J'aime bien notre compagnie Air France ! et considère toujours les difficultés pour une entreprise en matière de formation de son personnel.
Pas évident d'avoir toujours une image à la hauteur des souhaits de la direction, des salariés et des clients (toujours plus exigeants et râleurs sans toujours des raisons valables), rien n'est facile ni évident mais...
Récit de mon voyage hier : 19 MAY 16H10 vol AF346
PARIS CDG 2E -
MONTREAL/TRUDEAU
Suite à une vérification technique, l'embarquement a été différé plusieurs fois (départ et arrivée avec une heure de retard).
Personnel au sol (porte E54) malgré cette gestion pas facile (embarquement différé plusieurs fois) très compétent, aimable bref... professionnel. Merci, cela fait plaisir et c'est agréable. J'étais prévu sur le pont supérieur (AFFAIRES) au 60 E. Demandant un renseignement au comptoir juste quelques minutes avant d'embarquer après cette vérification technique, la responsable très sympathique me dit : "je peux vous proposer le siège 64A, le vol n'est pas complet ni en éco, ni en Affaires, le siège à côté est vide : vous aurez de la place pour travailler et mettre votre ordinateur". une nouvelle fois : très sympathique et professionnel. Bravo !
Embarquement, passerelle accès au pont supérieur, accueil par la chef de cabine du pont supérieur (pas la chef principale de ce vol que j'ai aperçu pendant le vol). Surprise cette chef de cabine, sensé nous accueillir, elle ne savais pas indiquer la direction de son siège au passager devant moi : rangée 60 (à gauche en entrant de l'appareil) ni même le mien : me voyant vouloir aller à gauche, elle voulait presque m'en empêcher pour me diriger à droite. Je pourrais vous narrer (!!!) beaucoup de choses qu'elle a dite pendant le voyage étant pas loin du "galley" sans parler du fait que quand nous avons atterri à
Montréal, elle était incapable (discussions avec les PNC) de savoir quelle heure il était.
Mais le mieux était que juste avant le départ, on a installé quelqu'un sur le siège d'à côté.
J'ai juste dit que j'avais choisi le 64A car le 64B était dispo. On m'a dit qu'il n'y avait plus de possibilité de siège libre ce qui m'a étonné vu le remplissage de l'avion.
Il semblerait que cette passager (voisin arrivé une minute avant le roulage) ait travaillé dans l'informatique chez Air France à
Toulouse !!! mais il avait du mal à répondre à une ou l'autre question de cette chef de cabine qui lui a dit qu'elle était à sa disposition pendant le vol. Mais pas un mot pour moi mais je n'attendais rien. Le repas : nappe blanche et on a apporté un menu sans cholestérol à ce passager et une autre dans cette cabine AFFAIRES isolée à l'avant du pont supérieur qui a dit n'avoir pas commandé cela. "Chut" : il s'agissait de son menu de classe éco mais on ne voulait pas que cela se sache : j'ai bien aimé la discrétion, le fait de parler de suite à l'oreille de mon voisin et ai compris plus tard pourquoi il n'y avait pas de menu AFFAIRES pour eux (il y a toujours quelques-uns en plus). Cela donnait l'impression de prendre les autres passagers pour des imbéciles ne pensant pas qu'ils vont le remarquer. S'il y a de telles pratiques, il faut les assumer et AIR FRANCE est maître à bord et responsable de sa politique et des faits de ses PNC surtout s'ils sont chefs de cabine.
Ce passager a pris la collation AFFAIRES avant l'arrivée (ainsi que les vins, digestifs pendant le repas) mais tant mieux pour lui !
En me dégourdisant les jambes, j'ai constaté que le "deuxième" cabine AFFAIRES était bien remplie : surprise !
Il y a eu donc beaucoup de surclassement à bord de ce vol de la classe ECO en classe AFFAIRES (c'est pour cela qu'il n'y avait aucun repas AFFAIRES en "rab")
Tant mieux pour ceux qui en ont profité mais cela fait bizarre surtout quand c'est fait par une chef de cabine (pas principale) qui n'apparaît comme pas correspondre à priori à la fonction. Le reste des PNC: très compétents et gentils.