas vraiment habitués, ce qui implique un budget pharaonique. Nous sommes passés par Comptoir des Voyages, une sorte de filiale de Voyageurs du monde.
Notre avion est à 15h45, l’aéroport de Roissy à 90 km. Mais la France est en grève et nous prenons une énorme marge de sécurité. Contrairement à ce que nous imaginions, aucun embouteillage, ça roule comme un dimanche et nous arrivons à l’aéroport à 9h .
Nous profitons de ces longues heures d’attente pour « réviser », le Grand dans le Routard, moi dans le Guide Bleu, puis on échange. Petite, j’adorais les longues escales entre le départ et la Corse. On allait sur les terrasses, le bruit des avions était assourdissant et on les regardait s’envoler en frissonnant dans le vent chaud. Aujourd’hui on ne voit plus rien et Roissy 1 est vraiment un aéroport très laid. Le Grand se réjouira quand même quand nous croiserons Sophie Favier qui est jolie comme un cœur et beaucoup moins boulotte qu’elle le parait à la télévision.
Nous voyageons sur Egyptair. Les horaires sont parfaitement respectés et nous atterrissons à 21h20 comme prévu. Le nez collé au hublot, il me semble que nous survolons Le Caire depuis longtemps, la ville est gigantesque, on le sait on l’a lu. Mais je n’imaginais pas que c’était à ce point là !
Karim, notre accompagnateur Voyageurs du Monde, nous attend en bas des escaliers roulants. Une pancarte portant notre nom bien en évidence. C’est un jeune homme charmant. Nous récupérons nos bagages et nous faisons la connaissance de notre chauffeur pour nos 3 jours au Caire. Il se présente, je comprends Ousseilla. Ce n’est pas tout à fait ça : Oussama, comme Ben Laden, précise-t-il. Entre cette précision et la circulation du Caire, je suis terrorisée. Je suis en panne de cigarettes et je demande à Karim de s’arrêter pour en acheter. Oussama se dévoue pour y aller. Je le remercie d’un « choukren » nouvellement entré dans mon vocabulaire et il me répond « avoine » ou du moins c’est ce que je comprends, outrée que le chauffeur se permette une telle familiarité en me disant que je fume de l’avoine ! En fait il m’a juste répondu leur « de rien » qui ressemble un peu à « avoine ».
L’arrivée à l’hôtel Longchamps est assez... euh... comment dire « étonnante », oui... on va dire comme ça. Quand nous avons préparé notre voyage, nous avons choisi au départ le Marriott. Notre « conseillère » nous avait rappelés quelques jours plus tard pour nous rediriger vers cet hôtel de charme. Personnellement, le charme je le cherche encore.
Le bagagiste insiste pour emmener nos sacs pas vraiment lourds et sur roulettes... Le couloir fait bien 20 mètres de long, on imagine que nous devons être à l’étage au dessus et qu’il y a des escaliers à monter. Que nenni, il s’arrête 15 mètres plus loin, et tend la main pour le bakchich. Ca commence...
On nous installe dans une sorte de cellule où l’on a à peine la place de tourner autour du lit, la salle d’eau est microscopique, la douche ne fonctionne pas et la minuscule fenêtre donne sur une espèce de cour (pour ceux qui seraient tentés d’y aller un jour, refusez la chambre 14). Mais il parait que les chambres sur rue sont très bruyantes. Au Caire, ce n’est pas vraiment étonnant, c’est bruyant partout. Il nous faut donc nous estimer heureux...
Au bout de 5 minutes on étouffe dans cette chambre minuscule et nous décidons d’aller nous promener. La rue est sombre et pleine de voitures qui klaxonnent interminablement. Les trottoirs (très hauts) sont complètement défoncés et nous devons choisir entre le risque de nous casser une cheville en marchant sur le trottoir ou de nous faire écraser par un « Fangio » cairote en marchant sur la rue.
A quelques mètres de l’entrée notre hôtel « de charme », je pense au p’tit jeune HD de voyage forum et je prends deux photos, rien que pour lui :
Nous faisons un petit tour du quartier. Malgré l’heure tardive, il fait très chaud. Tous les magasins sont fermés (on est jeudi soir, c’est leur début de week end à eux). Tout est sombre, les magasins sont fermés. Seules les rues semblent vivre, elles grouillent de voitures hors d’âge dans lesquelles seul le klaxon semble fonctionner, les phares ou les clignotants ici ce doit être en option et ils ne sont pas nombreux ceux qui ont décidé de faire cette dépense. Heureusement, nous trouvons une épicerie de quartier pour faire le plein d’eau et une pharmacie ouverte, Le Grand a besoin de médoc pour soigner une extinction de voix carabinée.
Retour dans notre cellule. Je me passe sur le visage un coton à démaquiller avec de la lotion pour me rafraîchir et je constate avec horreur que je suis toute grise ! Je comprendrai mieux demain. Pour le moment nous n’avons vu Le Caire que la nuit sous de jolies lumières orangées et la nuit, on ne voit pas la poussière...
Nuit entrecoupée de coupures de la clim parce qu’il fait trop froid, puis de remise de la clim parce qu’il fait trop chaud. Impossible de régler cet engin ensorcelé et bruyant.
24 septembre
Les petits dèj sont copieux et bons. Je vais sur la terrasse m’en fumer une petite. La vue est glauque. Des ruines d’immeubles, des immeubles en cours de construction, à droite un immeuble d’habitation qui a du être blanc un jour, mais c’était il y a longtemps... Et la terrasse est d’une saleté repoussante, je fumerai toutes mes cigarettes du soir et du matin, une fesse à peine posée en équilibre sur le bord d’un coussin (je découvrirai le dernier jour qu’il y en a une autre de l’autre côté un peu plus accueillante et plus propre).
