tu fais une très bonne remarque sur l'opportunisme et les raisons sousjacentes du lancement d'une telle discussion.
en ce qui concerne la dépendance au tourisme des
Maldives, j'estime qu'elle est voisine de 95%... si ce n'est 100% !
sans le tourisme, ces îles ne devraient leur survie qu'au sponsoring (intéressé ou pas) d'un émir ou roi de la péninsule arabique, qui, ce faisant, mettrait l'
Inde en colère... (zone d'influence).
pour bien analyser la situation (autonomie ou dépendance) d'un pays au sein de la communauté internationale, il convient d'analyser deux choses liées : sa balance commerciale et celle des paiements.
si vous achetez pour 100 et que vous payez ces 100 avec vos revenus du tourisme, exclusivement, la conclusion simple est que votre niveau de vie (avant de parler de survie) est lié au tourisme. CQFD.
si le tourisme faiblit, vous commencerez à vivre à crédit et vos créanciers eux s'immisceront progressivement dans vos affaires afin de mieux contrôler votre capacité réelle à rembourser. cette attitude est vieille comme le monde : elle existait déjà dans les villages sumériens et le chinois* qui efface l'ardoise en faisant passer sa cliente débitrice depuis trois mois derrière le comptoir le prouve chaque semaine encore. ici, *chinois signifie "commerçant sur toute la planète", rien d'autre.
on assiste à des virages sur l'aile assez surprenants lorsque le débiteur passe d'endetté à fortement endetté !
si je parle ainsi, c'est que la
France a beaucoup fait pour son tourisme depuis 15 ans et qu'elle est aussi progressivement de plus en plus endettée... serons-nous demain la
Thaïlande ou les
Maldives du nouveau monde, dans lequel les travailleurs actionnaires seront concentrés en
Chine et dans quelques pays vertueux ? notre dépendance à ce compte nous rendra sujets serviles de nouveaux maîtres... nous porterons des tutus, il faudra s'adapter Messires...
pour revenir aux
Maldives, "que produisent-elles ? que vendent-elles ?" rien excepté du soleil et des vacances. si l'eau monte (réchauffement), elles sont doublement perdues : les pieds dans l'eau et plus de tourisme ! leurs citoyens émigreront dans tout l'océan indien, ces iles se désertifieront et plus personne, à part quelques navigateurs voileux, n'y abordera. Les vols aériens se raréfieront d'abord, les compagnies disparaitront progressivement, les séjours deviendront plus chers et moins agréables (service). l'équilibre ou le succès actuels sont très fragiles.
le modèle de
Singapour et de
Hong-Kong, le meilleur et de loin, ne sont pas applicables en quelques années partout, cela demande travail (beaucoup), intelligence prospective et encore discipline efficace (pléonasme ?). Et rien n'est plus acquis définitivement lorsqu'on introduit la donnée "crise financière" ou spéculation financière.
mais notre monde est un casino... n'est-il pas ??..
quant à la prostitution occasionnée par les spas, on peut en sourire... les moeurs "modernes" la rendent à travers le monde de plus en plus visible et surtout efficace : le sexe est un marché, une transaction commerciale. rien de plus; que cela choque les parents ou grands parents, c'est vrai aux
Maldives, en
France, et au
Groenland ! partout quoi. Pour les travailleuses du sexe, il suffit que leurs parents ou grands-parents ne soient pas au courant... un marché noir en somme !..
aux
Maldives, je suppose que la prostitution est 1000 fois moins forte qu'à
Rome,
Paris, ou en Asie. Même si dans chaque spa on trouve une hotesse affriolante et consentante (mais commerçante), ce dont je doute.