Bonjour les voyageurs,
Après la « belle surprise » du
Burkina l’an passé, l’envie de prolonger la découverte de l’Afrique de l’Ouest n’a cessé de me trotter dans la tête, en particulier celle du
Ghana.
Ce pays présentait à mes yeux 2 spécificités : Une culture anglophone et une façade maritime (la Golden Coast) où subsistent des forts et châteaux construits aux 17è et 18è servant au sinistre commerce triangulaire (traite des esclaves).
Malgré les questions de proches, du genre « quoi tu vas au
Ghana ? », « pour quoi faire ? », «mais c’est où ? », « t‘as pas peur ? », « Y’a pas de touristes là-bas !», quelques mois avant le départ, c’est décidé, je prends un billet
Paris-
Accra, via
Lisbonne sur TAP, compagnie portugaise, (477 USD) afin de profiter d’un « stop over » de 5 jours dans la capitale portugaise au retour, tandis que mon copain-de-voyage fait
Paris-
Accra direct sur Air France.
Bien lui en pris ! Il passa les 2 premiers jours à arpenter les rues chaudes et poussiéreuses de la capitale seul, tandis que la TAP (compagnie portugaise) me consignait, avec environ 140 autres passagers-naufragés du vol
Lisbonne-
Accra, dans un hôtel à
Lomé (
Togo) pour cause de... « problèmes techniques sérieux » sur l’avion !!!!!
Ça commençait bien !!!!
Heureusement, ce fut la seule fausse note d’un voyage fort instructif dans un pays qui gagne à être connu par les voyageurs francophones, les autres étant déjà très présents (allemands et hollandais surtout, histoire oblige nous en reparlerons, beaucoup de ghanéens expatriés dans tous les pays européens et
USA,
Canada).
Commençons par le plus moche du voyage,
Accra et ses 2,5 millions d’habitants, qui ne mérite qu’une visite (très) rapide.
La preuve en photos, je vous dispense des plus glauques...
Front de mer à Labadi Beach
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5. Jamestown, le "port" d'
Accra
Les (super) tankers ne peuvent décharger au
Ghana, le port le plus important et le plus proche est celui de
Lomé au
Togo (construit par les allemands lors de la colonisation).
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