Notre guide Nabila vient nous chercher à 9 heures comme prévu et nous retrouvons Oussama qui va nous conduire jusqu’à Saqqarah. Oussama nous fait traverser Le Caire en déployant des trésors de douceur (ralentissements doux pour passer sur des ralentisseurs démesurés ou sur les nids de poule qui ressemblent à des nids d’hippopotames) et d’habileté pour parvenir à se frayer un chemin entre ces hordes de voitures déchaînées.
En chemin, Nabila nous rappelle très discrètement que si nous voulons acheter des papyrus ou des tapis, elle peut nous conduire dans des endroits de confiance. Nous déclinons. Je lui explique que des papyrus, nous en avons, rapportés par des amis qui ont fait le voyage et que pour rien au monde, je n’irai voir des enfants travailler à nouer de leurs petits doigts les fils même soyeux des tapis. Nous ne serons plus enquiquinés à ce sujet pendant le reste de notre séjour au Caire, ce qui est une vraie performance d’après ce que l’on sait des guides égyptiens.
A l’entrée du site, Oussama descend de voiture et va nous chercher deux brins de basilic. Nous comprendrons très vite sa délicate attention. L’odeur, dans les mastabas, est parfois un peu forte...
Il y a deux mastabas particulièrement remarquables à Saqqarah. Celui de Mérékouka immense que nous ne pourrons pas visiter (fermé ? temporairement ?). On ne saura pas.
Nous commençons notre visite par le Mastaba de Kagemni. Photos interdites.
On entre par une sorte de petit vestibule, orné de bas-reliefs montrant des oies dodues joliment colorées d’ocre et de pourpre. Puis on pénètre dans une salle de belles dimensions. Le toit est supporté par trois colonnes (ou piliers différence ?). Le plus grand mur, orné de hauts-reliefs est un vibrant hommage au Nil : on voit différents poissons, des grenouilles, des canards, des hippopotames et même un crocodile, puisqu’à l’époque il y avait encore des crocodiles sur les bords du Nil. Aujourd’hui « ils sont partis, n’en parlons plus ».
Même si les photos sont interdites, certains parviennent à en prendre, heureusement sans flash. Donc, avec l’aimable autorisation de X
Le petit mur est plutôt dédié au plaisir de l’œil des garçons. Quelques jolies jeunes femmes en robes transparentes dansent pour le bonheur du défunt. Ca a l’air un peu c... de dire ça mais les sculptures sont tellement réalistes, tellement bien conservées que l’on « voit » vraiment la transparence des robes et les gestes élégants des danseuses. On longe ensuite un petit corridor où une magnifique sculpture représentant Kagemni est très bien conservée. On le voit sans difficulté malgré la pénombre. Beau mec quand même ! La salle suivante est la salle d’accès au puits dans lequel a été glissé le sarcophage de notre pauvre Kagemni avec une fausse porte, par où reviendra son Ka après les cérémonies. Ouf, il est sauvé il pourra accéder grâce à cette porte à la vie éternelle. Et au vu de toutes les offrandes gravées sur les murs, il ne manquera de rien pour l’éternité.
Le gardien du mastaba, à la sortie, tend la main à un bakchich bien mérité. Ben il nous a quand même fait un beau sourire édenté. Ca a un prix...
Nous « admirons » la pyramide de Téti sorte de grosse masse de cailloux écroulée et nous renonçons à y pénétrer, redoutant l’un et l’autre la crise de claustrophobie qui ne manquerait pas de nous étreindre à l’intérieur et sous un tel amas.
Le site de Saqqarah est immense et nous retrouvons Oussama qui commence à devenir notre pote. Il a pu mettre la voiture à l’ombre pendant notre visite du mastaba et dès qu’il nous voit au loin il démarre la voiture et la clim à fond. Ca fait du bien. Il nous dépose quelques minutes plus tard devant le complexe de Djéser.
La salle hypostyle remarquablement conservée malgré qu’elle n’ait plus de toit est malheureusement in-photographiable, à aucun endroit je n’ai pu trouver un angle de prise de vue satisfaisant.
Manifestement, Elodie elle aussi a eu du mal :
Après avoir admiré les colonnes, nous débouchons sur une immense place où trône au centre la fameuse pyramide à degrés construite par Imhotep. Il était « multicartes » le célèbre Imhotep : Vizir, médecin, architecte et génial inventeur. C’est lui qui inventa, après quelques tâtonnements, le principe de la pyramide et surtout il préconisa l’utilisation de la pierre de taille. C’est donc, en quelque sorte, grâce à lui que nous pouvons admirer aujourd’hui toutes ces merveilles.
Il y a tant de choses à voir que j’en oublie mon appareil photos. De toutes façons, comme vous pouvez le constater, le soleil tape fort et tout semble écrasé, fade. Et puis Nabila qui domine parfaitement le sujet attire notre attention sur les sculptures remarquables et ne nous laisse pas beaucoup de temps pour photographier : la frise de cobras, les maisons du Nord et du Sud, le temple funéraire et le serdab, sorte de pièce surélevée entièrement fermée sauf deux trous à la hauteur des yeux du roi. Une fois mort, il pouvait encore communiquer avec le monde des vivants grâce à ces deux trous.
Très, très belle visite. Intéressante mais déjà très chaude et il est encore tôt.
Nabila nous propose de visiter le plateau de Guizeh dans la foulée avant d’aller déjeuner. Nous approuvons, pas vraiment certains qu’avec cette chaleur, nous parviendrions à nous bouger après un repas.
Les pyramides. De loin je me dis « ce n’est que ça ? » un peu déçue. On arrive par la ville et les faubourgs grignotent du terrain. Il y a des constructions pratiquement aux pieds des pyramides, elles semblent écrasées par les immeubles qui bordent le site à l’est. Quand on arrive plus près, elles sont là, gigantesques. Le soleil nous tape sur la tête malgré nos chapeaux et nos lunettes bien noires. Je ne veux qu’un peu de fraîcheur et d’ombre et je reste insensible à cette pyramide seule Merveille du monde de l’antiquité encore debout. Le Grand de son côté s’éclate. Il est sous le charme. En bon matheux, il se souvient de tous les calculs faits depuis que Napoléon s’est trompé dans son calcul de nombre de siècles. Par exemple, le mur que l’on pourrait construire autour de la France si l’on utilisait les pierres des pyramides, et il y en a d’autres dont je ne me souviens même pas. Il est content et j’adore quand il est content. Tant pis pour moi si je ne sais pas apprécier les belles choses sous prétexte qu’il fait un peu chaud et que j’ai faim.
