Exposition qui aura lieu au Petit Palais à
Paris du 5 avril au 2 juillet 2006. Comme toutes les expos du Petit Palais, l'accent sera mis sur l'aspect esthétique des oeuvres en laissant de côté les personnes les ayant réalisées et les sociétés dans lesquelles elles s'inscrivent. Mais, les pièces qui seront exposées sont très belles et valent le coup d'oeil. Donc, si vous avez un moment, allez-y! J'en profite aussi pour faire de la pub (bien que se ne soit pas vraiment nécessaire) pour l'expo sur Ingres au Louvre (
mini-site.louvre.fr/ingres/intro_fr.html). Allez-y aussi!
Pérou, l’art de Chavín aux Incas
Après une restauration complète, le Petit Palais s’inscrit à nouveau dans le circuit des grandes expositions internationales.
Avec «
Pérou, l’art de Chavín aux Incas », le musée poursuit son exploration des grands moments de la civilisation.
Du 5 avril au 2 juillet, le public va découvrir différentes expressions de l’art préhispanique à travers près de 200 œuvres, provenant des plus importantes institutions et musées péruviens, publics ou privés.
Une trilogie latino-américaineCette exposition constitue le troisième volet d’une trilogie, commencée avec le
Brésil et poursuivie avec le
Mexique, pays qui continuent d’exercer une puissante fascination. Le Petit Palais s’était attaché à mieux faire connaître leurs richesses artistiques avant sa fermeture, en 2001.
Pour clore le millénaire, l’exposition «
Brésil Baroque » avait célébré le cinquième centenaire de la fondation du
Brésil, faisant notamment découvrir l’œuvre sculpté de l’Aleijadinho, sorte de Michel-Ange brésilien.
Quelques mois plus tard, « Soleils mexicains » faisait à son tour ressentir toute l’originalité et la continuité de la culture mexicaine, depuis les sculptures pré-colombiennes jusqu’aux créations contemporaines.
L’exploration se poursuit aujourd’hui au
Pérou, sur les traces des premiers Américains.
Trois mille ans d’histoire
Dans l’imaginaire du public européen, les cultures précolombiennes du
Pérou sont instinctivement associées à la brillante civilisation des Incas et à leur fabuleux empire, conquis par les Espagnols en 1532. À cette vision correspondent des images de trésors d’orfèvrerie, de tissus colorés et de coiffures à plumes. Cette conception est très réductrice, car les cultures andines sont beaucoup plus nombreuses, plus anciennes et plus riches que les seuls Incas ne peuvent le laisser croire.
L’exposition se propose donc de rendre un peu de ce qui revient à chacune de ces cultures, qui, en se succédant, ont écrit une page d’histoire de plus de trois mille ans. Les techniques artistiques qui ont tant impressionné les conquistadors de Pizarre sont présentées dans toute leur diversité : la céramique, qui en constitue une part essentielle, l’orfèvrerie d’or, d’argent et de cuivre doré, enrichie parfois de turquoises, de quartz, de nacre et de coquillage, et les tissus, reflets du monde très coloré des cultures andines.