Invitation pour un spectacle de danse indienne
Bonjour,
J'ai gagné une invitation gratuite pour deux personnes pour le spectacle de danse MOHINI ATTAM qui aura lieu samedi 9 juin à 20h30 à l'auditorium du Musée Guimet. Or je ne pourrais pas y aller, je n'ai pas trop le coeur à ça en ce moment en plus car je suis en deuil. Si vous êtes intéressés par cette invitation, merci de me contacter en message privé, je vous donnerai la consigne à suivre pour récupérer cette invitation.
Quelques infos sur la danse MOHINI ATTAM.Moins connue que le BARATHA NATYAM dans le monde c'est une danse très populaire en Inde et qui vient du sud de l'Inde elle aussi.Peut-être parce qu'elle est essentiellement féminine, contrairement au kathâkali, théâtre dansé, essentiellement masculin pratiqué dans la même région, son statut de danse classique est contesté. La popularité de cette danse, notamment en dehors du Kerala, est récente et remonte à quelques décennies à peine. Elle est toutefois parfois encore mal considérée dans la "bonne société".
Historiquement, on trouve mention du mohinî-attam dans des textes dès le XVIIIème s., mais c'est au Mahârâja Swati Tirunal (XIXème s.) que l'on attribue la mise à l'honneur de ce style dans son Etat. Débuta alors une codification, poursuivie au cours du XXème s, qui fit du mohinî attam une danse féminine, en solo, réputée pour sa grande sensualité. Mot à mot, l'appellation signifie "danse de l'Enchanteresse". L'Enchanteresse - ou la "Trompeuse" ! - en question n'est autre que Mohinî, forme féminine prise par Vishnou pour reprendre par ruse aux Démons le Nectar Divin. Le charme érotique de Mohinî séduisit même le grand dieu Shiva et ils eurent un fils, Aiyanâr, vénéré dans les villages du Sud de l'Inde. Cette origine mythologique particulière explique donc l'aspect spécialement voluptueux de ce style. Mythologique ne signifie du reste pas religieuse : contrairement à la plupart des autres grandes danses, le mohinî attam n'est pas une danse de temple et ne se nourrit pas d'esprit sacré. La «danse de l’enchanteresse» enchaîne ses figures sobres et élégantes chargées de symboles. L'ampleur et la souplesse des mouvements, la douceur des courbes rythmées par les frappes de pieds, rappellent la nature kéralaise : le bercement des feuilles de palme, l’ondulation des champs de riz et le perpétuel cycle des vagues... La danseuse incarne une héroïne noble qui s'adresse toujours, au delà de son Bien-Aimé, à la divinité...
Ses caractéristiques chorégraphiques résident principalement dans les balancements du torse, des pas particuliers, la position semi-pliée des jambes, la coquetterie des regards, la fluidité et la relative lenteur des enchaînements, la grâce ouvertement sensuelle de la prestation. Certains commentateurs évoqueront le spectacle des palmes bercées par le vent, d'autres celui des barques doucement balancées sur les lagunes du Kerala, d'autres encore le pouvoir charmeur de Mâyâ, l'Illusion des apparences. La thématique est quant à elle, bien sûr, inspirée du mythe de Mohinî, mais également des spectacles de la nature.
Le costume de mohinî-attam est traditionnellement simple, blanc ou blanc cassé, avec une bordure rouge ou dorée. La chevelure est serrée en chignon sur le côté gauche de la tête, et décorée de fleurs blanches. Les bijoux ne sont pas oubliés (colliers, boucles d'oreilles...) et un maquillage insistant souligne le rôle expressif des yeux. La musique, elle, est de type carnatique (musique du sud de l'Inde) et fait appel à des instruments traditionnels tels que le shuddha madalam ou l'edakka.
C’est auprès des plus grands maîtres du genre œuvrant pour la préservation et le développement de ce style, que, depuis deux décennies, Brigitte Chataignier qui a vécu au
Kérala et dansé dans les plus grands festivals de l’
Inde et sur les scènes françaises, continue de poursuivre sa recherche artistique. Elle s’attache aujourd’hui à donner un nouvel élan au Mohini attam en contribuant à son épanouissement. Fidèle à l’esprit de ses maîtres, elle conçoit ses spectacles à partir d’un large répertoire traditionnel, mais aussi d’ œuvres inexploitées et originales qui mettent en valeur les différentes qualités esthétiques de ce style.
Production : Cie Prana
Je n'ai qu'une seule invitation pour deux, mais si d'autres étaient intéressés d'assister au spectacle, sachez que le tarif plein est de 16 euros et tarif réduit 10 euros.
Réservations : Auditorium GUIMET, 01 40 73 88 18
ou
auditorium@guimet.frwww.museeguimet.frA bientôt