Derrière la Pyramide de Khéops, nous découvrons le Musée de la Barque solaire. Le bâtiment qui abrite cette merveille est assurément hideux et je comprends que certains amoureux de l’ Egypte refusent obstinément d’y entrer mais ils ont tort. Je me souviens quand, dans les années 70, on parlait beaucoup de cette barque découverte une quinzaine d’années plus tôt. Il avait fallu beaucoup de patience et d’imagination pour parvenir à assembler les 1224 morceaux de bois retrouvés au fond d’une fosse au pied de la pyramide de Khéops. Nabila nous explique que le plus gros « morceaux » mesurait 25 mètres, le plus petit une vingtaine de centimètres. Beau puzzle !
Le résultat est là : Revigorée par la fraîcheur du musée climatisé, nous allons faire une petite caresse au Sphinx. Tout ce que vous avez lu sur lui est vrai. Il est beaucoup plus petit que les pyramides, contrairement à ce que l’on peut croire sur certaines photos, il a le nez cassé, etc.
Et il a un popotin qui n’est pas sans me rappeler celui des ours de l’ouest américain. Mais j’aurai beau chercher je ne trouverai de chemises de nuit en pilou avec la tête du Sphinx devant et son popotin derrière. Je suis vraiment déçue puisque je m’étais promis d’en offrir une à Revil .
Après quelques photos et quelques gratouillis entre les pattes du Sphinx (ce n’est pas vrai on n’a pas le droit d’y aller, mais j’avais envie de le faire alors... je fais comme si...), nous allons déjeuner.
A Paris, on nous avait dit qu’on déjeunerait au Mena House. L’hôtel de luxe près de Guizeh avec vue sur les pyramides. Nabila semble très étonnée quand je le lui dis et elle reste sur son idée de nous amener chez Andréa Mariouteya. Pas de regrets, le restaurant est très agréable, dans un jardin, ombragé par des tonnelles croulant sous les fleurs. A l’entrée des poulets tournent sur un énorme BBQ, ça sent bon. On a très bien déjeuné. Dans ce restau, ils servent de l’alcool et ils semblent très étonnés que des européens n’en profitent pas et n’arrosent pas leur déjeuner d’une bouteille de vin local. Par cette chaleur ? Ils sont fous !
Au fait est-ce que quelqu’un sait de quel arbre il s’agit ? Il y a plein d’arbres comme celui-ci chez Andréa et Nabila aimerait bien savoir son nom.
Puis Oussama nous dépose à notre hôtel. Après une bonne douche qui fonctionne enfin, nous partons à la découverte du Caire.
Difficile d’aimer cette ville, même si on en a très envie. Tout est sale, la poussière au soleil c’est terrifiant. Tout pègue, comme on dit dans le Midi.
Ici, ils conduisent vraiment comme des frappadingues. La priorité à droite ? Eux pas connaître. Les feux rouges, encore moins. Sans rire, place El Tahrir, à proximité du Musée du Caire donc vraiment dans le centre ville, j’ai vu de mes yeux, un feu passer au rouge, un policier sur le bord sifflait et faisait signe de s’arrêter au flux de voitures klaxonnant pour laisser traverser des passants. Personne ne s’est arrêté, le shérif cairote s’est détourné et s’est éloigné, triste et solitaire.
Certaines voitures sont dans un état vraiment épouvantable. Le contrôle technique doit se passer tous les 100 ans et encore certains doivent y échapper
Souvenir de jeunesse, on se demande comment elle roule encore et pourtant par rapport à d’autres, elle est toute fringante :
Les rives du Nil sont un peu protégées
Il y a de beaux palais
et des quartiers misérables accablés par la pollution
(Photo Elodie)
On dîne rapidement mais très agréablement (pour une fois que le Routard n’est pas à côté de la plaque !) chez Abou El-Sid près de notre hôtel. On passe chez notre petit épicier d’hier qui nous reconnaît et qui nous vend nos bouteilles d’eau avec un adorable sourire.
Un peu plus loin un rat énorme traverse la rue en courant, le Grand fait semblant de rien.
Moi : j’ai bien vu ce que j’ai cru voir ?
Lui : j’espérai que tu ne l’avais pas vu...
On se regarde tous les deux un peu dépités et nous réintégrons notre chambre-cellule dans notre hôtel de charme. Ca ira mieux demain, c’est sûr ça ne peut qu’aller mieux...
A demain Ninou | | Bonjour Ninou,
Toujours aussi agréable à lire . Cela change des grands espaces américains et on a l'impression d'avoir de la poussière sur les bras à la fin de la lecture .
Personnellement j'adore l' Egypte, mais dans les livres. J'ai tellement peur d'être déçu que je n'y suis jamais allé. Et malheureusement ton descriptif me conforte dans mon avis, je ne supporte pas d'être pris pour un pigeon en permanence et qu'on me réclame de l'argent tous les 10 mètres, que tout soit défoncé, cassé et sale n'arrange rien. Mais j'attends avec impatience la suite car j'imagine que le sud est différent.
En tout cas merci de nous raconter ton voyage aussi rapidement
Cordialement
Jean-François | | Eh bien voilà un carnet de voyages où tout est frais dans tes souvenirs! Je n'ai pas l'habitude de commenter des carnets autres que ceux de l'Ouest américain jusqu'à présent mais puisque c'est le tien MCN ...
