Selon les premiers chiffres publiés, 20 à 30% des touristes étrangers auraient déjà annulé ou reporté leurs séjours, peut-on lire dans "The Economic Times". Le quotidien précise que le risque zéro n'existe pas, en
Inde comme ailleurs, mais par rapport au nombre d'habitants et à la taille du territoire, les actes terroristes restent relativement rares. Et la probabilité d'en être victime est extrêmement faible : un risque sur quatre millions. On a plus de "chances" de mourir dans sa voiture en Europe, où la probabilité d'accident mortel est de un sur 12.000 (et le risque d'accident mortel en voitures, en bus ou en rickshaw est encore bien plus élevé en
Inde !!). Les attentats de septembre et octobre dernier en
Inde n'ont pas autant sensibilisé les étrangers que ceux de
Mumbai qui ont été plus meurtriers et surtout plus médiatisés car c'était la première fois que des lieux spécifiquement touristiques étaient visés. Pour ceux qui veulent partir, les agences de voyage signalent que depuis le 27 novembre dernier, comme il n'y a plus beaucoup de demande pour se rendre en
Inde, elles ont réduit leur prix puisqu'elles obtiennent des meilleures conditions des hôteliers. Selon le "Times of
India", pour les destinations touristiques comme Goa,
Kerala ou
New Delhi, le prix des chambres serait actuellement en baisse de 20 à 25 pour cent.