Comme toi, l' Égypte est une destination qui me fait rêver depuis longtemps. Ces premiers jours au Caire ont du un peu te décevoir et moi mes envies d' Égypte sont pour l'instant un peu calmées! J'espère que la suite de votre voyage aura été plus réjouissante, moins pégueuse et plus dans l'esprit de la grande Égypte antique.
Bises | | Dommage pour le Marriott, oasis au milieu de cette ville un peu folle qu'est le Caire.... Nous avons aimé le Caire et ses contrastes... J'espère que la suite de votre séjour au Caire vous a quand même permis de faire de belles découvertes... à suivre.... | | Bonjour Jean-François,
Toujours aussi agréable à lire .
Merci. Comme j'ai toujours peur de lasser, tu me rassures.
Cela change des grands espaces américains et on a l'impression d'avoir de la poussière sur les bras à la fin de la lecture .
En effet, rien à voir avec "nos" pierres rouges. Quant à la poussière, j'ai l'impression qu'elle s'infiltrait jusqu'à mon cerveau LOL.
Personnellement j'adore l' Egypte, mais dans les livres. J'ai tellement peur d'être déçu que je n'y suis jamais allé.
Ce serait dommage que tu fasses un trait définitif sur ce pays magnifique, ses vestiges somptueux et ses habitants charmants. Attends la suite...
Et malheureusement ton descriptif me conforte dans mon avis, je ne supporte pas d'être pris pour un pigeon en permanence et qu'on me réclame de l'argent tous les 10 mètres,
C'est vrai que c'est pesant. J'avais un gros avantage : Le Grand était là et se chargeait de tous ces problèmes d'intendance
que tout soit défoncé, cassé et sale n'arrange rien.
C'est ce qui m'a le plus surpris. Comment ses bâtisseurs de pyramides et de temples si beaux peuvent-ils aujourd'hui laisser partir tout à vau-l'eau de la sorte ? Un nouveau mystère des pyramides ?
Mais j'attends avec impatience la suite car j'imagine que le sud est différent.
Oui, heureusement
Amicalement, Ninou | | MCT ,
Comme toi, l' Égypte est une destination qui me fait rêver depuis longtemps. Ces premiers jours au Caire ont du un peu te décevoir et moi mes envies d' Égypte sont pour l'instant un peu calmées! J'espère que la suite de votre voyage aura été plus réjouissante, moins pégueuse et plus dans l'esprit de la grande Égypte antique.
Pas de soucis, tu vas voir tout va s'arranger et ton rêve reviendra encore plus grand.
Bises Ninou | | Bonjour Difi,
En effet, Le Marriott - ou un autre hôtel dans le même genre - est un gros regret. Nous y avons déjeuné notre dernier jour au Caire et j'étais plus à l'aise, même si Le Grand a commencé à se moquer un peu de moi.
Je prétends toujours vouloir voir les gens du "cru" au plus près. Installés sur la terrasse du Marriott, il me demandait goguenard si je "sentais" bien les gens, leur vie, etc...
Le contraste avec notre "european way of life" est trop fort pour que la transition se fasse en douceur. J'imagine qu'un hôtel comme le Longchamps peut être sympathique pour ceux qui connaissent déjà le Caire.
D'ailleurs tous ceux qui ont fait la croisière avec nous et qui étaient soit au Sofitel, soit au Marriott ont finalement bien aimé Le Caire. J'imagine qu'en rentrant dans un hôtel clean, aseptisé et calme, on reprend un peu son souffle avant de replonger dans toute cette folie.
Cordialement Ninou | | C'est ce qui m'a le plus surpris. Comment ses bâtisseurs de pyramides et de temples si beaux peuvent-ils aujourd'hui laisser partir tout à vau-l'eau de la sorte ? Un nouveau mystère des pyramides ?
N'as-tu jamais lu Astérix et Cléopatre... | | C'est ce qui m'a le plus surpris. Comment ses bâtisseurs de pyramides et de temples si beaux peuvent-ils aujourd'hui laisser partir tout à vau-l'eau de la sorte ? Un nouveau mystère des pyramides ?
Ah bon? C'est pas les extra-terrestres qui ont bâti les pyramides? | | bonjour ninou
déjà en train de raconter votre voyage super on va se régaler. je suis juste un peu déçue pour toi car tu sembles ne pas avoir trop apprécié le Caire. Ton récit est " tristounet" par rapport à ce que tu nous avais habitués.....moi qui te croyais optimiste 24h/24 et toujours contente ben là ça frise avec la déprime..... Bon je savais que tu n'aimais pas les bêbêtes et que parfois tu avais certaines réactions un peu épidermiques face aux " prédateurs" mais là face au rat ton "calme" me surprend. Tu étais si anéantie que cela ? allez j'attend la suite avec impatience. dis donc tu as eu envie de gratter les pattes du sphynx c'est bien..mais as tu pensé à tous ceux qui t'ont demandé de " l'embrasser pour eux" (MDR Comment t'as fait ?) | | Bonsoir Ninou,
J'aime, j'aime beaucoup le début du récit de ton carnet de voyage... Il met bien en évidence le premier ressenti du Caire que, je pense, nous sommes nombreux à avoir eu. Mais j'ai finalement aimé cette ville grouillante à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, malgré la poussière, la saleté, la pollution, la chaleur et l'extrême densité de la population et des voitures. Mais tu as raison, et la différence doit être de taille : nous étions au Sofitel...
Une petite explication peut-être, ou deux, aux immeubles jamais terminés : selon notre guide Magda, cela permet aux "promoteurs" de faire quelques substantielles économies. Un bâtiment terminé est un bâtiment pour lequel il faut payer des taxes locales, donc on s'arrête avant la fin et l'on est dispensé... Toujours selon Magda, une seconde explication : il y a eu trop de constructions et les jeunes (ou moins jeunes) ne peuvent pas se les offrir, ni à l'achat, ni en location, donc "on" ne peut pas finir la construction...
J'admire tes talents de conteuse et j'attends la suite avec impatience !!! Bises... A demain... | | bonjour ninou
déjà en train de raconter votre voyage super on va se régaler. je suis juste un peu déçue pour toi car tu sembles ne pas avoir trop apprécié le Caire. Ton récit est " tristounet" par rapport à ce que tu nous avais habitués.....moi qui te croyais optimiste 24h/24 et toujours contente ben là ça frise avec la déprime..... Bon je savais que tu n'aimais pas les bêbêtes et que parfois tu avais certaines réactions un peu épidermiques face aux " prédateurs" mais là face au rat ton "calme" me surprend. Tu étais si anéantie que cela ? allez j'attend la suite avec impatience. dis donc tu as eu envie de gratter les pattes du sphynx c'est bien..mais as tu pensé à tous ceux qui t'ont demandé de " l'embrasser pour eux" (MDR Comment t'as fait ?)
Bonsoir ma Cocotte,
Ne t'inquiète pas. La pêche va revenir. Mais c'est vrai que j'ai été surprise (pour ne pas dire déçue) par le Caire, et mon apathie face au rat est en effet très révélatrice de mon état ce soir là. Tu vas voir tout va s'arranger.
J'ai bien évidemment pensé à vous tous aux pieds du Sphinx. En fait, j'ai pensé à vous tout le temps. Devant certains temples, je cherchais déjà mes mots pour vous en décrire toute la splendeur. En photographiant certains paysages sur le Nil ou sur le Lac Nasser je croisais les doigts pour que les photos soient réussies pour vous émerveiller. Je les ai d'ailleurs tellement croisés que j'ai raté beaucoup de photos . Heureusement, la Douce Elodie était là et elle a gentiment mis ses photos sur un site et m'a donné l'autorisation d'aller piocher quand les miennes sont trop tartes .
Je me dépêche parce que j'ai un long texte à poster et plein de photos à charger. Il faut aussi que je trouve le temps de lire les nouvelles des autres ! Quel boulot LOL ! Je n'ai plus une seconde à moi
Bises et beaux rêves d'Ouest Ninou | | Hello ma Belle,
J'aime, j'aime beaucoup le début du récit de ton carnet de voyage...
Merci beaucoup tu es trop gentille.
Il met bien en évidence le premier ressenti du Caire que, je pense, nous sommes nombreux à avoir eu. Mais j'ai finalement aimé cette ville grouillante à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, malgré la poussière, la saleté, la pollution, la chaleur et l'extrême densité de la population et des voitures. Mais tu as raison, et la différence doit être de taille : nous étions au Sofitel...
Oui, je crois sincèrement que dans ce genre de situation, il faut un îlot "à nos mesures occidentales" pour se ressourcer. Mais bon ce n'est pas très grave, si nous avons "raté" Le Caire nous nous sommes bien rattrapés sur le reste.
Une petite explication peut-être, ou deux, aux immeubles jamais terminés : selon notre guide Magda, cela permet aux "promoteurs" de faire quelques substantielles économies. Un bâtiment terminé est un bâtiment pour lequel il faut payer des taxes locales, donc on s'arrête avant la fin et l'on est dispensé... Toujours selon Magda, une seconde explication : il y a eu trop de constructions et les jeunes (ou moins jeunes) ne peuvent pas se les offrir, ni à l'achat, ni en location, donc "on" ne peut pas finir la construction...
Oui, j'ai aussi entendu cette explication qui ne me convainc pas tout à fait.
j'attends la suite avec impatience !!!
La voici, la voilà... Bises douces Ninou | | 25 septembre
Nabila et Oussama sont d’une ponctualité impressionnante. A 8h58, ils sont à l’hôtel pour nous emmener visiter le Quartier Copte, son musée, ses églises, sa synagogue.
Le Quartier Copte ou vieux Caire est un endroit très protégé, interdit à la circulation sauf aux cars et aux voitures de touristes qui déposent leurs hordes puis repartent se garer plus loin. Nos amis qui l’ont visité il y a quelques années se souviennent d’un quartier particulièrement sale et abandonné. Manifestement, il y a eu de gros progrès.
La station de métro du Quartier Copte, construite par les français. Ils nous le disent et le redisent sans cesse. En arrière plan toute l’ambiguïté du Caire. Un immeuble à moitié construit... Les antennes relais sont installées sur le toit mais les fenêtres ne seront peut-être jamais posées et dans quelques années ce sera une ruine moche de plus...
En face le jardin du Musée et ce joli kiosque.
Ce serait sympa d’en faire un dans le même style dans le jardin, non ? J’ai pris la photo à travers les grilles, (interdiction absolue de rentrer les appareils photos).
La visite du Musée Copte est un véritable ravissement. Au rez-de-chaussée, surtout des décors architecturaux (chapitaux de colonnes, frises, etc). Je ne connais pas assez l’art mais il me semble qu’il est assez rare de voir un tel mélange de symboles « païens » et chrétiens. L’ankh de l’ Egypte antique et les croix chrétiennes se côtoient en laissant parfois un peu de place pour la croix de Malte.
Tous les guides parlent du joueur de lyre, il est effectivement magnifique. La représentation de Pan est plus marrante, il a plus l’air d’un satyre et... vais-je oser ? Andiamo... J’ose : sa « flûte » n’est pas celle qu’on lui voit d’habitude (Elodie, toi particulièrement, tu n’as pas le droit de te bidonner LOL).
Trêve de plaisanterie tout est beau dans ce rez-de-chaussée où je regrette vraiment de ne pouvoir prendre quelques photos.
Le premier étage – Tissus et manuscrits – m’intéresse moins, question de goût mais l’environnement est absolument superbe. Les fenêtres sont toutes ornées de moucharabiehs admirablement sculptés et les plafonds peints, très bien conservés et (sans doute) restaurés avec talent, sont de toute beauté.
Ce musée est une vraie merveille.
Juste à côté du Musée, nous visitons l’Eglise El-Moallaqa, Magnifique église à trois nefs dédiée à la Vierge.
Moallaqa veut dire « suspendue » et ce nom vient de sa position, elle a été construite sur les ruines d’une tour de l’ancienne forteresse identique à celle-ci
Le plafond est très original. Ici, théoriquement les églises ont des coupoles. Le plafond de l’église suspendue est, comme à Honfleur (Eglise Sainte Catherine), une double coque de bateau inversée. Sans doute l’évocation de Noé et de son Arche. Elle est très richement décorée : icônes, chaire en marbre vert et blanc.
Nabila est chrétienne copte. En pénétrant dans l’église on s’attend à tout, sauf à un cour d’éducation religieuse. Nous avons beau être tous les deux des agnostiques convaincus, nous l’écoutons avec beaucoup d’intérêt. Son discours est clair, non revendicatif et elle a, quand elle parle de sa religion, cette lumière que l’on trouve dans les yeux des gens profondément croyants. Sans risquer de nous convertir, elle nous a beaucoup émus ce matin-là.
Nous visitons ensuite l’église Saints-Serge et Bacchus. Sans doute l’église la plus ancienne d’ Egypte où la Sainte Famille se serait réfugiée pendant quelques jours lors de sa fuite en Egypte.
Puis nous pénétrons dans la synagogue Ben Ezra. Très différente d’autres synagogues, elle ressemble plus à une église « redécorée ». C’est d’ailleurs certainement ce qui s’est produit. Visite particulièrement bouleversante quand on sait que l’on est dans un pays fortement musulman, même si - officiellement - c’est un pays laïc.
Pour vous donner une idée de la tolérance et du respect religieux des Egyptiens, l’un des couples avec qui nous sympathiserons un peu plus tard, nous expliquera qu’ils ont visité une mosquée. Elle avait juste une écharpe sur la tête, les bras et les jambes couverts. Ils ont pu tout visiter et sont même montés jusqu’en haut du minaret. J’espère qu’elle interviendra ici et nous livrera son témoignage, très intéressant.
Nous flânons dans les rues de ce quartier à l’abri du bruit et de la fureur, puis nous retrouvons Oussama qui doit nous conduire au Musée du Caire. Comme hier, nous avons décidé de déjeuner après les visites. Oussama est tellement gentil que nous décidons de lui offrir les ray-ban neuves que le Grand refuse obstinément de porter sous prétexte qu’elles se sont pas à sa vue. Il est tout fier, notre Oussama et il ne les quittera plus.
Le Musée du Caire mériterait une dizaine de pages à lui tout seul. Je vais vous en faire grâce. Il est exactement comme on le dit dans tous les guides : immense, très fréquenté, en fouillis mais regorgeant de trésors somptueux. Photos interdites, je me contenterai de prendre une photo du bassin devant le musée : papyrus et lotus, les deux symboles de l’ Egypte pharaonique. Impossible d’élargir le plan sans y avoir au moins un touriste en t-shirt à fleur et bermuda à pois !
Nous déjeunons dans un des nombreux Felfela (restaurant de chaîne autochtone) sans aucun intérêt quoiqu’en dise le Routard.
Ce sont les derniers moments que nous passons avec Nabila et Oussama. Pour Nabila c’était prévu. Oussama devait rester avec nous jusqu’à notre départ, mais « ils » lui ont donné une autre mission, nous le regretterons, il est trop sympa notre « ours » cairote. Nous les gratifions, de bon cœur, tous les deux d’un généreux bakchich.
Il est 16 heures passées lorsque nous nous retrouvons seuls. Il nous semble qu’il est trop tard pour partir à la découverte de la Citadelle ou du souk de Khan El Khalili. Dommage, je crois que c’est à ce moment-là que nous avons « raté le coche » et que nous sommes passé à côté du vrai Caire, celui que les autres aiment. Nous passons le reste de l’après midi à flâner les long des rues du côté de la place El-Tarir pour regarder vivre les Egyptiens. En plein centre, ils sont aussi speed que les parisiens, peut-être même plus .
Nous dînons au restaurant Estoril, chaudement recommandé par le Routard 2010 pour ces petits boxes cosy (on arrive dans une grande salle avec des tables bêtement alignées), pour ces petits plats de mezze, qui permettent de goûter un peu à tout (il n’y en a pas un seul proposé au menu), pour le menu en français et le personnel parlant français (entre temps ils ont réimprimé le menu en arabe et en anglais et ils ont oublié tout leur français). Les trois tables occupées le sont par des français, nous rigolons tous ensemble en nous montrant nos Routards à travers la salle.
En sortant, nous nous faisons accrocher par un rabatteur de parfumerie. Nous aurons un mal fou à nous en dépêtrer.
Sur le chemin du retour, nous voyons un jeune policier de la police touristique endormi dans une sorte de guérite sur sa kalachnikov. Nous repasserons deux fois en 20 minutes devant lui, il dormira toujours. Retour à notre hôtel de charme pour la dernière nuit. Ouf demain c’est fini.
Nouvelle nuit de bagarre avec la clim ensorcelée.
26 septembre
Nous avons la matinée pour nous. J’ai repéré hier en passant en voiture un magnifique jardin et j’essaye de convaincre le Grand d’aller le visiter. Il serait, lui, plus partant pour aller au Jardin Botanique au sud du quartier Dokki. En lui faisant remarquer que le Jardin Botanique est quand même assez loin, « j’emporte » le morceau. Va pour mon jardin. Nous descendons vers le sud le long des berges du Nil. Nous dépassons le Jardin aux poissons... Nous ne sommes plus très loin, ça y est voilà mon jardin enchanté. Je m’approche de l’espèce de poste de garde à l’entrée.
Moi : Bonjour, peut-on visiter ce magnifique jardin ? Le garde : Oui, si vous avez une autorisation, c’est le Club des Policemen de la Ville.
Franchement, j’ai de la chance, non ? Nous sommes trop loin et l’heure est trop avancée pour pouvoir aller maintenant au jardin botanique. Nous flânerons dans le jardin de la corniche, mignon mais vraiment moins intéressant qu’un jardin botanique et nettement moins bien entretenu que l’extraordinaire jardin du Club des Policemen.
Pour nous consoler de tous ces déboires, nous allons déjeuner au Marriott. Excellente salade, mais deux heures après le Grand sera vraiment barbouillé et nous craignons une tourista qui finalement ne se déclarera pas. Ouf !
Karim, toujours aussi charmant, passe nous chercher à 14h30 à l’hôtel pour nous emmener à l’aéroport. Le nouveau chauffeur est une brute épaisse qui nous secoue comme des pruniers . Envol pour Louxor. L’arrivée à Louxor dans le soleil couchant est sublime, l’air est rose, le vent chaud nous caresse doucement. Le collègue de Karim est un peu trop insistant pour nous caser des visites avec chauffeur et guide de chez eux à des prix parisiens. On n’en veut pas, on veut rester tous les deux. Ca ne l’empêche pas d’insister encore. Qu’on me rende mon gentil Karim !
Le Winter Palace.
C’est la première fois que je vais dormir dans un Palace et franchement ça m’éclate. A côté de notre cellule du Longchamps, notre chambre paraît immense, même si le lendemain je me rendrai compte qu’on nous a sans doute donné la plus petite de tout l’hôtel.
La salle de bains est un palais à elle toute seule. Bon d’accord, on ne peut pas rester sur le balcon très exigu et surchauffé par les bruyantes bouches de sortie de la clim, situées juste au dessous de nous.
M’en fiche, j’suis dans un Palace ! Il suffit de voir les couloirs et les salons :
Les clients « Voyageurs du monde » sont manifestement mieux traités que ceux de « Comptoir des voyages » , Mathilde et Maxime seront surclassés du Pavillon Winter au Winter Palace, dans une chambre aussi grande qu'un court de tennis et voici la terrasse de Fred et Elodie :
Franchement quand on voit notre petit balcon au dessus ! Ils n’auront même pas le temps d’en profiter. Arrivés dans la nuit de lundi, ils repartiront en fin de matinée le lendemain. Quelle misère MDR ! Je me sens un peu Calimero sur ce coup mais m'en fiche, j'suis dans un Palace.
Le Grand étant toujours patraque après son déjeuner du Marriott, nous décidons de ne pas dîner et nous allons admirer le Temple de Louxor éclairé, juste à côté du Winter. Une vraie merveille !
Nous nous baladons dans les rues éventrées de Louxor. Le maire a décidé de chambouler complètement sa ville pour refaire l’allée des Sphinx qui allait du Temple de Karnak à celui de Louxor dans l’Antiquité. Cette allée servait pour les fêtes de l’Opet qui duraient une vingtaine de jours. Pendant que le peuple faisait la fiesta, Amon, le dieu des dieux s’envoyait en l’air avec sa douce. Oui, oui, vous avez bien compris sans arrêt pendant 20 jours. Euh ??? Les fouilles c’est pourquoi ? Ils ne voudraient pas par hasard retrouver la marque du viagra de ce bon vieux Amon par hasard ?
Nous trainons aussi un peu dans le souk, juste pour voir. On a vu, on ne reviendra pas. Ils ne nous laissent rien regarder tranquillement. Impossible de choisir quoique ce soit tant ils nous assomment de palabres. Si j’ai le malheur de regarder une écharpe en 5 secondes chrono, ils en ont dépliés 25, et je ne retrouve même plus celle qui m’avait attirée au départ. Les rabatteurs essayent de nous alpaguer pour nous entrainer vers les boutiques où ils toucheront une commission après notre passage. C’est saoulant.
Sur les conseils de vazyvite, nous voulions nous organiser une excursion jusqu’à Dendéra et Abydos. Exténués, nous n’avons plus la force de nous pencher sur le problème de l’organisation. Nous réservons un taxi pour le lendemain 8 heures et nous nous endormons comme des souches.
Douce nuit, à demain
Ninou | | bonjour ninou
ah me voilà rassurée !!!!!! (tant pis pour le "!" j'peux pas m'en empêcher) vite la suite..........................
bises | | Merci pour ce recit qui nous fait revivre nos decouvertes en Egypte... Le Caire Copte (visite aussi avec un guide copte, passionne).... vous n'avez pas visite le vieux Caire islamique et ses mosquees... dommage ... je comprends mieux votre deception par rapport au Caire. Une salade au Marriott: jamais, jamais de salades en Egypte, meme au Marriott A Louxor, nous etions au Pavillon Winter et nous avons bien profite des services du Palace: ses jardins sont exceptionnels ! Nous avons embarque ensuite sur une dahabeya, ce n'est pas le Sudan, mais notre croisiere sur le Nil fut un plaisir a chaque instant... Merci deja pour la suite... | | bonjour ninou
ah me voilà rassurée !!!!!! (tant pis pour le "!" j'peux pas m'en empêcher) vite la suite..........................
bises
Bonsoir ma Cocotte, et si tu permets, Bonsoir à Elodie et Fred, Bonsoir tous,
C'est plus simple de faire un seul mesage pour vous tous, sinon ça fait un peu "je fais des réponses pour incrémenter le compteur" et je déteste ça.
Je suis vraiment désolée mais ce soir je suis vraiment trop fatiguée. Vous n'aurez la suite que demain . Dommage parce que je sais que je vais me régaler en vous racontant...
Petit résumé de l'épisode de demain (j'ai déjà écrit la première partie mais il faut encore que je re-vérifie que j'ai sélectionné les photos qui me plaisent le plus, que je les réduise et que je les copie ici. Rien que d'y penser ça me fiche le tournis) : - Le p'tit dèj au Winter - Adieu Dendéra et Abydos - Hatsepshout - La vallée des artisans - La piscine et les jardins du Winter - Le musée de Louxor - La dernière nuit au Winter - l'embarquement sur le Sudan - la description des passagers - dont la Famille Adams (message perso ; comment disais-tu Fred ? Je pouvais parfois être cruelle . Comme tu es un grand sensible, et rien que pour te faire plaisir, je vais tremper ma plume dans du sucre d'orge, promis, mais je je suis pas sure que se sera suffisant MDR !) - Le complexe de Karnak - Le temple de Louxor- première nuit à bord du Sudan.
En attendant de la suite de l' Egypte, voici pour Fred et Elodie quelques adresses de bonnes lectures :
voyageforum.com/...post=3582214#3582214 (l'auteur c'est mon chouchou, mais chut faut pas le dire, c'est secret entre nous)
voyageforum.com/...post=3582214#3582214 (l'auteur a un autre carnet en cours, celui là, c'était avec ses potes, celui en cours c'est avec Dad)
voyageforum.com/...post=3694701#3694701 (celui là est très impressionnant ! Fred tu vas adorer !)
et celui-ci
voyageforum.com/...post=3701507#3701507 (Fred tu avais repéré ce titre sur le Sudan, tu te souviens ? Elodie, je suis sure que tu t'entendrais parfaitment bien avec Laurence)
Voilà quand vous aurez lu tout ça j'ai encore des réserves de "pépites d'or pur" trouvées sur ce forum, je vous indiquerai où prospecter.
Bonsoir Difi,
Le Caire Copte (visite aussi avec un guide copte, passionne)
Oui superbe et passionnant !
.... vous n'avez pas visite le vieux Caire islamique et ses mosquees... dommage ... je comprends mieux votre deception par rapport au Caire.
Oui je pense que le "zappage" de ce quartier est la cause de notre déception
Une salade au Marriott: jamais, jamais de salades en Egypte, meme au Marriott
Ce qui a rendu Le Grand malade c'était plutôt la sauce de la salade. Une espèce de sauce crémeuse qui l'a dégoutté. Sinon on a mangé des salades et des crudités pendant les 2 croisières sans aucun problème. Personne n'a été malade sur le Sudan, à part Didier (j'en parlerai plus loin) ni sur le Kasr Ibrim. Je reste convaincue que dans les grands hôtels et dans ce genre de bateaux on ne risque pas grand chose. Par contre dans les boui-bouis et sur les immeubles flottants avec 25 tonnes de bouffe tous les jours, je ne m'y risquerai pas ni en Egypte, ni ailleurs.
A Louxor, nous etions au Pavillon Winter et nous avons bien profite des services du Palace: ses jardins sont exceptionnels !
Oui, c'est un endroit superbe et heureusement que les clients du Pavillon peuvent profiter des jardins et de la piscine ! Tu imagines le truc s'ils voyaient tout ça de leurs fenêtres et ne pouvaient pas y aller
Nous avons embarque ensuite sur une dahabeya, ce n'est pas le Sudan, mais notre croisiere sur le Nil fut un plaisir a chaque instant...
On y avait pensé, mais finalement on a quand même craqué pour le Sudan. Quand je voyais toutes les dahabeyas (j'sais pas l'écrire au pluriel, il va falloir que je cherche) tractées par des petits remorqueurs parce qu'il n'y avait pas de vent du tout, je me suis dit que nous avions bien fait. A quelle période y es-tu allée ? J'espère que lorsque tu y étais il y avait un peu de vent et que vous naviguiez à la voile. Le tractage doit quand même retirer beaucoup de plaisir non ? On a vu la Flaneuse et d'autres nous doubler à vive allure tant les remorqueurs allaient vite, il me semble que c'est vraiment dommage de faire le Nil à cette vitesse. Le gros avantage du Sudan en dehors de son confort et de son charme, c'est sa lenteur et son autonomie.
Merci deja pour la suite...
Il va falloir patienter jusqu'à demain Désolée.
Beaux rêves de voyages ou Beaux rêves d'Ouest (choississez) à tous Ninou | | Je suis vraiment désolée mais ce soir je suis vraiment trop fatiguée. Vous n'aurez la suite que demain . Dommage parce que je sais que je vais me régaler en vous racontant...
Salut Ninou
Vivement la suite!!! En attendant repose-toi bien et bien sûr... doux rêves d'Ouest! Bises
Ps: merci pour la pub | | Notre voyage date de janvier dernier. Notre dahabeya, la tres belle Naema des Greements du Nil, a navigue deux jours sur quatre a la voile... Le remorqueur, tout petit et poussif, ne nous a jamais derange, il etait plutot lent et c'etait tres bien comme cela... Le cable de remorquage est tres long et on n'entend donc aucun bruit. Quand on naviguait a la voile, le remorqueur s'eloignait encore plus et on naviguait dans un silence, trouble seulement de temps en temps par le passage des gros bateaux. Nous avons toujours longe les berges et nous avons donc profite du spectacle de la vie au bord du Nil en direct. Je sais que d'autres dahabeyas moins authenthiques naviguent aussi sur le Nil, la Naema ne possede que 4 cabines donc pas plus de 8 passagers ! Ambiance tres cosy, tres reposante. Du pur bonheur ! Accostage sur les rives, pres des villages, des sourires d'enfants (sans contrepartie) a chaque etape, cuisine remarquable (crudites et salades sans souci !), personnel aux petits soins... Notre choix de la Naema fut le bon parmi les soi disant dahabeyas qui se multiplient sur le Nil La suite de votre carnet va me rappeler ces beaux moments vecus sur le Nil. Images attachées: Photo postée par le membre Difi. Photo postée par le membre Difi. | | Mais euhhhh.... j'avais préparé une belle réponse, avec des photos et tout et tout... et puis rien à faire pour publier Quand ça veut pas, ça veut pas ! Si j'ai le courage je réessaierais demain... D'orest et déjà merci pour la suite à venir. Bon repos ! Bises | Carnets similaires sur l'Égypte: Heure du site: 5:13 (21/09/2024) Tous les droits réservés © 2024 MyAtlas Group | 231 visiteurs en ligne depuis une heure! |